Mécontent des critiques émises par John Obi Mikel, Nicolas Jackson n’a pas hésité à lui répondre sèchement. Ce conflit à distance entre l’ancien milieu de terrain de Chelsea et l’actuel attaquant sénégalais des Blues a pris de l’ampleur lorsque Mikel a réagi à son tour. Plus mature et sensé, Diomansy Camara siffle la fin du match.
Tout a commencé lorsque John Obi Mikel a critiqué la qualité de finition de Nicolas Jackson. « Il court partout et fait ce qu’il a à faire, mais nous avons besoin d’un buteur. Il faut un attaquant qui sait comment mettre un ballon au fond des filets, et c’est ce que nous n’avons pas », balançait le Nigérian sur BeIN Sport.
Auteur d’un but, son premier de la saison, et d’une passe décisive lors de la deuxième journée de Premier League, l’attaquant de 23 ans s’est distingué en envoyant une réponse salée à John Obi Mikel, qui ne s’est pas montré tendre avec lui depuis quelque temps. Il a ensuite renforcé sa réponse en ligne en publiant : « ferme ta bouche, arrête de dire de la m…, on se bat tous pour l’Afrique ». Ce message n’est pas passé inaperçu.
John Obi Mikel, dans son podcast « The Obi One Podcast », a rapidement réagi à la réponse de Jackson. Mikel a clarifié ses propos, affirmant qu’il n’avait jamais dit que Jackson était un mauvais joueur, mais qu’il avait simplement souligné que sa finition laissait à désirer. Il a ajouté : « en tant qu’Africain, j’aimerais qu’il réussisse à Chelsea comme Drogba l’a fait, mais il doit améliorer sa finition. » Mikel a tout de même reconnu la belle performance de Jackson lors du match contre les Wolves, louant sa passe et son implication générale. Le Nigérian a également mis au défi Jackson, déclarant qu’il cesserait ses critiques si ce dernier marquait régulièrement : « s’il marque des buts chaque semaine et s’il me dit de me taire, je l’accepterai ! ».
Diomansy Kamara défend le Sénégalais et tacle l’ancien joueur de Chelsea
Diomansy Kamara n’a pas tardé à réagir après la sortie de son poulain, Nicolas Jackson, sur Obi Mikel. L’ancien attaquant des Lions du Sénégal a exprimé son mécontentement envers l’ancien joueur des Blues.
Dans une vidéo publiée sur Instagram, Diomansy Kamara qui a exprimé son soutien au Sénégalais, a souligné l’importance pour les anciens joueurs africains devenus consultants de soutenir leurs jeunes frères.
« Moi, je suis consultant, je travaille à la télé Canal+ Afrique et le but du consultant, c’est d’analyser mais également d’avoir de la critique et à partir du moment où on est footballeur professionnel, il faut accepter de pouvoir se faire critiquer parce que voilà, ça fait partie du jeu. Personne n’est parfait et on va vous critiquer mais le but d’intégrer les médias et ça a été une vague pour nous les anciens footballeurs africains, on a décidé de rentrer dans les médias. C’est pour justement protéger nos petits frères. Voilà que ce soit les Patrick Mboma, Habib Bèye, les Kaba Diawara pour ne citer que ceux-là », déclare-t-il avant de rajouter : « le but, vous savez, entre nous ce qu’on dit : il faut pouvoir critiquer et la critique, elle est constructive mais il faut aussi apprendre à prendre de la hauteur parce qu’en réalité, c’est une guerre des médias ».
« Vous savez, en Europe, il y a beaucoup de gens qui tapent sur les Africains et sur les joueurs africains et on n’avait pas cette frange de la population qui pouvait nous représenter et nous défendre quand nous on était footballeur. Donc on a dit on va rentrer dans les médias, on va discuter, on va être objectif. Mais aussi on va protéger nos petits frères parce que si nous on ne le fait pas qui va le faire », a-t-il expliqué.
« Mais, ajoute-t-il, le souci avec Obi Mikel, c’est que ça fait plus d’un an qu’il tape sur le petit en disant que ce n’est pas un bon joueur, il ne sait pas faire ceci il ne sait pas faire cela. Moi Obi, j’ai beaucoup de respect pour lui. C’est quelqu’un contre qui j’ai joué, c'est une légende du football africain, c’est une légende de Chelsea. Il a fait beaucoup de bonnes choses mais ce que nous on attend des gens, c’est bien évidemment qu’ils puissent critiquer mais qu’ils puissent aussi encourager ».