Suspendu à vie par la Fédération internationale d’athlétisme, Massata Diack n’entend nullement cesser ses activités de marketing sportif. Il change juste de terrain et de discipline. Le patron de Pamodzi, dans une interview avec Rfi, révèle qu’il va confiner désormais ses activités en l’Afrique, où on gagne plus, et particulièrement dans le basket et le football. Sur son procès dont le verdict est attendu dans moins d’un mois, il dit ne rien craindre.
Ceux qui s’attendaient à le voir quitter le terrain du sport où il est en difficulté avec l’affaire de dopage et de corruption à l’Iaaf peuvent déchanter. Pape Massata Dia entend bien continuer à faire des affaires dans le sport. Sauf qu’il change de fusil d’épaule, en restant dans les limites de l’Afrique. «Maintenant, c’est terminé avec le sport international, je vais me concentrer sur le sport africain», révèle-t-il. Et de s’empresser d’expliquer son choix : «on y gagne mieux. On facture 20 ou 30%. Avec l’athlétisme et mon père, c’était 5 ou 8%».
«Je vais aller vers le basket avec la NBA, l’Africa League qui va venir»
Autant il limite son terrain d’activités, autant il entend se concentrer sur des disciplines particulières. «Je vais aller vers le basket avec la NBA, l’Africa League qui va venir. Il y a aussi la volonté de la Fifa de faire une superligue de foot avec les 25 plus grands clubs africains», soutient l’ancien agent marketing de l’Iaaf et patron de Pamodzi. A noter que Pape Massata Diack a été suspendu à vie par l’Iaaf en janvier 2016. Une condamnation dont il avait fait appel au niveau du Tribunal arbitral du sport. Mais le Tas l’a confirmée en août 2017.
«On n’a vu aucune traçabilité de virement ou de versements en espèces»
En outre, l’ancien agent marketing de l’Iaaf s’est prononcé sur leur procès, au cours duquel il a été requis contre lui 5 ans de prison et 500.000 euros d’amende. Mais Diack-fils se dit serein, confiant, sur le fait que les juges diront le droit. «Je n’ai pas peur parce que je pense que les juges du tribunal correctionnel vont juger à charge et à décharge. Ils vont attendre de voir les comptes de ces accusations-là», souligne-t-il. Et d’ajouter : «ils ont dit qu’on a reçu 3.450.000 euros. On n’a vu aucune traçabilité de virement ou de versements en espèces. Ils vont nous condamner sur la base de emails ou de sms ?» Affirmant qu’il s’attendait à «un procès en fonction des preuves», il demande : «où sont les virements ?» de tous ses montants qu’on leur reproche.
Mbaye THIANDOUM
Ceux qui s’attendaient à le voir quitter le terrain du sport où il est en difficulté avec l’affaire de dopage et de corruption à l’Iaaf peuvent déchanter. Pape Massata Dia entend bien continuer à faire des affaires dans le sport. Sauf qu’il change de fusil d’épaule, en restant dans les limites de l’Afrique. «Maintenant, c’est terminé avec le sport international, je vais me concentrer sur le sport africain», révèle-t-il. Et de s’empresser d’expliquer son choix : «on y gagne mieux. On facture 20 ou 30%. Avec l’athlétisme et mon père, c’était 5 ou 8%».
«Je vais aller vers le basket avec la NBA, l’Africa League qui va venir»
Autant il limite son terrain d’activités, autant il entend se concentrer sur des disciplines particulières. «Je vais aller vers le basket avec la NBA, l’Africa League qui va venir. Il y a aussi la volonté de la Fifa de faire une superligue de foot avec les 25 plus grands clubs africains», soutient l’ancien agent marketing de l’Iaaf et patron de Pamodzi. A noter que Pape Massata Diack a été suspendu à vie par l’Iaaf en janvier 2016. Une condamnation dont il avait fait appel au niveau du Tribunal arbitral du sport. Mais le Tas l’a confirmée en août 2017.
«On n’a vu aucune traçabilité de virement ou de versements en espèces»
En outre, l’ancien agent marketing de l’Iaaf s’est prononcé sur leur procès, au cours duquel il a été requis contre lui 5 ans de prison et 500.000 euros d’amende. Mais Diack-fils se dit serein, confiant, sur le fait que les juges diront le droit. «Je n’ai pas peur parce que je pense que les juges du tribunal correctionnel vont juger à charge et à décharge. Ils vont attendre de voir les comptes de ces accusations-là», souligne-t-il. Et d’ajouter : «ils ont dit qu’on a reçu 3.450.000 euros. On n’a vu aucune traçabilité de virement ou de versements en espèces. Ils vont nous condamner sur la base de emails ou de sms ?» Affirmant qu’il s’attendait à «un procès en fonction des preuves», il demande : «où sont les virements ?» de tous ses montants qu’on leur reproche.
Mbaye THIANDOUM