Il n’y aura pas d’année blanche ! C’est le moins que l’on puisse dire à la suite de la décision du gouvernement, hier, en Conseil des ministres, de rouvrir les écoles le 25 juin prochain pour les élèves en classes d’examen.
Des cas de membres du personnel enseignant testés positifs au Covid-19 enregistrés dans la région de Ziguinchor ont été à l’origine du report de la réouverture partielle des classes prévue le 2 juin dernier. Un report in extremis décidé par le président de la République pour éviter tout risque de propagation du virus dans l’espace scolaire. Même si le personnel enseignant est hors de cause, le virus circule toujours et se propage. Et, c’est dans ce contexte que le chef de l’Etat a décidé de rouvrir l’école pour les classes d’examen. En effet, cette proposition de reprise des cours le 25 juin prochain a été faite, hier, en Conseil des ministres, par le ministre de l’Éducation nationale, Mamadou Talla. Une proposition qui a été adoptée par le Conseil. Ainsi, en attendant la reprise des cours, le ministre de l’Éducation a appelé à la mobilisation des acteurs, des partenaires, des collectivités territoriales, de la société civile, des syndicats, des enseignants et des élèves.
Abordant la question de la pluviométrie et de la gestion de l’hivernage, le président de la République a demandé aux ministres concernés d’engager, sans délai, l’exécution des actions prioritaires de prévention des inondations. Au moment où l’hivernage s’est installé dans certaines zones du pays, il a aussi invité le ministre de l'Agriculture à intensifier le rythme des mises en place d’intrants et de matériels agricoles au profit des producteurs. Avant de demander au ministre de l’Intérieur de veiller particulièrement au respect strict de la réglementation de la protection civile, particulièrement l’équipement adéquat des communes en paratonnerres et la sécurisation de l’accès aux plages.
Moussa CISS