
Sauf renvoi, le dossier qui oppose Mamadou Lamine Massaly à l'activiste Outhmane Diagne sera plaidé aujourd'hui, mardi, 12 juillet 2023 devant le tribunal correctionnel de Dakar. Cette affaire inscrite sur le rôle depuis le 26 avril 2022 a été renvoyée à cette date par le juge pour retour des citations. Il faut rappeler que le politicien Mamadou Lamine Massaly avait porté cette affaire à la connaissance de la brigade de cybercriminalité en 2021. Devant les enquêteurs, il dénonçait des faits de diffusion de fausses nouvelles et diffamation à la suite d'une publication que l'activiste et membre de la plateforme virtuelle Mafia Kacc-Kacci, Outhmane Diagne avait fait sur sa page Facebook.
Outhmane Diagne et Massaly (bis)
Dans sa publication, Outhmane Diagne accusait Massaly d'avoir facilité la rencontre entre Fatoumata Ndiaye Tampi et un membre du gouvernement de Macky Sall. Accusations que le président du Conseil d’administration (Pca) de l’Office national de formation professionnelle (Onfp) avait contesté. " Ce mercredi 22 septembre 2021, j’ai eu l’une des plus désagréables surprises de ma vie de constater sur les réseaux sociaux que j’ai fait l’objet d’attaques injustes et de calomnies dans l’unique but de salir mon nom en tant que personne humaine et en tant qu’homme politique. En effet, un certain Outhmane Diagne s’est permis de poster un article libellé comme suit : "Ndawsi Tampi a été reçue plusieurs fois par Abdoulaye Diallo coco au ministère. La dernière rencontre était ce lundi 20 septembre à 18 h. Massaly modone dokh mbir mi. Paré nasi ma ngui délou Assemblée doupouté", avait toujours déclaré Massaly devant les enquêteurs. Il persistait à dire que cette information diffusée et citant son nom est fausse et erronée, car il n’a jamais rencontré la personne que l’auteur de l’article appelle Ndawsi Tampi et il n’a jamais non plus eu à faciliter une quelconque supposée rencontre entre cette personne et le nommé Abdoulaye Diallo. Selon lui il s’agit là d’une diffusion d’une fausse information qui porte par ailleurs atteinte à son honorabilité et à sa dignité. Ainsi il précisait tout de même que cet "article commandité" visait à le nuire, le détruire et à le discréditer.