La banlieue dakaroise a failli s’embraser, puis sombrer dans une violence inouïe, durant la nuit du lundi 14 au mardi 15 janvier 2019, vers 01h du matin. Des jeunes de l’opposition, organisés en bandes, avaient tenté d’exécuter une vaste opération, savamment concoctée, de saccage et de mise à feu des édifices publics des communes de Yeumbeul (Nord et Sud). Mais, les limiers de la localité ont vite pris les devants et procédé à l’arrestation de deux talibés et militants de «Bës Du Ñakk» nommés A. Diagne et M. Diop, un professeur d’anglais du nom d’A. Sow de l’école privée Mame Arame de Yeumbeul Asecna.
Les scènes de violences préélectorales et d’affrontements entre les policiers et les militants de partis de l’opposition, dans la perspective de la présidentielle du 24 février 2019, ont repris, tard la nuit du lundi dernier, devant le dispensaire abritant une maternité à Yeumbeul Sud, où se trouve la mairie du premier magistrat libéral du Pds, Bara Gaye. Des éléments de la brigade de recherches (Br), appuyés par leurs collègues de la brigade du corps urbain du commissariat d’arrondissement, se sont violemment pris avec des jeunes de l’opposition dans la rue.
Comment la vaste opération de vandalisme et de mise à feu des édifices publics a piqué du nez
Après la publication des listes provisoires des cinq (5) candidats à la prochaine présidentielle et l’invalidation des candidatures de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall par le Conseil constitutionnel, renseignent nos informateurs, les jeunes de l’opposition de la banlieue dakaroise avaient décidé de se faire entendre et de croiser le fer avec les forces de l’ordre. Ainsi, ils multipliaient des réunions secrètes d’harmonisation de leurs positions et de planification des opérations de guérilla, en vue d’apporter une riposte foudroyante aux tenants du régime actuel. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est qu'au même moment, ils étaient pistés et pris en filature par des agents de renseignent (Ar). Ces derniers les avaient infiltrés, réussissant à recueillir des tuyaux sur leurs projets de combat de rue. Ces hommes de l’ombre effectuaient ensuite la remontée des renseignements au commissaire de police de Yeumbeul, Ibrahima Diouf. Celui-ci, rompu aux techniques d’investigations, joue à fond la méthode du sous-marin, garde un œil vigilant et prête une oreille attentive aux agissements des jeunes conspirateurs. Aussi, il reste dans son coin et guette le moment opportun pour entrer en action et tuer dans l’œuf les velléités émeutières. Une stratégie qui s’est révélée fructueuse.
Les mairies de Yeumbeul Nord et de Yeumbeul Sud dans le viseur des pyromanes
Ainsi, 72h avant le jour «l’assaut» des jeunes de l’opposition, le commissaire Diouf, surnommé «Jack Bauer», monte au front, positionne ses hommes de l’ombre et reste à l’affût. Ainsi, il pilote à distance l’opération anti-émeutes, par la magie du téléphone portable, et rassemble, en un temps record tous les éléments du puzzle sur les actions de rue de l’opposition. Et ceci, à travers l’exploitation des nombreux messages d’alerte. Il localise les édifices publics ciblés par les pyromanes, notamment la mairie de Yeumbeul Nord dirigée par l’apériste Daouda Ndiaye, et celle de Yeumbeul Sud pilotée par le maire libéral du Pds, Bara Gaye. Il densifie son dispositif de surveillance secrète, active ses éléments et intensifie les patrouilles de sécurisation avec la fourgonnette de police, qui effectue d’incessantes rondes, de jour comme de nuit, devant les principales institutions municipales visées.
Ils se pointent, vers 01h du mat’, scandent le nom de Gakou, crachent sur le régime et brûlent des pneus sur la chaussée ; des riverains aspergés d’essence
Mardi 14 janvier, vers 01h du matin, un groupe de jeunes déboulent d’une rue, arrivent à hauteur du dispensaire abritant une maternité, à Yeumbeul Sud et commencent à scander le nom de Malick Gakou et des slogans hostiles au Président Macky Sall. D’autres individus les rejoignent, se joignent au concert de cris de réprobation et font monter l’adrénaline. Ils s’amènent devant la structure de santé, sortent un bidon d’essence et tentent de mettre le feu sur des pneus. Des riverains s’opposent catégoriquement à leur action, et tentent d’arracher le récipient contenant le liquide inflammable. Mais, les manifestants résistent, décapsulent le bidon et aspergent les populations riveraines d’essence. Celles-ci organisent la riposte et décident de faire face. Mais, les jeunes de l’opposition parviennent néanmoins à mettre le feu aux pneus et continuent de manifester bruyamment sur la voie publique.
Des manifestants rusent, s’improvisent agents du Gmi et disent travailler avec les flics de Yeumbeul…ils vocifèrent et s’attaquent au véhicule de police
Face à la furie des riverains, un autre groupe des manifestants rusent, débarquent et se font passer pour des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) de la police qui, selon eux, opèrent en parfaite intelligence avec les limiers de Yeumbeul. Une subtile manière de tirer leurs camarades de lutte de la mauvaise passe. Les éléments de la brigade de recherches du commissariat de Yeumbeul arrivent sur les lieux, s’affairent autour des pneus en feu et tentent de les éteindre. Mais, les manifestants se braquent et engagent l’épreuve de force avec les flics opérant en civil. Qui font un repli stratégique, sur instructions du commissaire Diouf, reviennent à la charge, avec du renfort de leurs collègues de la brigade du corps urbain, et dispersent la foule de récalcitrants à coups de gaz lacrymogènes. Mais, au moment de repartir, ils se font attaquer par des manifestants de l’opposition, qui profèrent des invectives, continuent de vociférer des slogans hostiles contre Macky et s’attaquent à la fourgonnette de police.
Les militants de Bës Du Ñakk, accusés de diriger les troupes de combat…Le talibé d’un dignitaire mouride cité aussi
Les flics identifient les meneurs de troupes de combat de rue, notamment deux militants de Bës Du Ñakk, A. Diagne et A. Diop, et les interpellent. L’un d’entre eux a eu de graves blessures et s’est fait évacuer par les sapeurs-pompiers à l’hôpital de Pikine pour des soins. Mais, à sa sortie d’hôpital, il a été cueilli par les limiers, qui l’attendaient au portail, avant d’être conduit à la police pour une audition, malgré le bras sous plâtre. A. Sow, prof d’anglais à l’école privée Mame Arame de Yeumbeul Asecna, a été aussi interpellé et mis aux arrêts. Le talibé d’un marabout Mbacké-Mbacké est accusé d’avoir tenté de se dresser contre les agents de police dans l’exercice de leurs fonctions. Plusieurs riverains témoins de la scène ont enfoncé les mis en cause, mais se sont gardés de déposer sur procès-verbal devant les enquêteurs.
Les mis en cause déférés au parquet hier
Après la mesure de garde à vue, A. Diagne et son condisciple et camarade de Bës Du Ñakk, A. Diop, et le prof d’anglais, A. Sow, ont été présentés, hier, devant le procureur de la République de Pikine /Guédiawaye pour association de malfaiteurs, incendie volontaire sur la voie publique, trouble à l’ordre public, entrave à agents de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions, voies de fait et usurpation de fonction.
Vieux Père NDIAYE
Bës du Niakk commet un avocat, Oumar Sarr et Aminata Nguirane activés pour faire libérer les personnes arrêtées
Outre l’intervention vaine du grand dignitaire mouride, en vue de tirer d’affaire son talibé A. Sow, professeur d’anglais à l’école Mame Arame de Yeumbeul Asecna, d’autres actions semblables ont été discrètement menées au niveau de la formation politique de «Bës Du Ñakk», histoire de voler au secours de leurs deux camarades arrêtés par la police de Yeumbeul. D’après nos informations, vérifiées à bonne source, le secrétaire général national adjoint du Pds, Oumar Sarr et la présidente du mouvement «Horizon 2019 ak Karim», Aminata Nguirane, ont engagé des démarches pour extirper les mis en cause des griffes de la justice. Quand ils ont appris l’arrestation des jeunes, ils ont tenté de faire le déplacement au commissariat de police, histoire de s’enquérir des motifs d’arrestation et tenter éventuellement d’intercéder en faveur des deux manifestants de l’opposition. Du fait de l’heure tardive, ils ont câblé le chef de service de la police. Mais l’officier de police judiciaire a rejeté, de manière diplomatique, l’offre d’intercession et fait appliquer les dispositions du code pénal contre les deux jeunes. M. Sarr et Mme Nguirane ont téléphoné au commissaire Diouf pour intervenir, sans succès. De son côté, le parti Bës Du Niakk n’est pas resté les bras croisés. La formation politique dirigée par Serigne Mansour Sy Djamil a commis un avocat pour assurer la défense des intérêts des mis en cause. L’avocat s’est d’ailleurs rendu au commissariat de police de Yeumbeul pour assister les deux militants de Bës Du Niakk.
V. P. NDIAYE
GUÉRILLA AVORTEE DES JEUNES DE L’OPPOSITION SCINDES EN DEUX
La 1ère bande devait d’incendier et piller, la seconde était chargée de filmer la scène en direct sur YouTube
Après le fiasco de la vaste opération combinée des combats de rue des jeunes de l’opposition, des voix parmi eux se sont élevées pour tirer sur l’attitude de certains de leurs camarades et décrier le non-respect du planning. «Il était convenu de scinder les bandes en deux entités à vocation différente. Un plan d’attaque et de déroulement des opérations de vandalisme et de mise à feu des bâtiments publics a été clairement défini», ont confié nos informateurs. Et de poursuivre : «la première bande était chargée de mener les opérations en incendiant et en pillant, tandis que la seconde devait filmer les scènes en direct sur YouTube. Mais, par manque de coordination, toutes les opérations ont foiré», ont-ils laissé entendre.
V. P. NDIAYE
Les scènes de violences préélectorales et d’affrontements entre les policiers et les militants de partis de l’opposition, dans la perspective de la présidentielle du 24 février 2019, ont repris, tard la nuit du lundi dernier, devant le dispensaire abritant une maternité à Yeumbeul Sud, où se trouve la mairie du premier magistrat libéral du Pds, Bara Gaye. Des éléments de la brigade de recherches (Br), appuyés par leurs collègues de la brigade du corps urbain du commissariat d’arrondissement, se sont violemment pris avec des jeunes de l’opposition dans la rue.
Comment la vaste opération de vandalisme et de mise à feu des édifices publics a piqué du nez
Après la publication des listes provisoires des cinq (5) candidats à la prochaine présidentielle et l’invalidation des candidatures de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall par le Conseil constitutionnel, renseignent nos informateurs, les jeunes de l’opposition de la banlieue dakaroise avaient décidé de se faire entendre et de croiser le fer avec les forces de l’ordre. Ainsi, ils multipliaient des réunions secrètes d’harmonisation de leurs positions et de planification des opérations de guérilla, en vue d’apporter une riposte foudroyante aux tenants du régime actuel. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est qu'au même moment, ils étaient pistés et pris en filature par des agents de renseignent (Ar). Ces derniers les avaient infiltrés, réussissant à recueillir des tuyaux sur leurs projets de combat de rue. Ces hommes de l’ombre effectuaient ensuite la remontée des renseignements au commissaire de police de Yeumbeul, Ibrahima Diouf. Celui-ci, rompu aux techniques d’investigations, joue à fond la méthode du sous-marin, garde un œil vigilant et prête une oreille attentive aux agissements des jeunes conspirateurs. Aussi, il reste dans son coin et guette le moment opportun pour entrer en action et tuer dans l’œuf les velléités émeutières. Une stratégie qui s’est révélée fructueuse.
Les mairies de Yeumbeul Nord et de Yeumbeul Sud dans le viseur des pyromanes
Ainsi, 72h avant le jour «l’assaut» des jeunes de l’opposition, le commissaire Diouf, surnommé «Jack Bauer», monte au front, positionne ses hommes de l’ombre et reste à l’affût. Ainsi, il pilote à distance l’opération anti-émeutes, par la magie du téléphone portable, et rassemble, en un temps record tous les éléments du puzzle sur les actions de rue de l’opposition. Et ceci, à travers l’exploitation des nombreux messages d’alerte. Il localise les édifices publics ciblés par les pyromanes, notamment la mairie de Yeumbeul Nord dirigée par l’apériste Daouda Ndiaye, et celle de Yeumbeul Sud pilotée par le maire libéral du Pds, Bara Gaye. Il densifie son dispositif de surveillance secrète, active ses éléments et intensifie les patrouilles de sécurisation avec la fourgonnette de police, qui effectue d’incessantes rondes, de jour comme de nuit, devant les principales institutions municipales visées.
Ils se pointent, vers 01h du mat’, scandent le nom de Gakou, crachent sur le régime et brûlent des pneus sur la chaussée ; des riverains aspergés d’essence
Mardi 14 janvier, vers 01h du matin, un groupe de jeunes déboulent d’une rue, arrivent à hauteur du dispensaire abritant une maternité, à Yeumbeul Sud et commencent à scander le nom de Malick Gakou et des slogans hostiles au Président Macky Sall. D’autres individus les rejoignent, se joignent au concert de cris de réprobation et font monter l’adrénaline. Ils s’amènent devant la structure de santé, sortent un bidon d’essence et tentent de mettre le feu sur des pneus. Des riverains s’opposent catégoriquement à leur action, et tentent d’arracher le récipient contenant le liquide inflammable. Mais, les manifestants résistent, décapsulent le bidon et aspergent les populations riveraines d’essence. Celles-ci organisent la riposte et décident de faire face. Mais, les jeunes de l’opposition parviennent néanmoins à mettre le feu aux pneus et continuent de manifester bruyamment sur la voie publique.
Des manifestants rusent, s’improvisent agents du Gmi et disent travailler avec les flics de Yeumbeul…ils vocifèrent et s’attaquent au véhicule de police
Face à la furie des riverains, un autre groupe des manifestants rusent, débarquent et se font passer pour des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) de la police qui, selon eux, opèrent en parfaite intelligence avec les limiers de Yeumbeul. Une subtile manière de tirer leurs camarades de lutte de la mauvaise passe. Les éléments de la brigade de recherches du commissariat de Yeumbeul arrivent sur les lieux, s’affairent autour des pneus en feu et tentent de les éteindre. Mais, les manifestants se braquent et engagent l’épreuve de force avec les flics opérant en civil. Qui font un repli stratégique, sur instructions du commissaire Diouf, reviennent à la charge, avec du renfort de leurs collègues de la brigade du corps urbain, et dispersent la foule de récalcitrants à coups de gaz lacrymogènes. Mais, au moment de repartir, ils se font attaquer par des manifestants de l’opposition, qui profèrent des invectives, continuent de vociférer des slogans hostiles contre Macky et s’attaquent à la fourgonnette de police.
Les militants de Bës Du Ñakk, accusés de diriger les troupes de combat…Le talibé d’un dignitaire mouride cité aussi
Les flics identifient les meneurs de troupes de combat de rue, notamment deux militants de Bës Du Ñakk, A. Diagne et A. Diop, et les interpellent. L’un d’entre eux a eu de graves blessures et s’est fait évacuer par les sapeurs-pompiers à l’hôpital de Pikine pour des soins. Mais, à sa sortie d’hôpital, il a été cueilli par les limiers, qui l’attendaient au portail, avant d’être conduit à la police pour une audition, malgré le bras sous plâtre. A. Sow, prof d’anglais à l’école privée Mame Arame de Yeumbeul Asecna, a été aussi interpellé et mis aux arrêts. Le talibé d’un marabout Mbacké-Mbacké est accusé d’avoir tenté de se dresser contre les agents de police dans l’exercice de leurs fonctions. Plusieurs riverains témoins de la scène ont enfoncé les mis en cause, mais se sont gardés de déposer sur procès-verbal devant les enquêteurs.
Les mis en cause déférés au parquet hier
Après la mesure de garde à vue, A. Diagne et son condisciple et camarade de Bës Du Ñakk, A. Diop, et le prof d’anglais, A. Sow, ont été présentés, hier, devant le procureur de la République de Pikine /Guédiawaye pour association de malfaiteurs, incendie volontaire sur la voie publique, trouble à l’ordre public, entrave à agents de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions, voies de fait et usurpation de fonction.
Vieux Père NDIAYE
Bës du Niakk commet un avocat, Oumar Sarr et Aminata Nguirane activés pour faire libérer les personnes arrêtées
Outre l’intervention vaine du grand dignitaire mouride, en vue de tirer d’affaire son talibé A. Sow, professeur d’anglais à l’école Mame Arame de Yeumbeul Asecna, d’autres actions semblables ont été discrètement menées au niveau de la formation politique de «Bës Du Ñakk», histoire de voler au secours de leurs deux camarades arrêtés par la police de Yeumbeul. D’après nos informations, vérifiées à bonne source, le secrétaire général national adjoint du Pds, Oumar Sarr et la présidente du mouvement «Horizon 2019 ak Karim», Aminata Nguirane, ont engagé des démarches pour extirper les mis en cause des griffes de la justice. Quand ils ont appris l’arrestation des jeunes, ils ont tenté de faire le déplacement au commissariat de police, histoire de s’enquérir des motifs d’arrestation et tenter éventuellement d’intercéder en faveur des deux manifestants de l’opposition. Du fait de l’heure tardive, ils ont câblé le chef de service de la police. Mais l’officier de police judiciaire a rejeté, de manière diplomatique, l’offre d’intercession et fait appliquer les dispositions du code pénal contre les deux jeunes. M. Sarr et Mme Nguirane ont téléphoné au commissaire Diouf pour intervenir, sans succès. De son côté, le parti Bës Du Niakk n’est pas resté les bras croisés. La formation politique dirigée par Serigne Mansour Sy Djamil a commis un avocat pour assurer la défense des intérêts des mis en cause. L’avocat s’est d’ailleurs rendu au commissariat de police de Yeumbeul pour assister les deux militants de Bës Du Niakk.
V. P. NDIAYE
GUÉRILLA AVORTEE DES JEUNES DE L’OPPOSITION SCINDES EN DEUX
La 1ère bande devait d’incendier et piller, la seconde était chargée de filmer la scène en direct sur YouTube
Après le fiasco de la vaste opération combinée des combats de rue des jeunes de l’opposition, des voix parmi eux se sont élevées pour tirer sur l’attitude de certains de leurs camarades et décrier le non-respect du planning. «Il était convenu de scinder les bandes en deux entités à vocation différente. Un plan d’attaque et de déroulement des opérations de vandalisme et de mise à feu des bâtiments publics a été clairement défini», ont confié nos informateurs. Et de poursuivre : «la première bande était chargée de mener les opérations en incendiant et en pillant, tandis que la seconde devait filmer les scènes en direct sur YouTube. Mais, par manque de coordination, toutes les opérations ont foiré», ont-ils laissé entendre.
V. P. NDIAYE