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Nouvelles infrastructures sportives au Sénégal: Position géographique, coûts, atouts et inconvénients



Nouvelles infrastructures sportives au Sénégal: Position géographique, coûts, atouts et inconvénients

 
Papa Malick Dièye et Papa Oumar Ba sont tous deux managers sportifs. L’un est le directeur de Dream sport management, structure de gestion de carrière de sportif, d’accompagnement de club dans la gestion et le management ainsi que la gestion des infrastructures sportives, l’autre est formateur spécialisé dans les textes et règlements Fifa. Ils ont apprécié l’initiative de l’Etat du Sénégal de se lancer dans la construction des infrastructures sportives. Cependant, ils soutiennent qu’il y a des inconvénients liés à leurs emplacements mais aussi que les coûts parfois dépassent les normes.
 
 
Situation géographique 
 
«Développer une nouvelle ville de Diamniadio était un des objectifs du chef de l’Etat», avance Malick Dièye. Et de poursuivre : «créer le stade olympique à Diamniadio peut désengorger Dakar, donc c’est une bonne position. Mais cela reste aussi un handicap du moment que pour le football et pour le basket, l’ensemble des clubs, je dirais 90%, ne sont pas dans ces environs. Donc ça va constituer un déplacement très important et sans accompagnement, ils vont avoir beaucoup de problèmes. Pour la lutte, ils sont confrontés à des difficultés d’accompagnement, notamment dans l’organisation et la sécurité». De son côté, Papa Omar Ba aussi parle d’«aspects liés à l’accessibilité et à la proximité». Ba explique : «on sait tous que la configuration de Dakar ne facilite pas les choses sur ce point. L’Arène nationale située à Pikine est au cœur de l’agglomération dakaroise. Elle est accessible de toutes les zones d’habitation de Dakar. En revanche, pour Dakar Arena, le site est non seulement éloigné de Dakar, mais pire encore, il n’est pas desservi par les transports en commun. La pertinence de ce projet ne se discute pas, mais il est handicapé par l’éloignement des grands centres urbains et surtout l’absence de moyen de transport pour y accéder».
 
Coûts des infrastructures
 
Le coût des infrastructures reste «exorbitant» pour Malick Dièye. Cependant, il soutient que «même si le coût reste excessif», il est important de «voir les conditions de réalisation et les atouts. Mais, si on fait la comparaison avec les autres pays, les autres infrastructures dédiées au football en général, le coût peut sembler très exorbitant. Particulièrement pour le stade olympique, quand on nous parle de centaine de milliards, alors que, pour certains pays qui ont des infrastructures similaires, on n’a pas encore atteint la moitié de ce montant. Bien vrai que c’est très utile et important, mais notre pays gagnerait à étudier les coûts pour chaque joyau». De l’avis de Papa Omar Ba, «la nécessité de disposer de ces infrastructures n’est pas discutable ; néanmoins, il faut dire que le lancement de ce genre de projet doit être le fruit de réflexions et d’études en ce qui concerne son impact, ses retombées, sa configuration, sa durabilité etc.» Il poursuit : «c’est à partir de ce processus que doit naitre le type d’infrastructure à mettre en place et par ricochet son coût. Si ces différentes étapes ont été respectées et exécutées de manière professionnelle, pour moi, la question du coût n’est plus un objet de débat, car c’est cette infrastructure qui coûte tel prix qui est le plus efficient pour le Sénégal», martèle le manager.
 
 
Pas de compétition nationale à Dakar Arena
 
 
Dakar Arena reçoit peu de compétitions, surtout nationales. Malick Dièye l’explique par les difficultés de transport, mais aussi de finances pour les clubs qui pour la plupart n’en ont pas les moyens. «La fédération devait y organiser quelques matchs de championnat. Mais ça risque d’être très couteux pour les clubs, vu qu’ils ne reçoivent pas de subvention de la part de l’Etat ni de la part de la Fsbb. Si une tierce personne doit s’occuper des finances de son club, payer les salaires, les regroupements et autres, en plus devoir débourser pour aller jouer à Dakar Arena, ça va être compliqué. Voilà pourquoi le choix du lieu doit être réfléchi. Maintenant, le mal est déjà fait, on a déjà construit et investi de l’argent, il faudra qu’on y organise, sinon ce sera un joyau vide de sens», avise-t-il. Son collègue manager, pour sa part, soutient qu’il faut éviter la surutilisation de ces nouvelles infrastructures. «Il est souhaitable que cette infrastructure soit utilisée pour les activités pour lesquelles elle a été conçue. Néanmoins, il faut éviter une surutilisation qui va accélérer son obsolescence, mais aussi elle ne doit pas être un éléphant blanc. On doit y organiser un nombre raisonnable de matchs du championnat et les finales de coupe, afin de permettre à nos joueuses et joueurs de se familiariser avec cet outil», confie Ba.
 
Investir sur Demba Diop et Léopold Sédar Senghor avec le prix du stade Sénégal
 
Le coût du Stade Olympique de Diamniadio pourrait servir à retaper les stades Demba Diop et LSS, selon Pape Malick Dièye. «Il ne s’agit pas tout de suite de vouloir construire un stade de 50 ou 60.000 places, on peut construire plusieurs stades de haut niveau de 15.000 places, vu que notre championnat ne draine pas beaucoup de monde. Quand il y avait match à Demba Diop, les week-ends, le stade était au moins rempli de monde. Les supporters se déplaçaient pour voir les matchs. Si aujourd’hui les stades sont à Diamniadio, les mêmes problèmes de déplacement vont se poser avec l’équipe nationale. Pour le championnat déjà, ça pose des problèmes aux clubs de Dakar (NGB, Jaraaf ou Gorée) de devoir faire le déplacement au stade Ndiarème, de Mbao ou Guédiawaye», lance-t-il avant de poursuivre : «on aimerait que les acteurs du sport soient davantage consultés. Investir sur Demba Diop ou LSS aurait été le choix le plus judicieux, parce que Demba Diop reste une plaque tournante du sport sénégalais». Contrairement à Malick, Papa Omar pense que ce stade n’est pas de trop pour Dakar. «Les stades Demba Diop et Léopold Sédar Senghor ne sont plus adaptés, au vu des normes internationales. Ils ont besoin d’être refaits totalement. Par conséquent, le temps de les reconstruire, nous avons besoin d’un stade aux normes internationales pour abriter les matches internationaux du Sénégal», indique-t-il. Ensuite, «je ne pense que ce troisième grand stade soit de trop à Dakar, car si nous avons l’ambition d’abriter une compétition comme la Can, nous serons obligés de disposer de deux stades de bonne capacité à Dakar. Je trouve plus pertinente cette démarche qui consiste à construire un nouveau stade de dernière génération et après d’engager la reconstruction des stades Demba Diop et Léopold Sédar Senghor», argue-t-il. 
 
Lat Dior, nouvelle maison du foot sénégalais
 
Quand un stade est homologué par la Caf, ça veut dire qu’il peut accueillir des compétitions internationales, c’est l’avis des deux spécialistes. «Malgré que ça reste des impairs, le stade Lat Dior est néanmoins capable de recevoir les matchs. Ça fait encore revenir la position géographique. Tous ces stades régionaux peuvent être homologués par la Caf si on y met les moyens et les conditions nécessaires qui ne sont pas du tout difficiles. Il faut juste consulter les bonnes personnes pour mettre en valeur ces stades», a dit Malick Dièye. «Le stade Lat Dior comme les stades Demba Diop et Léopold Sédar Senghor sont dépassés et ne sont plus en adéquation avec les normes des stades de football du 21ème siècle, mais ce stade est aujourd’hui au Sénégal celui qui se rapproche le plus des normes internationales», tranche Pape Omar Ba. «Évidemment que l’équipe nationale du Sénégal doit disposer d’une infrastructure aux normes internationales au Sénégal pour s’y produire, mais elle doit se contenter du stade Lat Dior en attendant d’avoir le stade digne de son standing. Pour ce qui est de l’homologation par la Caf, c’est en partie due au fait que c’est le seul stade valable au Sénégal et que la Caf est consciente qu’elle ne peut le suspendre au risque de nous obliger à aller jouer à l’extérieur. Mais ceci ne sera pas le cas avec la Fifa, qui sera moins souple pour l’homologation des stades devant abriter les matchs qualificatifs de la Coupe du monde Qatar 2022», renseigne-t-il.
 
Les stades régionaux
 
L’état des stades régionaux laisse carrément à désirer, selon Pape Malick et Papa Omar. Le premier soutient que c’est un problème de marché. «Même au niveau de Dakar, c’est le même problème. On a confié certainement le marché aux mêmes personnes. On n’a pas valorisé la concurrence. On n’a pas permis aux autres entreprises de s’y investir. Force est de croire que c’est la même personne, c’est de la responsabilité de l’Etat. Ces constructions ne sont pas à la hauteur de nos attentes. Je peux vous assurer que la construction de stade de haut niveau ne peut pas générer autant de fonds qu’on le pense», crache Malick Dièye. Pape Omar Ba, lui, déclare que «l’écrasante majorité des stades régionaux sont dans un état lamentable. Tout est détruit et rien ne fonctionne. On est surtout frappé par le manque d’hygiène des lieux et des toilettes. Pourtant ces stades ont à leur tête des directeurs, dont on se demande s’ils voient l’état délabré des stades qu’ils gèrent», il rajoute : «certes, il y a un manque de budget pour l’entretien, néanmoins les directeurs doivent pouvoir imaginer des solutions pour générer des ressources afin d’entretenir les installations, ne serait-ce que les vestiaires, les toilettes et la propreté des lieux». 
 
 


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