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Nouveau gouvernement, suppression de la Primature, sa mise à l'écart, dauphinat...: Youssou Touré crache ses vérités



Nouveau gouvernement, suppression de la Primature, sa mise à l'écart, dauphinat...: Youssou Touré crache ses vérités
 
Le Premier gouvernement de Macky II n’a pas fini de faire l’objet de commentaires. Membre fondateur de l’Apr, Youssou Touré pense que le Président pouvait mieux faire. Sur la suppression du poste de Premier ministre, l’éviction de plusieurs membres de l’Apr du gouvernement au profit des nouveaux venus, ses relations avec la première dame, Youssou Touré dit ses vérités.
 
Les Echos : Le président de la République vient de mettre en place son premier gouvernement, sans nombre de personnalités connues de l’Apr. Que vous inspirent les options de Macky Sall ?
 
Youssou Touré :  Je crois que le Président a préféré prendre personnellement en charge certaines questions, parce que la gestion d’un pays est une lourde responsabilité. Mais, il faut reconnaître quand même que beaucoup d’efforts ont été consentis par le Président et son équipe. On félicite le président de la République et l’excellent Premier ministre Boun Abdallah Dionne qui ont abattu un excellent travail. Le mérite revient aux Sénégalaises et aux Sénégalais. C’est vrai que le remaniement a suscité pas mal d’interrogations, ce qui est tout à fait normal et naturel. Le Président a pris sur lui d’opérer des ruptures fondamentales. Il a préféré faire appel à des camarades qui ont des compétences avérées pour prendre en charge certaines questions, bien que nous aurions quand même préféré qu’à chaque fois il y ait des passerelles à partir desquelles on pourra, nous autres aussi, donner notre propre point de vue, parce que la perfection n’est pas de ce monde.
 
 
 
Qu’entendez-vous par des passerelles ?
 
Ceux qui ont adhéré à la philosophie du Président Macky Sall depuis très longtemps, on leur doit quand même un minimum de respect. Si l’Apr est devenue ce qu’elle est, si le Président Macky Sall en est arrivé à ce stade, au-delà de son mérite, c’est parce qu’il y avait des combattants autour de lui. Je suis d’accord qu’il y ait gouvernement restreint, mais quand même, on ne doit pas oublier qu’avant tout cela, il y avait des femmes et des hommes qui étaient là. Des gens qui montaient au créneau à chaque fois. Nous étions là. Ce n’est pas une question de poste ou de nomination, mais nous y avons cru quand personne n’y croyait. Dès le départ, nous nous sommes battus, nous l’avons accompagné dans des moments extrêmement difficiles. Nous avons traversé des moments extrêmement durs. Ceux qui viennent d’arriver, on leur ouvre grandement les portes, mais qu’on n’oublie pas que l’Apr, c’est d’abord ceux qui étaient là quand rien n’était évident.
 
 
 
Trouvez-vous qu’il y a de l’iniquité dans le choix des hommes ?
 
Ce n’est pas facile de trancher ce débat. Les compétences ne sont pas les mêmes. Ceux qui se sont battus dès le départ, qui ont cru en cette voie que le Président Macky Sall avait tracée, sont encore là et ils sont aussi compétents. Ils étaient là hier, et ils sont là aujourd’hui. Il faut les associer. En ce qui nous concerne, ce que nous avions à faire ; nous l’avons fait. La balle maintenant est dans le camp du président de la République. Il a estimé qu’il a besoin d’hommes et de femmes dans tel ou tel autre domaine pour prendre en charge certaines questions, il n’y a aucun problème. Dans tous les cas, on est là. On n’est pas mécontent. Nous étions là bien avant l’existence de l’Apr et inchallah, nous serons encore là s’il plait à Dieu.
 
 
Quel commentaire vous inspire la suppression du poste de Premier ministre ?
 
C’est une option du président de la République. En tout cas, nous les félicitons tous. Surtout, surtout et j’insiste là-dessus, l’excellent Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne. Voilà un homme qui a consenti beaucoup de sacrifices. Un homme qui a beaucoup encaissé pour imposer le président Macky Sall. Il est à féliciter ! Le Premier ministre, franchement a beaucoup de mérite. Voilà quelqu’un qui a beaucoup souffert. Son engagement a été total. C’est vrai qu’un gouvernement sans Premier ministre est une option. Mais dans tous les cas, le Pm Mahammed Boun Abdallah Dionne a agréablement surpris les Sénégalais. Il était infatigable, malgré des fois des contraintes de santé et autres. Il s’est sacrifié pour le parti. Même le peu dont il disposait à travers les fonds de la Primature, il le partageait avec tout le monde. 
 
 
A vous entendre, le Président Sall doit donc maintenir le poste de Premier ministre. Non ?
 
C’est mon option. On ne peut rien lui reprocher. Il a été de tous les combats. Il a été de toutes les batailles, si difficiles soient-elles. Il nous a beaucoup apporté. Je ne verse pas dans le griotisme, mais c’est cela la réalité. J’aurai préféré que le poste de Premier ministre soit maintenu pour une plus grande cohésion, une lisibilité de l’action politique du président de la République. C’est vraiment dommage.
 
 
 
Certains croient que c’est pour taire les ambitions des uns et des autres, empêcher qu’on parle de dauphinat…
 
Il n’y a pas de dauphinat ni d’ambitions à taire. L’homme de façon naturelle développe des ambitions. Ce qui est tout à fait normal. Il y a des ambitions, mais les ambitions se heurtent souvent à une certaine réalité. De mon point de vue, il méritait quand même d’être maintenu à ce poste pour une plus grande lisibilité de l’action politique.
 
 
Mais Dionne n’est pas le seul à faire les frais des nouvelles options de Macky Sall. Il y a d’autres personnalités émérites de l’Apr qui ont aussi quitté le gouvernement…
 
Certes nous avons besoin de tout le monde pour bâtir ce pays, mais il y a des normes à respecter. Personne n’ignore tous les sacrifices, les combats que les uns et les autres ont menés autour du candidat Macky Sall entre 2009 et 2012. C’est nous qui étions là. Nous avons toujours accompagné le Président Macky Sall. Je crois qu’il faut tenir compte de tout cela. Nous nous sommes battus les mains nues. Si j’étais en face du Président Macky Sall, je lui aurais demandé de maintenir le poste de Premier ministre, parce que c’est ça que les Sénégalais connaissent. Sa nouvelle option embrouille même l’esprit.
 
 
Justement, depuis combien de temps que vous n’avez pas parlé au président de la République ?
 
Pour parler au président de la République, il le faut le voir  (Rire). Il y a une certaine catégorie de personnes ou de responsables, pour être beaucoup plus courtois, qui peuvent aller diner ou en tout cas partager le repas avec le Président ; moi, j’ai eu dans le passé à en bénéficier, mais depuis lors, nous sommes totalement laissés en rade. Et ce n’est pas Youssou Touré qui va courir derrière qui que ce soit. Je ne vais courir derrière personne ! Nous nous sommes battus et nous avons beaucoup de mérite. Maintenant, Dieu va trancher.
 
 
Vous avez certainement eu vent du coup de gueule de Mame Boye Diao…
 
Oui j’ai suivi. C’est vrai qu’on remercie le Président Macky Sall, mais quand même, nous ne sommes pas là aussi pour le décor. Nous avons des compétences, si insignifiantes soient-elles. Il faut qu’on pense à Massamba, à Mademba, à Youssou Touré et d’autres qui ont dit niet à Wade. Ce que je dis là, c’est vérifiable. On m’a appelé au palais à 00h 30, il y avait Babacar Mbaye Ngaraf, Babacar Gaye, Khaly Seck est encore là, Zakaria Diaw est encore là…. Le Président Wade qui est très généreux m’a demandé de venir adhérer (au Pds) et de prendre en charge les enseignants du Pds. Il y avait une enveloppe de 70 millions. Plus un papier pour un terrain… j’ai décliné. Pourtant, quand je déclinais l’offre, on m’avait sorti de la maison où j’étais en location. Parce que je n’arrivais plus à payer. Mais nous sommes restés digne. Il faut que les uns et les autres comprennent que, s’ils sont à certaines stations, c’est qu’il y a eu des gens qui ont semé les graines de cette belle moisson. Nous aimons bien le président de la République, nous l’aimons bien, mais nous avons aussi notre dignité.
 
 
Qu’en est-il de vos relations avec la Première dame Marième Faye Sall, dont-on dit que vous étiez très proche ?
 
La Première dame, il faut quand même lui reconnaître une qualité : elle est extrêmement généreuse. Elle a consenti beaucoup de sacrifices. Nous étions ensemble dans l’opposition. Elle m’a toujours estimé. Mais Youssou Touré aussi, c’est Youssou Touré. Quand j’ai une idée dans la tête, je la fais circuler. J’ai toujours collaboré avec le Président Macky Sall et la Première dame. Mais nous sommes tous des êtres humains. Si je donne un point de vue qui n’est pas tellement apprécié au palais, je n’y peux rien. On ne peut pas toujours courber l’échine. Courir derrière Massamba ou Mademba…moi, en tout cas ce n’est pas l’éducation que j’ai reçue.
 
 
 
Est-ce que depuis lors la Première dame a cherché à vous recevoir. Ou c’est vous qui avez préféré rester dans votre coin ? 
 
 
La Première dame, c’est la Première dame du Sénégal. Je ne suis pas dans mon coin ; on m’a laissé dans mon coin. Ce n’est pas moi qui suis dans mon coin…Vous croyez, qu’entre au palais qui veut ? Non ! Il faut montrer patte blanche avant d’entrer au palais. Ce n’est pas Youssou Touré qui va se ridiculiser. Je ne vais jamais me ridiculiser par rapport à quoi que ce soit. Quand j’ai adhéré à l’Apr, on m’a relevé de mes fonctions. On m’a agressé physiquement ; on m’insultait tous les jours, mais j’ai fait face. Aujourd’hui, les mêmes principes à partir desquels je me suis battu, sont là. Je n’accepterai de m’agenouiller devant qui que ce soit. Quand je dois m’agenouiller, c’est pour prier Dieu ; pas un être humain.
 
 
Bénéficiez-vous toujours des avantages dus à votre rang de ministre ?
 
En tout cas, le président de la République a été très constant dans sa démarche. Très honnête et très loyal. La politique, c’est la politique…le Réseau des enseignants a connu pas mal de problèmes, de difficultés et de petits soubresauts, mais il m’a toujours fait confiance. Il a toujours dit que le coordonnateur du Réseau des enseignants jusqu’en 2019, c’est Youssou Touré. Il a toujours été ferme sur ses principes et je le remercie pour cela. 
 
 
 
 
 
Que vous inspirent les changements à la tête de certains départements comme celui du ministère des Finances ?
 
De façon globale, la gestion d’un pays obéit à des paramètres importants. Des gens qui ont 24 maisons, 25 maisons par-ci par-là. Franchement, l’argent circule à flot à partir de certains trucs, ça pose problème. Quand on voit certains responsables de haut niveau qui se tapent des maisons, des maisons et des maisons, cela pose problème. Pourtant, c’est à crédit que j’ai acheté cette maison. Je l’ai acheté à 65 millions et j’ai payé de mon salaire. Je n’ai pas reçu un seul franc du Président ou de la Première dame ou de qui que ce soit. C’est avec mes revenus que j’ai acheté cette maison. J’ai payé pendant longtemps, pour pouvoir être propriétaire. Je crois donc fondamentalement qu’il y a des richesses qui posent problème. Actuellement, dans certaines zones, on a même dépassé la pauvreté, c’est la misère maintenant. Que pendant ce temps, il y ait de hauts responsables qui se tapent des immeubles par-ci, par-là, alors que le peuple souffre, en tout cas, moi, ça ne m’agrée pas. Partout on nous parle des inspecteurs des domaines et des impôts etc. Il va falloir commencer à faire des enquêtes pour voir les biens de ce pays. Ceux qui ont ces biens là, ils les tirent d’où ? 25 ou 30 maisons, tu iras sous terre et tu feras face à Abdou Diambar.
 
Madou MBODJ
 
 
 
 
 


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