Venu présenter le projet de loi portant statut des réfugiés et apatrides, le garde des Sceaux s’est fait lui aussi entraîner dans le débat sur l’homosexualité. Il a consacré son temps de parole à répondre à Abdou Mbacké Dolly.Répondant ainsi à l’interpellation concernant le nombre de réfugiés au Sénégal, le ministre de la Justicea livré en réponse les statistiques de 2017. Donc au 31 décembre de cette année, le Sénégal en était à 14.655 réfugiés dont7508 femmes et 7147 hommes. Pour l’asile, nous avons 3353 dont 1237 femmes et 2116 hommes.
«Même quand on parle d’agriculteur ou de culture, les gens cherchent à ramener le sujet»
Me Malick Sall de préciser qu’il n’est guère impressionné. «J’ai été attentif auxdiscussions et je suis particulièrement heureux de ce que j’ai entendu. je suis rassuré de savoir que la majorité des représentants du peuple savent faire la différence entre ceux qui provoquent et ceux qui promeuvent», déclare-t-il avant d’enchaîner :«nous avons entendu des accusations qui n’avaient rien à voir avec ce dont nous parlions. Cela s’appelle du lobbying.Je suis un avocat d’affaire, et dans ce métier, le système de lobby est extrêmement important. Il s’agit de promouvoir ou de défendre une causepour qu’elle soit acceptée par une population donnée. Nous sommes dans ce cas de figure avec l’homosexualité. Mêmequand on parle d’agriculteur ou de culture, les gens cherchent à ramener le sujet, de sorte qu’il devient banal.Ce procédé sert à faire intégrer à une population un fait qu'elle n’a jamais accepté, mais à force de répétition, elle finit pat adhérer à l’idée», fait savoir le ministre de la Justice.
Nd. kh. DIOUF