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Me Augustin Senghor: "j'estime et affirme, de par mon cursus, mon vécu et mon expérience, être celui qui peut fédérer la Caf"



Me Augustin Senghor: "j'estime et affirme, de par mon cursus, mon vécu et mon expérience, être celui qui peut fédérer la Caf"

 
Les différents prétendants au poste de président de la Confédération africaine de football sont officiellement connus. Ahmad Ahmad, le président sortant qui a été le premier à annoncer sa candidature, au début du mois de novembre, a été rejoint par 4 autres personnalités du football continental, Il s’agit du Mauritanien Ahmed Yahya, du Sud-Africain Patrick Motsepe, de l’Ivoirien Jacques Anouma et enfin du Sénégalais Augustin Senghor. Le président de la Fédération sénégalaise de football a tenu à faire sa déclaration publique, hier, face à la presse de son pays, au siège de l’institution. Me Augustin Senghor soutient qu’il est l’homme qu’il faut, avec son cursus et son vécu, pour voler au secours de la Caf. L’élection est prévue le 12 mars 2021.
 
 
«Convaincre que nous pouvons être cet homme de changement»
 
«Ma candidature a eu un cheminement particulier. C’est une expression de volonté très forte, mais aussi cela résulte des actes de confiance qui ont été posés par des collègues présidents, membres du Comité exécutif de la Caf, mais aussi par beaucoup d’acteurs. Je me suis dit qu’il est temps d’y aller, convaincu d’avoir le soutien du monde du football, des dirigeants influents des fédérations. Je peux comptabiliser à ce jour une quinzaine de fédérations qui m’ont directement exprimé leur volonté de me voir candidat. Ma candidature ayant été déposée, nous nous sommes conformés aux textes avec le nombre de candidatures nécessaires pour cela. Aujourd’hui, deux pays ont soutenu le Sénégal en plus de mon pays pour pouvoir déposer ma candidature le 12 novembre dernier. Ce qui est important dans une course électorale, ce n'est pas le nombre de voix qu’on a au départ mais plutôt celui qu’on a à l’arrivée. C’est à nous de convaincre déjà les sceptiques, mais surtout de convaincre le monde du football africain que nous pouvons être cet homme de changement. L’autre défi est là, nous allons travailler de façon méticuleuse et sereine à concevoir le programme, qui, nous en sommes sûrs, sera celui qui sera adopté par la grande majorité des fédérations d’Afrique. Surtout une fois mis en œuvre, il permettra à la Caf de faire ce bond qualitatif que tout le monde attend, que ce soit les Africains et le monde du football entier».
 
«Ce n’est pas forcément la personne qui dirige l’instance qui compte, mais plutôt son équipe»
 
«J’avais estimé que si le président Ahmad Ahmad était candidat, je ne le serais pas. La raison première et qui me tient à cœur, c’est la loyauté. J’avais dit qu’on ne peut pas être dans une équipe, travailler avec son président, qu’il nous écoute et nous associe, qu’il ait fait un mandat et qu’il veuille se représenter et qu’on se mette en face de lui. La deuxième raison tient à l’intérêt général : c’est le souci d’une certaine stabilité. Je pense qu’on s'est rendu compte que ces quatre dernières années ont été très difficiles et qu'il a fallu stabiliser la maison. Aujourd’hui, la Caf est en train de revenir au calme. Si le président et l’équipe qui est en place peuvent continuer, ça permettrait quelque part de réaliser le vœu de tous les Africains, puisqu’en réalité, ce n’est pas forcément la personne qui dirige l’instance qui compte, mais plutôt son équipe et le travail qu’ils font à l’intérieur. La troisième est la continuité. On ne peut pas oublier que très souvent, on a reproché au président Hayatou sa durabilité à la tête de la Caf. Mais on s’est rendu compte que c’est ainsi qu’il a pu faire faire des avancées à la Caf et il a pu réaliser beaucoup de choses. J’estimais aussi que le président Ahmad devait avoir cette chance-là après avoir expérimenté un premier mandat. A la suite de 28 ans de règne du président Hayatou, on lui donne le temps déjà de capitaliser ce qu’il a appris dans ce premier mandat et continuer à œuvrer pour le développement harmonieux du football africain. Le président Ahmad est déjà dans l’histoire, parce que c’est avec lui que ce changement est intervenu. Et je pense que ces raisons-là m'ont poussé à me présenter. Ce qui a changé, ce sont les difficultés que traverse la Caf. Gouverner, c’est intégrer le risque. Aujourd’hui, il y a une procédure de la commission de la Fifa qui concerne notre président en activité. Après échange et concertation avec les membres du Comité exécutif et le président Ahmad lui-même, il s’est avéré qu’il serait nécessaire qu’on prenne le minimum de précaution face à des risques.»
 
«Mes pairs ont considéré que j’étais l’homme qui peut redresser la situation de la Caf»
 
«Le management actuel repose sur l’identification des risques et la capacité à pouvoir être dans la précaution pour les contourner. Et quand ce changement est intervenu dans l’esprit de tous les membres du Comité exécutif et beaucoup d’acteurs et l’esprit du président Ahmad, des voix se sont élevées pour dire que dans cette situation, parmi les membres qui sont là, je suis celui qui remplit à leur avis les conditions pour pourvoir aller dans ces élections et pouvoir les gagner. Une chose est de gagner les élections, l'autre est de satisfaire les espoirs qui ont été placés dans votre élection. Mes pairs ont considéré que j’étais l’homme qui peut redresser la situation de la Caf qui est loin d’être achevée.»
 
«J’estime et j’affirme, de par mon cursus, mon vécu et mon expérience, être celui qui peut fédérer la Caf» 
 
«Sur cinq candidats, nous avons trois de l’Afrique de l’Ouest. Les candidats sont des voisins et des frères pour certains. Jacques Anouma, on a cheminé ensemble à la Caf. C’est notre ainé, il était en recul ces dernières années, il a décidé d'y aller et pratiquement pour beaucoup de raisons qui sont liées à l’incertitude. L’autre, c’est un jeune frère avec qui j’ai partagé beaucoup de choses. Il y a quelques jours, il était à Dakar pour le match. J’ai été mandaté soit par la Fifa ou la Caf à chacune de ces élections pour superviser. Lui-même est venu à Dakar superviser lors de nos dernières élections. Ma perception de ces candidatures est peut-être la raison d’un besoin. L’Afrique de l’Ouest n’a jamais eu à présider au destin de la Caf. Il y a une envie de cette sous-région de pouvoir être portée à la tête de cette instance, pouvoir montrer que la vitalité que l’on constate sur le terrain de notre sous-région est transcrite au niveau de notre management. Autant nous avons été performants dans les terrains, autant nous pouvons transférer cette compétence au niveau de la Caf pour changer les choses. Nous sommes des adversaires, mais pas des ennemis. On se parle, nous avons gardé le contact. Des élections, c’est aussi de la stratégie. Quand Anouma a déposé sa candidature, je fais partie des premiers à lui avoir parlé en toute ouverture. Quand à Ahmad Yahya, nous avons partagé les mêmes réunions de la Caf pour décider de qui devait aller à cette élection. Il a choisi d’y aller, c’est son droit. Il a quelque chose à apporter. J’estime et j’affirme, de par mon cursus et mon vécu et mon expérience, je pense être celui qui peut fédérer beaucoup d’associations autour de la Caf pour que ce que nous avons toujours constaté ne puisse être de rigueur lors de la prochaine mandature. C’est à la croisée des chemins, si nous ne parvenons pas à redresser cette Caf, les lendemains du football africain s seront menacés. Je ferai tout pour convaincre mes amis, mes frères pour qu’ils puissent se joindre à moi pour qu’on puisse mener cette action. Je pense que ça sera sur mon leadership. Pour le candidat ’’milliardaire’’, il n’a pas de grande expérience et de vécu de management au plus niveau des affaires du football. Cette expérience est importante. C’est la candidature surprise de ces élections. Je m'inquiète pour lui, à chaque fois qu’on fait référence à lui, on dit le milliardaire. Il ne s’agit pas d’une course au milliard mais de gérer et d’organiser une activité, l’une des plus utilisées dans le monde et en Afrique. Au-delà d’avoir des moyens, certes c’est important pour une campagne, mais ce que nous attendons, ce n’est pas quelqu’un qui gagne les élections, mais quelqu’un qui redresse la Caf.»
 
«Cette affaire est nationale. Nous nous donnerons les moyens pour mobiliser les fonds nécessaires pour aller en campagne»
 
«Le Sénégalais a toujours été capable de faire preuve d'ingéniosité et de solidarité pour atteindre son objectif. Cette affaire est nationale. Nous nous donnerons les moyens les plus légaux possibles pour mobiliser les fonds nécessaires pour aller en campagne. Si je n'ai pas le soutien des autorités sénégalaises, je ne vais jamais me présenter.  Aller compétir pour être président de la Caf est tellement important que c'est aussi bien pour le continent que pour notre pays. Ça serait suicidaire et idéaliste d’y aller seul quelle que soit l’appréciation positive qu’on peut avoir partout en Afrique, ça ne suffirait pas. Ayant le soutien de mon pays, qui doit être institutionnel. Le football concerne d’abord l'État avant même les acteurs ; cela se gagne certainement dans les bureaux des fédérations, dans les bureaux des chefs d’Etat, mais également dans les bureaux des comités olympiques et en dernier lieu cela se gagne par une nation. Augustin Senghor ne va pas en son nom propre, mais il va au nom du Sénégal.» 
LES ECHOS


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