Entre Moustapha Cissé Lô et Abdou Mbow, qui l’a remplacé au poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale, rien ne changera. Une vieille amitié les lie. Joint au téléphone dans la soirée, Moustapha Cissé Lô, actuellement très souffrant, souhaite à Abdou Mbow de réussir dans ses nouvelles missions ainsi qu’à tout le bureau.
Les Echos : Président Moustapha Cissé Lô, vous avez été remplacé par le député Abdou Mbow. Mais au lieu de vous plaindre, certains disent que vous avez même béni le bureau. Est-ce cela ?
Moustapha Cissé Lo : Je confirme cela ; j’ai déjà fait un texte dans ce sens. Je bénis le nouveau bureau; je prie également pour eux.
Et pour ce qui est de votre remplacement par Abdou Mbow ?
Je prie pour lui. C’est mon jeune frère, c’est mon ami. Nous avons créé le parti ensemble. Abdou, c’est mon ami, c’est mon jeune frère.
Vous pensez qu’il sera à la hauteur de la mission ?
En tout cas, je prie pour lui. Je le soutiens aussi. Chaque fois qu’il aura besoin de mon conseil, il l’aura en tant que député. Tout comme ceux qui sont dans le bureau aussi. En tant que député, ils peuvent avoir besoin de mes conseils. Je pense que je suis député ; je suis élu. Je ne suis pas vice-président de l’Assemblée nationale, mais je suis député. Donc vraiment, de par la loi, je dois soutenir le bureau. Donc, je bénis, je prie pour le bureau pour qu’ils puissent réussir et je remercie aussi le Président parce que j’ai été huit ans dans le bureau : cinq ans comme 2e vice-président et trois (3) ans comme premier vice-président ; doublé de président du Parlement de la Cedeao. Donc, j’ai dépensé beaucoup d’énergie.
Est-ce que quelque part vous ne nourrissez pas de regrets avec ce qui s’est passé ce matin ? Un bureau sans Moustapha Cissé Lô ?
Non, je ne regrette rien. Je n’étais pas demandeur à rester dans le bureau. Je ne peux pas expliquer ce qui se passe parce que depuis quelque temps, vous n’êtes pas sans savoir que ça n’allait pas entre Moustapha Cissé Lô et le bureau. Parce que j’ai une autre lecture de ce que devrait être la gestion de l’Assemblée nationale. Je n’ai donc aucun regret. Comme nous sommes une équipe, je ne peux pas jouer le rôle de premier vice-président, écarté de la gestion et rester à ce poste. Je suis écarté depuis quelque temps. Je ne veux pas entrer dans des détails et de toutes les façons, mes concitoyens m’avaient accordé leur confiance. Ils m’ont soutenu pendant huit ans ; par devoir vraiment je dois les remercier et les soutenir.
Et pour ce qui est de vos relations actuelles avec le président de la République et président de l’Apr ?
Je n’ai pas de problèmes avec le président de la République. Aucun problème. J’ai des problèmes avec les gens du parti. Ce n’est pas avec le Président. Le Président, nous n’avons aucun problème. C’est pour cela que je l’ai remercié plus haut. Il y a deux ou trois jours, le Président a envoyé un de ses ministres venir me voir pendant le Magal. Je n’ai pas de problèmes avec le Président ; j’ai des problèmes avec des gens du parti.
Maintenez-vous toujours vos ambitions pour la ville de Dakar ?
Je ne suis pas en très bonne santé pour pouvoir me prononcer sur cette question. Parce que depuis quelques mois, je suis malade. Depuis le mois de juillet, je suis malade. Je ne peux pas parler d’ambitions parce que «balaa nga ni naam nefa». Pour Dakar, actuellement, je ne peux pas en parler. Il me sera difficile de parler d’ambitions politiques, alors que je suis encore malade. Les seules ambitions que j’ai, pour le moment, c’est de retrouver ma santé. C’est ce que je demande au bon Dieu.
Quel commentaire vous inspire l’affaire Aliou Dembourou Sow ?
Je ne peux pas faire de commentaire sur ça, parce que Aliou, c’est mon jeune frère. Je ne peux pas commenter ses positions. C’est un jeune frère que je respecte et il me respecte beaucoup. Je ne veux pas commenter ses déclarations.
Madou MBODJ
Les Echos : Président Moustapha Cissé Lô, vous avez été remplacé par le député Abdou Mbow. Mais au lieu de vous plaindre, certains disent que vous avez même béni le bureau. Est-ce cela ?
Moustapha Cissé Lo : Je confirme cela ; j’ai déjà fait un texte dans ce sens. Je bénis le nouveau bureau; je prie également pour eux.
Et pour ce qui est de votre remplacement par Abdou Mbow ?
Je prie pour lui. C’est mon jeune frère, c’est mon ami. Nous avons créé le parti ensemble. Abdou, c’est mon ami, c’est mon jeune frère.
Vous pensez qu’il sera à la hauteur de la mission ?
En tout cas, je prie pour lui. Je le soutiens aussi. Chaque fois qu’il aura besoin de mon conseil, il l’aura en tant que député. Tout comme ceux qui sont dans le bureau aussi. En tant que député, ils peuvent avoir besoin de mes conseils. Je pense que je suis député ; je suis élu. Je ne suis pas vice-président de l’Assemblée nationale, mais je suis député. Donc vraiment, de par la loi, je dois soutenir le bureau. Donc, je bénis, je prie pour le bureau pour qu’ils puissent réussir et je remercie aussi le Président parce que j’ai été huit ans dans le bureau : cinq ans comme 2e vice-président et trois (3) ans comme premier vice-président ; doublé de président du Parlement de la Cedeao. Donc, j’ai dépensé beaucoup d’énergie.
Est-ce que quelque part vous ne nourrissez pas de regrets avec ce qui s’est passé ce matin ? Un bureau sans Moustapha Cissé Lô ?
Non, je ne regrette rien. Je n’étais pas demandeur à rester dans le bureau. Je ne peux pas expliquer ce qui se passe parce que depuis quelque temps, vous n’êtes pas sans savoir que ça n’allait pas entre Moustapha Cissé Lô et le bureau. Parce que j’ai une autre lecture de ce que devrait être la gestion de l’Assemblée nationale. Je n’ai donc aucun regret. Comme nous sommes une équipe, je ne peux pas jouer le rôle de premier vice-président, écarté de la gestion et rester à ce poste. Je suis écarté depuis quelque temps. Je ne veux pas entrer dans des détails et de toutes les façons, mes concitoyens m’avaient accordé leur confiance. Ils m’ont soutenu pendant huit ans ; par devoir vraiment je dois les remercier et les soutenir.
Et pour ce qui est de vos relations actuelles avec le président de la République et président de l’Apr ?
Je n’ai pas de problèmes avec le président de la République. Aucun problème. J’ai des problèmes avec les gens du parti. Ce n’est pas avec le Président. Le Président, nous n’avons aucun problème. C’est pour cela que je l’ai remercié plus haut. Il y a deux ou trois jours, le Président a envoyé un de ses ministres venir me voir pendant le Magal. Je n’ai pas de problèmes avec le Président ; j’ai des problèmes avec des gens du parti.
Maintenez-vous toujours vos ambitions pour la ville de Dakar ?
Je ne suis pas en très bonne santé pour pouvoir me prononcer sur cette question. Parce que depuis quelques mois, je suis malade. Depuis le mois de juillet, je suis malade. Je ne peux pas parler d’ambitions parce que «balaa nga ni naam nefa». Pour Dakar, actuellement, je ne peux pas en parler. Il me sera difficile de parler d’ambitions politiques, alors que je suis encore malade. Les seules ambitions que j’ai, pour le moment, c’est de retrouver ma santé. C’est ce que je demande au bon Dieu.
Quel commentaire vous inspire l’affaire Aliou Dembourou Sow ?
Je ne peux pas faire de commentaire sur ça, parce que Aliou, c’est mon jeune frère. Je ne peux pas commenter ses positions. C’est un jeune frère que je respecte et il me respecte beaucoup. Je ne veux pas commenter ses déclarations.
Madou MBODJ