C’est la descente aux enfers pour Moustapha Cissé Lô. Après la commission de discipline qui l’a exclu de l’Apr, hier, c’était au tour du groupe parlementaire de la majorité de lui fermer ses portes. Ouvrant ainsi son remplacement au poste de vice-président de l’Assemblée nationale.
Comme «Les Echos» le révélait en exclusivité dans son édition d’hier, la disgrâce se poursuit pour Moustapha Cissé Lô. Après son exclusion de l’Apr et celle attendue du bureau de l’Assemblée nationale, où il occupe le poste de premier vice-président, les députés de la majorité ont pris hier les devants, en l’expulsant de leur groupe. «Le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar de l’Assemblée nationale, groupe politique composé de toutes les forces de la majorité présidentielle, sous le leadership lucide de Son Excellence Monsieur Macky Sall, président de la coalition, adhère totalement et s’approprie sans réserve le communiqué rendu public le lundi 6 juillet 2020 par le Bureau de l’Assemblée nationale», ont fait savoir Aymérou Gningue et Cie. Qui ajoutent que «le groupe prend acte de la décision unanime de la commission de discipline de l’Alliance pour la République (Apr) d’exclure définitivement Monsieur Moustapha Cissé Lo du parti». Et «en conséquence, clament-ils, Monsieur Moustapha Cissé Lô n’appartient plus au groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar». Devant perdre son poste de vice-président (il a d’ailleurs annoncé dès le début qu’il allait démissionner), Moustapha Cissé Lô renié par son groupe parlementaire, ne sera plus que simple député. En effet, il peut être dépouillé de responsabilités, mais pas de son mandat de député, du moment qu’il n’a pas démissionné de son parti. Selon l’article 60, alinéa 4 de la Constitution : «Tout député qui démissionne de son parti en cours de législature est automatiquement déchu de son mandat. Il est remplacé dans les conditions déterminées par une loi organique». Et la loi organique portant Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, en son article 7 stipule que «Tout député peut se démettre de ses fonctions. Tout député qui démissionne de son parti en cours de législature est automatiquement déchu de son mandat». Sauf que là, Cissé Lô n’a pas démissionné. Et même s’il l’avait fait, il faudrait qu’il le notifie au président de l’Assemblée nationale, pour que celle-ci puisse le faire remplacer.
Ndèye Khady D. Fall
Comme «Les Echos» le révélait en exclusivité dans son édition d’hier, la disgrâce se poursuit pour Moustapha Cissé Lô. Après son exclusion de l’Apr et celle attendue du bureau de l’Assemblée nationale, où il occupe le poste de premier vice-président, les députés de la majorité ont pris hier les devants, en l’expulsant de leur groupe. «Le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar de l’Assemblée nationale, groupe politique composé de toutes les forces de la majorité présidentielle, sous le leadership lucide de Son Excellence Monsieur Macky Sall, président de la coalition, adhère totalement et s’approprie sans réserve le communiqué rendu public le lundi 6 juillet 2020 par le Bureau de l’Assemblée nationale», ont fait savoir Aymérou Gningue et Cie. Qui ajoutent que «le groupe prend acte de la décision unanime de la commission de discipline de l’Alliance pour la République (Apr) d’exclure définitivement Monsieur Moustapha Cissé Lo du parti». Et «en conséquence, clament-ils, Monsieur Moustapha Cissé Lô n’appartient plus au groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar». Devant perdre son poste de vice-président (il a d’ailleurs annoncé dès le début qu’il allait démissionner), Moustapha Cissé Lô renié par son groupe parlementaire, ne sera plus que simple député. En effet, il peut être dépouillé de responsabilités, mais pas de son mandat de député, du moment qu’il n’a pas démissionné de son parti. Selon l’article 60, alinéa 4 de la Constitution : «Tout député qui démissionne de son parti en cours de législature est automatiquement déchu de son mandat. Il est remplacé dans les conditions déterminées par une loi organique». Et la loi organique portant Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, en son article 7 stipule que «Tout député peut se démettre de ses fonctions. Tout député qui démissionne de son parti en cours de législature est automatiquement déchu de son mandat». Sauf que là, Cissé Lô n’a pas démissionné. Et même s’il l’avait fait, il faudrait qu’il le notifie au président de l’Assemblée nationale, pour que celle-ci puisse le faire remplacer.
Ndèye Khady D. Fall