La saison touristique de cette année n’a pas fourni l’espoir escompté par les acteurs du secteur. En effet, hôteliers comme artisans déplorent la léthargie du tourisme et pointent d’un doigt accusateur Racine Sy qui, selon eux, «est à l’origine de toutes leurs souffrances».
Nonobstant les assurances et les promesses fournies par les autorités étatiques lors de leur passage au Cap Skirring, le tourisme bat de l’aile dans ce site balnéaire. C’est l’avis des acteurs du secteur. Jadis très fréquenté par les étrangers, aujourd’hui, le taux de fréquentation baisse d’année en année, au grand dam des bailleurs qui y ont investi toute leur fortune.
Face à cette situation, les hôteliers et les artisans, désemparés, s’inquiètent de la rareté des touristes, mais aussi de l’état dans lequel se trouve le site balnéaire de Cap Skirring. «Depuis 2008, le tourisme recule dans la station balnéaire de Cap Skirring. Parce que le ciel casamançais n’est pas libéré pour les gros porteurs qui peuvent, par des vols directs, acheminer des touristes au Cap Skirring sans passer par Dakar», constate Lamine Biaye.
Le porte-parole des artisans du village artisanal de déplorer la fermeture de certains hôtels par Racine Sy. «En 2012, le Président Macky Sall avait promis l’ouverture de tous les hôtels fermés. Mais, ce que nous avons constaté, c’est qu’il y a plus d’hôtels fermés qu’avant», indique M. Biaye. Qui déplore : «Racine Sy a fermé ses hôtels et jusqu’à présent, personne ne s’est prononcé là-dessus, comme si, ce dernier était un intouchable».
Revenant sur la promesse du président de la République pour l’amnistie fiscale dans le secteur touristique en Casamance, Lamine Biaye souligne mordicus que «celle-ci n’a pas réussi à booster le tourisme au Cap Skirring».
«Avant l’arrivée du Président Sall, il y avait 3 hôtels fermés, aujourd’hui, on est à 6»
Face à cette situation, M. Biaye parle de l’incompétence des autorités qui, selon lui, n’ont jusqu’à présent pas trouvé des solutions pour développer ce secteur vital, très grand pourvoyeur d’emplois dans la région de Ziguinchor.
«Avant l’arrivée du Président Sall, il y avait trois hôtels fermés, aujourd’hui, on est à six. Autre chose, les visas biométriques qui ont été imposés aux touristes a participé à la mort du tourisme au Cap. Depuis lors, beaucoup de touristes ont boudé la destination Cap Skirring. Et, ils ne sont plus revenus jusqu’à présent, même si ces visas n’existent plus», rappelle Lamine Biaye, acteur touristique et membre du bureau du village artisanal de Cap.
«Nous sommes dans des difficultés horribles. Pendant la basse saison, comme d’habitude, nous recevons des touristes espagnols, mais maintenant, ils arrivent en petit nombre. C’est inquiétant pour nous qui travaillons dans le secteur. Aujourd’hui, avec cette situation, nous ne gagnons rien, alors qu’on est des pères et mères de famille qui ont investi des fortunes dans l’espoir de gagner quelque chose. Mais, tel n’est pas le cas», laissent entendre M. Biaye et ses collègues.
Qui poursuivent : «nous sommes vraiment inquiets pour notre avenir et celui du tourisme au Cap Skirring. Car, déjà, il y a certains bailleurs qui ont plié bagages et sont rentrés chez eux. En cause, le tourisme ne donne plus satisfaction, les clients sont de plus en plus rares», déplorent ces acteurs du secteur touristiques de Cap Skirring.
Ahmet COLY
Nonobstant les assurances et les promesses fournies par les autorités étatiques lors de leur passage au Cap Skirring, le tourisme bat de l’aile dans ce site balnéaire. C’est l’avis des acteurs du secteur. Jadis très fréquenté par les étrangers, aujourd’hui, le taux de fréquentation baisse d’année en année, au grand dam des bailleurs qui y ont investi toute leur fortune.
Face à cette situation, les hôteliers et les artisans, désemparés, s’inquiètent de la rareté des touristes, mais aussi de l’état dans lequel se trouve le site balnéaire de Cap Skirring. «Depuis 2008, le tourisme recule dans la station balnéaire de Cap Skirring. Parce que le ciel casamançais n’est pas libéré pour les gros porteurs qui peuvent, par des vols directs, acheminer des touristes au Cap Skirring sans passer par Dakar», constate Lamine Biaye.
Le porte-parole des artisans du village artisanal de déplorer la fermeture de certains hôtels par Racine Sy. «En 2012, le Président Macky Sall avait promis l’ouverture de tous les hôtels fermés. Mais, ce que nous avons constaté, c’est qu’il y a plus d’hôtels fermés qu’avant», indique M. Biaye. Qui déplore : «Racine Sy a fermé ses hôtels et jusqu’à présent, personne ne s’est prononcé là-dessus, comme si, ce dernier était un intouchable».
Revenant sur la promesse du président de la République pour l’amnistie fiscale dans le secteur touristique en Casamance, Lamine Biaye souligne mordicus que «celle-ci n’a pas réussi à booster le tourisme au Cap Skirring».
«Avant l’arrivée du Président Sall, il y avait 3 hôtels fermés, aujourd’hui, on est à 6»
Face à cette situation, M. Biaye parle de l’incompétence des autorités qui, selon lui, n’ont jusqu’à présent pas trouvé des solutions pour développer ce secteur vital, très grand pourvoyeur d’emplois dans la région de Ziguinchor.
«Avant l’arrivée du Président Sall, il y avait trois hôtels fermés, aujourd’hui, on est à six. Autre chose, les visas biométriques qui ont été imposés aux touristes a participé à la mort du tourisme au Cap. Depuis lors, beaucoup de touristes ont boudé la destination Cap Skirring. Et, ils ne sont plus revenus jusqu’à présent, même si ces visas n’existent plus», rappelle Lamine Biaye, acteur touristique et membre du bureau du village artisanal de Cap.
«Nous sommes dans des difficultés horribles. Pendant la basse saison, comme d’habitude, nous recevons des touristes espagnols, mais maintenant, ils arrivent en petit nombre. C’est inquiétant pour nous qui travaillons dans le secteur. Aujourd’hui, avec cette situation, nous ne gagnons rien, alors qu’on est des pères et mères de famille qui ont investi des fortunes dans l’espoir de gagner quelque chose. Mais, tel n’est pas le cas», laissent entendre M. Biaye et ses collègues.
Qui poursuivent : «nous sommes vraiment inquiets pour notre avenir et celui du tourisme au Cap Skirring. Car, déjà, il y a certains bailleurs qui ont plié bagages et sont rentrés chez eux. En cause, le tourisme ne donne plus satisfaction, les clients sont de plus en plus rares», déplorent ces acteurs du secteur touristiques de Cap Skirring.
Ahmet COLY