Il faut renforcer les mesures de lutte contre le coronavirus, quitte à confiner totalement les zones les plus touchées. C’est la conviction des syndicalistes de la santé. Qui trouvent que la prise de mesures même radicales, pour stopper la pandémie, est d’autant plus nécessaire que là où les grandes puissances sont débordées, ce ne sont pas nos quelques lits, respirateurs et réanimateurs qui permettront de s’en sortir facilement si la situation empirait.
«Il sera trop tard, s'il faut attendre le millième cas (nous en avions hier 334) pour la radicalisation du laborieux combat que le comité de gestion de l'épidémie mène depuis l'apparition au Sénégal du premier cas avec des fortunes diverses à l'analyse des résultats obtenus». L’alerte est des syndicats du secteur de la santé réunis autour de la plate-forme And Gueusseum. Devant la «montée du péril» avec la multiplication des cas communautaires, et face à des populations qui arrivent difficilement à appréhender le danger que constitue l'éclatement viral du Covid-19 aux conséquences incommensurables, And Gueusseum «recommande vivement de passer à la vitesse supérieure en confinant les habitants de toutes les zones infestées et en rendant obligatoire le port du masque». En outre, Mballo Dia Thiam et Cie invitent les comités régionaux de gestion de l'épidémie à veiller à la protection du personnel de santé, notamment en respectant «l'exigence d'une décontamination rigoureuse des ambulances et corbillards et la protection de leurs occupants (chauffeurs et accompagnateurs) potentiels vecteurs de la maladie». Sur un autre plan, Mballo Dia Thiam et ses camarades appellent à concentrer les efforts et énergies et à corriger, par la sensibilisation et autres, les faiblesses comportementales qui risqueraient de donner au Covid-19 un caractère endémique et une dangereuse flambée. Cela est d’autant plus important pour eux que «là où les grandes puissances (Usa, Chine, Italie, France, Espagne etc.) se sont écroulées devant la déferlante meurtrière Covid-19, ce ne sont pas quelques lits de réanimation, quelques respirateurs avec très peu de spécialistes en réanimation que le Sénégal s'en tirerait facilement».
Mbaye THIANDOUM
«Il sera trop tard, s'il faut attendre le millième cas (nous en avions hier 334) pour la radicalisation du laborieux combat que le comité de gestion de l'épidémie mène depuis l'apparition au Sénégal du premier cas avec des fortunes diverses à l'analyse des résultats obtenus». L’alerte est des syndicats du secteur de la santé réunis autour de la plate-forme And Gueusseum. Devant la «montée du péril» avec la multiplication des cas communautaires, et face à des populations qui arrivent difficilement à appréhender le danger que constitue l'éclatement viral du Covid-19 aux conséquences incommensurables, And Gueusseum «recommande vivement de passer à la vitesse supérieure en confinant les habitants de toutes les zones infestées et en rendant obligatoire le port du masque». En outre, Mballo Dia Thiam et Cie invitent les comités régionaux de gestion de l'épidémie à veiller à la protection du personnel de santé, notamment en respectant «l'exigence d'une décontamination rigoureuse des ambulances et corbillards et la protection de leurs occupants (chauffeurs et accompagnateurs) potentiels vecteurs de la maladie». Sur un autre plan, Mballo Dia Thiam et ses camarades appellent à concentrer les efforts et énergies et à corriger, par la sensibilisation et autres, les faiblesses comportementales qui risqueraient de donner au Covid-19 un caractère endémique et une dangereuse flambée. Cela est d’autant plus important pour eux que «là où les grandes puissances (Usa, Chine, Italie, France, Espagne etc.) se sont écroulées devant la déferlante meurtrière Covid-19, ce ne sont pas quelques lits de réanimation, quelques respirateurs avec très peu de spécialistes en réanimation que le Sénégal s'en tirerait facilement».
Mbaye THIANDOUM