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MEMORANDUM SUR LES EVENEMENTS DE FEVRIER MARS 2021: Le M2D livre sa part de vérité et accable Macky Sall



MEMORANDUM SUR LES EVENEMENTS DE FEVRIER MARS 2021: Le M2D livre sa part de vérité et accable Macky Sall
 
Après son grand rassemblement à Bignona, le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) a procédé hier à la présentation de son mémorandum sur les évènements qui ont secoué le pays durant les mois de février et mars 2021. Selon le Dr Cheikh Tidiane Dièye qui a commenté le document, ce mémorandum est un narratif qui vise à  rétablir la vérité et restituer les faits. C’est un document d’une cinquantaine de pages, avec une vingtaine rédigée en la mémoire des martyrs assassinés, blessés et mutilés, qui a été produit. Le M2D accuse ouvertement le Président Macky Sall et son régime d’être les principaux responsables de tout ce qui s’est passé.
 
 
Le Sénégal a frôlé le pire en mars dernier avec un lourd bilan de pertes en vies humaines, mais aussi de nombreux blessés, dans l’affaire Sonko/Adji Sarr. Après le gouvernement, le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) a établi un mémorandum pour revenir sur les tenants et les aboutissants de ces évènements. Pour eux, les manifestations de protestation férocement réprimées se sont déroulées sur l’étendue du territoire, causant au final la mort de 13 personnes et près de 600 blessés civils, entre le 3 et le 8 mars 2021. Aussi, ils jugent la sortie du Président Macky Sall  tardive. «Il aurait pu se prononcer sur cette malencontreuse situation dès le début, mais il a attendu le 8 mars. Et comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement du Sénégal a produit un mémorandum dans lequel il accuse nommément le député Ousmane Sonko d’être l’instigateur des faits ayant mené au soulèvement populaire et seul responsable des conséquences fâcheuses qui en ont découlées», déplore le MD2 qui qualifie cet affaire de complot d’Etat.
 
 
 
Macky Sall, un «tueur en série» d’opposants politiques
 
Selon le M2D, le Président Macky Sall avait très tôt annoncé, le 16 avril 2015, ses ambitions de liquider tous ses opposants en leur ôtant leur droit de s’opposer comme le leur garantit la constitution. Cheikh Tidiane Dièye et Cie offrent en exemple la liquidation politique de Karim Wade et Khalifa Sall. L’élimination de ces deux ténors de l’opposition et le ralliement de Idrissa Seck à la coalition du pouvoir font, d’après le M2D, de Ousmane Sonko une sérieuse entrave aux tentatives illégales et antidémocratiques de monarchisation du Sénégal par Macky Sall et son régime. Donc cette tentative de liquidation de Ousmane Sonko, farouche opposant, entre en droite ligne de l’accomplissement de ce dessein antidémocratique déroulé depuis 2012. Les conséquences tragiques qui en ont découlé sont donc de l’unique, pleine et entière responsabilité du Président Macky Sall», assure le M2D.
 
 
 
 La femme comme arme politique dans un scénario mal ficelé
 
Ce qui est plus déplorable dans cette histoire, soutient le porte-parole du mouvement, c’est l'arme utilisée par le régime pour éliminer le leader de Pastef. «La méthode utilisée pour en finir définitivement avec Ousmane Sonko est beaucoup plus pernicieuse. Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, on a utilisé le corps de la femme comme arme pour liquider un opposant gênant et tenter sans succès de diviser le pays en instrumentalisant les associations de défense des droits de la femme», déclare le M2D qui parle de scénario mal ficelé avec des fuites des procès-verbaux  qui ont vite mis en lumière un complot et compromis le funeste projet.
 
L’arrestation arbitraire à l’origine des manifestations
 
Pour le M2D, tout ce qui est arrivé est de la faute exclusive du Président Sall, puisque, malgré toutes les violations constatées et contestées de ses droits ; malgré également l’évidence du complot politique, Ousmane Sonko a accepté lucidement et librement de déférer à la convocation du Juge d’instruction du 8ème cabinet.  «Sonko, en déférant la convocation, a vu ses partisans et soutiens lui témoigner spontanément leur soutien en l’accompagnant sans qu’il ne l’ait demandé», témoigne le porte-parole du mouvement.
Le Président Macky Sall, au lieu de déchiffrer le message de la population, déplore le M2D, a préféré lui servir une répression aveugle et disproportionnée. «Rien que les volontaires du M2D ont établi une liste de plus de 60 blessés graves et 13 morts, âgés entre 12 et 35 ans. Un bref survol des certificats de genre de mort des victimes tombées du fait de la brutalité de la répression indique que la plupart des victimes ont été tuées par balles.
 
 
 
Une politique de terreur même avec la presse
 
Dans son mémorandum, le M2D est aussi revenu sur les attaques du régime contre la presse avec des signaux coupés de certaines télévisions.
En tout état de cause, les faits qui ont entouré les manifestations occasionnées par l’arrestation d’Ousmane Sonko rendent compte d’une politique de terreur menée par le gouvernement avec des arrestations arbitraires, préventives et ciblées de leaders d’opinion ou politiques ; la coupure des signaux de 2 chaînes de télévisions, Walfadjri et Sen Tv pour des raisons obscures et le recours  aux milices de la terreur. Le M2D a aussi déploré les langages de haine et les discours vindicatifs de certains membres de l’entourage du chef de l’Etat.
 
 
 
Responsabilités de l’Etat et recours juridictionnels
 
Pour le M2D, cette affaire aura confirmé la face hideuse et antidémocratique du régime de Macky Sall. «Le projet funeste a, certes, échoué, mais il a laissé son lot macabre de victimes assassinées par des éléments des services de sécurité et des milices du parti-Etat. Ces crimes ne doivent pas rester impunis et relèvent de la responsabilité pleine et entière du Président Macky Sall et des ministres concernés de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice, ainsi que des structures étatiques chargées du maintien de l’ordre, particulièrement dans les périodes de manifestations populaires dans la rue», renseigne le M2D qui a décidé de poursuivre leurs auteurs et leur commanditaire, l’État du Sénégal, devant les juridictions nationales, régionales et internationales.
 
 
 
Ndèye Khady DIOUF
 
 
 
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