Ousmane Sonko est formel. Les élections territoriales de janvier 2022 constituent des primaires pour la présidentielle de 2024. Selon le président de Pastef qui présidait un meeting organisé par la Jeunesse patriotique du Sénégal (Jps) de Ziguinchor, c’est le Président Macky Sall qui est l’adversaire, parce que ces élections constituent un prolongement de la présidentielle de 2019 qui lance la présidentielle de 2024.
Face à un parterre de partisans venus des quatre coins de la Casamance, Ousmane Sonko a donné une autre dimension aux joutes électorales du 23 janvier prochain. «Ces élections ne sont pas des élections locales mais plutôt des élections nationales. Ce ne sont pas les candidats qui seront là qui sont mes adversaires. Mon adversaire, c’est Macky Sall. C’est un prolongement de la présidentielle de 2019 qui lance la présidentielle de 2024. Les locales de 2022 déterminent la présidentielle de 2024. Ces élections ont deux enjeux : Dakar et Ziguinchor. Dakar parce que c’est la capitale et Ziguinchor parce que le chef de l’opposition est de Ziguinchor. Macky Sall dans sa tête, s’il gagne les deux villes, va déclarer sa candidature pour un 3ème mandat. Il va amener beaucoup d’argent à Ziguinchor pour essayer d’acheter les électeurs», soutient Ousmane Sonko, qui a déclaré sa candidatureà la mairie de Ziguinchor.
«Je veux être le maire de la Casamancepour une intercommunalité»
A ceux qui disent qu’il ne devait pas se présenter à des Locales, Ousmane Sonko répond : «je n’ai dépassé aucun niveau. En politique, il faut savoir sécuriser ce que tu as. Toute la Casamance réclame Sonko, si Sonko tourne le dos à la Casamance, c’est une forme de trahison. C’est pourquoi j’ai répondu à votre appel en attendant de répondre à l’appel de tous les Sénégalais», précise Ousmane Sonko qui embraye : «Ziguinchor soufflera une nouvelle ère avec un nouveau maire. Le pacte que je veux signer avec vous, c’est d’être le maire de la Casamance pour une intercommunalité. C’est-à-dire, gagner toutes les communes de la Casamance pour pouvoir les gérer en commun toutes. Le Ziguinchor dont je serai le maire, sera le Ziguinchor de tous les Sénégalais qui viendront de partout pour investir ici parce qu’il y a un potentiel énorme», fait-il savoir.
Le leader de Pastefde préciser tout de même : «je vais battre campagne sur l’étendue du territoire auprès des candidats de Yewwi Askan Wi. C’est pourquoi durant les 21 jours de campagne, je ne pourrai pas être ici. La ville de Ziguinchor n’est qu’un tremplin.»
«Je ne suis pas en discussion avec mon grand-frère Abdoulaye Baldé»
Ousmane Sonko a aussi tenu à faire des précisions sur les rumeurs qui circulent depuis quelque temps. «Personne ne peut me menacer, personne ne peut me corrompre, personne ne peut me faire transhumer. Je suis un leader national. Beaucoup de gens disent que je suis en discussion avec mon grand-frère Abdoulaye Baldé, il n’en est rien. Je ne discute avec personne, je n’ai reçu personne».
Pour apporter la preuve de ce qu’il dit, il a jeté des pierres dans le jardin de Abdoulaye Baldé. «Sur le plan culturel, le plan sportif et sur le plan sanitaire, il y a eu quelques réalisations, mais sur le plan environnement rien du tout, l’emploi des jeunes non plus. Sur le plan de l’éducation, malgré les promesses, il n’y a pas grand chose. Il a un bilan presque inexistant. C’est moins de 3% des promesses qui sont réalisés. Je sais que mon frère Abdoulaye Baldé n’est pas un mauvais maire. C’est l’Acte 3 de la décentralisation qui ne permet pas l’émergence d’acteurs politiques à partir des communes. C’est ce qui est à l’origine des problèmes de MackySall. Personne ne doit émerger à partir des collectivités territoriales. L’acte 3 est une fumisterie…», dénonce Ousmane Sonko qui annonce la publication prochaine d’un livre sur sa vision de la décentralisation.«Nous voulons démontrer aux Sénégalais qu’on peut faire des choses extraordinaires avec ou sans l’Etat central. On va l’expérimenter ici et on va réussir. Nous allons expérimenter notre vision en Casamance en attendant de le polariser sur tout le Sénégal en 2024. Nous avons discuté avec des bailleurs institutionnels et non institutionnels. Nous avons un programme pour mettre la première usine de traitement de déchets ici à Ziguinchor, avoir nos propres unités de fabrication de pavés, des programmes qui vont régler les problèmes écologiques. Je n’ai pas besoin de l’Etat mais de vous. C’est ça notre challenge … C’est un engagement citoyen sans faille que j’attends de vous», conclut Ousmane Sonko.
Le leader de Pastef dénonce les marchands de la mort
Le chef de file de Pastef a aussi rendu un hommage aux six jeunes victimes de mine au village de Kandiadiou. «Je m’adresse au président de la République en lui disant qu’on ne veut plus entendre des morts par mines en Casamance, des pertes en vies ici. Nous exigeons que l’Etat règle ce conflit. S’il est incompétent, qu’il laisse le peuple souverain le régler. Dès la semaine prochaine, je déposerai sur la table du gouvernement et à l’Assemblée nationale une question écrite sur cette question»,dit-il avant de dénoncer dans la foulée les gens qui vivent de la crise. «Ils ne veulent pas que ça se termine. Ces des marchands de la mort qui encaissent énormément d’argent. Si la paix s’installe, ils ne pourront plus vendre des armes, ils ne peuvent plus encaisser des valises d’argent», fait savoir Ousmane Sonko.
Revenant sur les guerres d’ambition au sein de Yewwiaskanwi, Ousmane Sonko appelle lesPastéfiens au calme et à la retenue. «Onavait 499 contestations sur 529 investitures. Nous avons pris nos responsabilités pour trancher et investir les choix du parti. Cesont les premières élections locales de notre jeune carrière en politique, resserrons les rangs. Je demande aux militants de la diaspora à chacund’accompagner sa commune», plaide-t-il.
Baye Modou SARR
Face à un parterre de partisans venus des quatre coins de la Casamance, Ousmane Sonko a donné une autre dimension aux joutes électorales du 23 janvier prochain. «Ces élections ne sont pas des élections locales mais plutôt des élections nationales. Ce ne sont pas les candidats qui seront là qui sont mes adversaires. Mon adversaire, c’est Macky Sall. C’est un prolongement de la présidentielle de 2019 qui lance la présidentielle de 2024. Les locales de 2022 déterminent la présidentielle de 2024. Ces élections ont deux enjeux : Dakar et Ziguinchor. Dakar parce que c’est la capitale et Ziguinchor parce que le chef de l’opposition est de Ziguinchor. Macky Sall dans sa tête, s’il gagne les deux villes, va déclarer sa candidature pour un 3ème mandat. Il va amener beaucoup d’argent à Ziguinchor pour essayer d’acheter les électeurs», soutient Ousmane Sonko, qui a déclaré sa candidatureà la mairie de Ziguinchor.
«Je veux être le maire de la Casamancepour une intercommunalité»
A ceux qui disent qu’il ne devait pas se présenter à des Locales, Ousmane Sonko répond : «je n’ai dépassé aucun niveau. En politique, il faut savoir sécuriser ce que tu as. Toute la Casamance réclame Sonko, si Sonko tourne le dos à la Casamance, c’est une forme de trahison. C’est pourquoi j’ai répondu à votre appel en attendant de répondre à l’appel de tous les Sénégalais», précise Ousmane Sonko qui embraye : «Ziguinchor soufflera une nouvelle ère avec un nouveau maire. Le pacte que je veux signer avec vous, c’est d’être le maire de la Casamance pour une intercommunalité. C’est-à-dire, gagner toutes les communes de la Casamance pour pouvoir les gérer en commun toutes. Le Ziguinchor dont je serai le maire, sera le Ziguinchor de tous les Sénégalais qui viendront de partout pour investir ici parce qu’il y a un potentiel énorme», fait-il savoir.
Le leader de Pastefde préciser tout de même : «je vais battre campagne sur l’étendue du territoire auprès des candidats de Yewwi Askan Wi. C’est pourquoi durant les 21 jours de campagne, je ne pourrai pas être ici. La ville de Ziguinchor n’est qu’un tremplin.»
«Je ne suis pas en discussion avec mon grand-frère Abdoulaye Baldé»
Ousmane Sonko a aussi tenu à faire des précisions sur les rumeurs qui circulent depuis quelque temps. «Personne ne peut me menacer, personne ne peut me corrompre, personne ne peut me faire transhumer. Je suis un leader national. Beaucoup de gens disent que je suis en discussion avec mon grand-frère Abdoulaye Baldé, il n’en est rien. Je ne discute avec personne, je n’ai reçu personne».
Pour apporter la preuve de ce qu’il dit, il a jeté des pierres dans le jardin de Abdoulaye Baldé. «Sur le plan culturel, le plan sportif et sur le plan sanitaire, il y a eu quelques réalisations, mais sur le plan environnement rien du tout, l’emploi des jeunes non plus. Sur le plan de l’éducation, malgré les promesses, il n’y a pas grand chose. Il a un bilan presque inexistant. C’est moins de 3% des promesses qui sont réalisés. Je sais que mon frère Abdoulaye Baldé n’est pas un mauvais maire. C’est l’Acte 3 de la décentralisation qui ne permet pas l’émergence d’acteurs politiques à partir des communes. C’est ce qui est à l’origine des problèmes de MackySall. Personne ne doit émerger à partir des collectivités territoriales. L’acte 3 est une fumisterie…», dénonce Ousmane Sonko qui annonce la publication prochaine d’un livre sur sa vision de la décentralisation.«Nous voulons démontrer aux Sénégalais qu’on peut faire des choses extraordinaires avec ou sans l’Etat central. On va l’expérimenter ici et on va réussir. Nous allons expérimenter notre vision en Casamance en attendant de le polariser sur tout le Sénégal en 2024. Nous avons discuté avec des bailleurs institutionnels et non institutionnels. Nous avons un programme pour mettre la première usine de traitement de déchets ici à Ziguinchor, avoir nos propres unités de fabrication de pavés, des programmes qui vont régler les problèmes écologiques. Je n’ai pas besoin de l’Etat mais de vous. C’est ça notre challenge … C’est un engagement citoyen sans faille que j’attends de vous», conclut Ousmane Sonko.
Le leader de Pastef dénonce les marchands de la mort
Le chef de file de Pastef a aussi rendu un hommage aux six jeunes victimes de mine au village de Kandiadiou. «Je m’adresse au président de la République en lui disant qu’on ne veut plus entendre des morts par mines en Casamance, des pertes en vies ici. Nous exigeons que l’Etat règle ce conflit. S’il est incompétent, qu’il laisse le peuple souverain le régler. Dès la semaine prochaine, je déposerai sur la table du gouvernement et à l’Assemblée nationale une question écrite sur cette question»,dit-il avant de dénoncer dans la foulée les gens qui vivent de la crise. «Ils ne veulent pas que ça se termine. Ces des marchands de la mort qui encaissent énormément d’argent. Si la paix s’installe, ils ne pourront plus vendre des armes, ils ne peuvent plus encaisser des valises d’argent», fait savoir Ousmane Sonko.
Revenant sur les guerres d’ambition au sein de Yewwiaskanwi, Ousmane Sonko appelle lesPastéfiens au calme et à la retenue. «Onavait 499 contestations sur 529 investitures. Nous avons pris nos responsabilités pour trancher et investir les choix du parti. Cesont les premières élections locales de notre jeune carrière en politique, resserrons les rangs. Je demande aux militants de la diaspora à chacund’accompagner sa commune», plaide-t-il.
Baye Modou SARR