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MARIAGE HOMOSEXUEL A KAOLACK EN 2015 : Comment l’un des acteurs a fui le pays avant d’obtenir un statut de réfugié à Bruxelles



MARIAGE HOMOSEXUEL A KAOLACK EN 2015 : Comment l’un des acteurs a fui le pays avant d’obtenir un statut de réfugié à Bruxelles

 
Le conseil des contentieux étrangers de Bruxelles s’est penché sur le dossier d’un homme pas du tout méconnu des Sénégalais. L’on se remémore l’affaire du mariage des homosexuels en 2015 au lycée Ibrahima Diouf à Kaolack, dont l’un des acteurs a obtenu le statut de réfugié, avant hier à Bruxelles, après avoir conté sa longue péripétie. Même si dans un premier temps le statut lui a été refusé pour des réserves quant à la véracité des faits qu’il a narrés devant le juge, la Cour du conseil des contentieux lui a donné carte blanche pour résider en Belgique.
 
 
 
L’affaire était inédite, invraisemblable et incroyable. D’ailleurs, c’était un choc pour la société sénégalaise de savoir que la police et Jamra avait stoppé net des hommes qui célébraient le mariage entre deux hommes. 9 ans plus tard, l’un des principaux acteurs dont nous tairons le nom a été entendu par la Cour du conseil des contentieux des étrangers à Bruxelles. Ce, après un recours dirigé contre une décision de «refus du statut de réfugié et refus du statut de protection subsidiaire», prise par la Commissaire générale aux réfugiés et aux apatrides. Exposant les faits qui l’ont amené à demander un statut de réfugié, la Cour procède à la lecture des faits invoqués. «Vous êtes de nationalité sénégalaise, d’origine ethnique wolof et de confession musulmane. Vous êtes né le […] à Yeumbeul Sud, Sénégal. En 2000, vous rejoignez le daara Danda Fall. Vous y rencontrez un garçon dénommé [A.N.]. En 2003, à l’âge de 13 ans, vous commencez à imposer des rapports sexuels à [A.N] en lui faisant du chantage. La même année, le marabout du daara vous surprend tous les deux en train de vous embrasser. Alors qu’ils vous tabassent, vous parvenez à vous enfuir. Vous êtes cependant tous les deux rattrapés par les hommes du marabout. Vous êtes ligotés et torturés pendant des mois. Un jour, vous réussissez à vous défaire de vos cordes et à définitivement prendre la fuite avec [A.]. Le daara informe votre père de ce qui s’est passé. Ce dernier vous désavoue et vous êtes depuis rejeté par votre famille, sauf votre frère Pape Thiam et votre mère. Puisque votre père refuse votre retour à la maison, vous êtes confié à une amie de la famille qui habite Dakar», note l’arrêt.
Qui poursuit : «en 2004, pour une raison que vous ignorez, votre grand-frère [Ab.] vous confie à un daara situé à Pékess où vous demeurez pendant trois ans. En 2007, vous retournez à Dakar. En 2009, vous devenez bijoutier. En 2009, vous retrouvez [A.] et il devient à nouveau votre partenaire avec qui vous avez des relations sexuelles jusqu’en 2012. En 2013, alors que vous étiez simplement allongé avec [A.] sur son lit, un de ses colocataires vous aperçoit et vous insulte tous les deux d’homosexuels. Des gens qui étaient dans la rue débarquent et commencent à vous frapper. Vous recevez un coup de couteau dans la main. Vous prenez la fuite pour ensuite rentrer chez vous».
 
 
«La police m’a conseillé de quitter le pays…»
 
 
Poursuivant la lecture du récit de notre compatriote, la Cour s’arrête sur cette fameuse nuit du 28 décembre. «Le 24 décembre 2015, je suis invité à la mise en scène d’un mariage homosexuel au lycée Ibrahima Diouf à Kaolack. Mon rôle est d’amener des bijoux nécessaires à la cérémonie. Arrivé sur place, nous célébrons ledit mariage jusque 1 heure du matin où soudainement, des membres de l’association Jamra et des policiers débarquent. Je suis arrêté avec d’autres personnes. Il nous est reproché d’être homosexuels. La police appelle mon père et lui explique la situation. Mon père les autorise à me tuer», dit-il. Et d’ajouter : «le 28 décembre 2015, je suis déféré devant un juge qui me relâche finalement le lendemain par manque de preuve. La foule qui attend devant le parquet est déterminée à en découdre avec nous, c’est pourquoi la police nous conseille de quitter le pays puisqu’elle ne pourra pas assurer notre sécurité. Le 30 décembre 2015, je quitte illégalement le Sénégal en minibus pour le Maroc. Arrivé au Maroc, j’y suis resté pendant un an. Je rejoins ensuite l’Algérie pour une durée d’une semaine.  Par la suite, je suis allé en Libye pour y demeurer plus de quatre mois. Le 3 février 2017, je suis arrivé en Italie. Un mois plus tard, j’ai déposé une demande de protection internationale auprès des autorités italiennes. L’Italie a rejeté à deux reprises ma demande de protection. En août 2018, je suis arrivé en France».  Il poursuit son récit et confie qu’il a déposé une demande de protection internationale en France et de même en Allemagne en 2019. C’est le 10 octobre 2019, qu’il va arriver en Belgique. «Le 16 octobre 2019, j’introduis une demande de protection internationale auprès de l’Office des étrangers», conclut ainsi le Sénégalais.
Après débats et quelques réserves, le conseil du contentieux des étrangers a décidé de lui accorder le statut de réfugié.
 
Samba THIAM
 
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