Il y a eu une bonne anticipation dans la gestion de l’épidémie au Sénégal, 56 lits de réanimation ont été préparés dans le souci d’anticipation. Ces lits sont répartis dans différents structures à Dakar. En dehors de ces 56 lits disponibles, 40 autres sont en cours de mise à disposition au niveau des autres hôpitaux comme Le Dantec, l’hôpital de Grand-Yoff et l’hôpital de Pikine. Pour la question des respirateurs, Dr Bèye se veut rassurant. «La prise en charge de ces cas graves, même si la défaillance respiratoire est la première chose à constater, tous les malades n’ont pas besoin de respirateur. C’est une phase de prise en charge qui est assez longue», souligne-t-il. Malgré cela, beaucoup d’efforts ont été faits pour mettre à disposition des respirateurs. Au-delà de l’équipement, il y a les ressources humaines. A en croire Mamadou Diarro Bèye, nous avons tout le temps entendu qu’il n’y a pas beaucoup d’anesthésistes réanimateurs, mais au Sénégal, nous en avons 96, repartis dans les structures privées et publiques.
La particularité de cette maladie, c’est qu’elle est très contagieuse ; ce qui rend la prise en charge un peu difficile. A Saint-Louis et Kaolack, il y a des lits dédiés, à Thiès, c’est en cours et pour Diourbel, nous sommes dans la phase de réflexion. Selon Dr Bèye, même dans les autres salles, une surveillance continue est mise en place avec un appareil de monitorage et ils peuvent être oxygénés sur place. C’est dans ce cadre d’ailleurs que l’aggravation des deux cas a été notée.
Pour les demandes d’évacuation, Mamadou Diarro Bèye assure que ce n’est pas lié à un problème de disponibilité du plateau technique. Le service de réanimation de Fann remplit toutes les normes. «Ces rapatriements ont été demandés ; et c’est très courant en dehors de la maladie. Des centaines d’évacuations sanitaires sont faites sur demande des familles», affirme Dr Bèye qui attire encore une fois l’attention sur la dangerosité de la maladie. «Il se disait que le virus agit plus chez les personnes âgées, or j’ai été surpris d’apprendre qu’un nourrisson de 2 mois a succombé au Covid-19. Restons sur nos gardes, respectons les mesures de prévention et nous vaincrons le coronavirus», conseille-t-il.
Ndèye Khady D. FALL
La particularité de cette maladie, c’est qu’elle est très contagieuse ; ce qui rend la prise en charge un peu difficile. A Saint-Louis et Kaolack, il y a des lits dédiés, à Thiès, c’est en cours et pour Diourbel, nous sommes dans la phase de réflexion. Selon Dr Bèye, même dans les autres salles, une surveillance continue est mise en place avec un appareil de monitorage et ils peuvent être oxygénés sur place. C’est dans ce cadre d’ailleurs que l’aggravation des deux cas a été notée.
Pour les demandes d’évacuation, Mamadou Diarro Bèye assure que ce n’est pas lié à un problème de disponibilité du plateau technique. Le service de réanimation de Fann remplit toutes les normes. «Ces rapatriements ont été demandés ; et c’est très courant en dehors de la maladie. Des centaines d’évacuations sanitaires sont faites sur demande des familles», affirme Dr Bèye qui attire encore une fois l’attention sur la dangerosité de la maladie. «Il se disait que le virus agit plus chez les personnes âgées, or j’ai été surpris d’apprendre qu’un nourrisson de 2 mois a succombé au Covid-19. Restons sur nos gardes, respectons les mesures de prévention et nous vaincrons le coronavirus», conseille-t-il.
Ndèye Khady D. FALL