L’espoir porté par Guy Marius Sagna et ses proches sur la demande de liberté provisoire a été brisé, hier, par le Doyen des juges d’instruction. Comme nous l’écrivions dans notre édition d’hier, le magistrat instructeur a encore une fois rejeté la demande. Pour ce faire, il a soulevé trois arguments.
Guy Marius Sagna va prolonger son séjour carcéral. C’est ce qu’a décidé le Doyen des juges d’instruction qui a rendu hier une ordonnance de rejet, par rapport à la demande de mise en liberté provisoire déposée la semaine dernière. Des huit personnes qui ont été arrêtées lors de la manifestation contre la hausse du prix de l’électricité, seul le leader de Frapp/France Dégage garde toujours la prison. Pour la motivation de son ordonnance de refus, le juge Samba Sall a soulevé trois arguments qui correspondent à ceux développés par le Procureur de la République. Le premier motif évoqué par le magistrat instructeur, c’est le trouble à l’ordre public. Car, selon le juge, la sortie de Guy Marius Sagna de la prison va causer un trouble à l’ordre public. Le juge Samba Sall a également évoqué les faits graves. Il estime que le fait pour l’activiste de manifester devant les grilles du palais présidentiel en s’agrippant aux grilles du palais est très grave. C’est cela le geste de trop, si l’on en croit le magistrat instructeur Samba Sall.
Risque de réitération
Le troisième argument développé par le Doyen des juges pour rejeter la requête du leader de Frapp/France Dégage, c’est le risque de réitération. Le juge Samba Sall est ainsi certain qu’une fois le nez dehors, l’activiste ne va pas rester chez lui tranquillement et qu’il va donc revenir à la charge pour manifester devant les grilles du palais présidentiel. Toutes choses qui justifient, selon le magistrat instructeur, une ordonnance de refus.
Les avocats de Guy Marius Sagna repartent au combat
Pas du tout d’accord avec le Doyen des juges, les conseils de l’activiste se retroussent encore les manches. De concert, ils crient sur tous les toits que «le combat n’est pas fini» et qu’ils vont continuer jusqu’à ce que leur client hume l’air de la liberté. Mais les robes noires n’ont pas encore défini la suite à donner, s’il faut interjeter appel ou revenir à la charge devant le Doyen des juges. Mais, ce qui est très probable, c’est que la Cour de justice de la Cedeao sera saisie de cette question.
Inculpé et placé sous mandat de dépôt, pour avoir manifesté devant les grilles du palais présidentiel contre la hausse du prix de l’électricité, en fin novembre dernier, Guy Marius Sagna a fait 70 jours de prison. Mais le célèbre activiste n’est pas ébranlé par cet emprisonnement qu’il vit avec dignité et stoïcité.
Alassane DRAME
Guy Marius Sagna va prolonger son séjour carcéral. C’est ce qu’a décidé le Doyen des juges d’instruction qui a rendu hier une ordonnance de rejet, par rapport à la demande de mise en liberté provisoire déposée la semaine dernière. Des huit personnes qui ont été arrêtées lors de la manifestation contre la hausse du prix de l’électricité, seul le leader de Frapp/France Dégage garde toujours la prison. Pour la motivation de son ordonnance de refus, le juge Samba Sall a soulevé trois arguments qui correspondent à ceux développés par le Procureur de la République. Le premier motif évoqué par le magistrat instructeur, c’est le trouble à l’ordre public. Car, selon le juge, la sortie de Guy Marius Sagna de la prison va causer un trouble à l’ordre public. Le juge Samba Sall a également évoqué les faits graves. Il estime que le fait pour l’activiste de manifester devant les grilles du palais présidentiel en s’agrippant aux grilles du palais est très grave. C’est cela le geste de trop, si l’on en croit le magistrat instructeur Samba Sall.
Risque de réitération
Le troisième argument développé par le Doyen des juges pour rejeter la requête du leader de Frapp/France Dégage, c’est le risque de réitération. Le juge Samba Sall est ainsi certain qu’une fois le nez dehors, l’activiste ne va pas rester chez lui tranquillement et qu’il va donc revenir à la charge pour manifester devant les grilles du palais présidentiel. Toutes choses qui justifient, selon le magistrat instructeur, une ordonnance de refus.
Les avocats de Guy Marius Sagna repartent au combat
Pas du tout d’accord avec le Doyen des juges, les conseils de l’activiste se retroussent encore les manches. De concert, ils crient sur tous les toits que «le combat n’est pas fini» et qu’ils vont continuer jusqu’à ce que leur client hume l’air de la liberté. Mais les robes noires n’ont pas encore défini la suite à donner, s’il faut interjeter appel ou revenir à la charge devant le Doyen des juges. Mais, ce qui est très probable, c’est que la Cour de justice de la Cedeao sera saisie de cette question.
Inculpé et placé sous mandat de dépôt, pour avoir manifesté devant les grilles du palais présidentiel contre la hausse du prix de l’électricité, en fin novembre dernier, Guy Marius Sagna a fait 70 jours de prison. Mais le célèbre activiste n’est pas ébranlé par cet emprisonnement qu’il vit avec dignité et stoïcité.
Alassane DRAME