jotaay
jotaay

https://www.facebook.com/flyairsenegal
Le meilleur de l'info au sénégal
SERIGNE MANSOUR SY DJAMIL LANCE UN APPEL AU NOUVEAU REGIME : «Le dialogue est l’opportunité de la réconciliation et l’expérience est la base de tout» PUBLICATION DES RAPPORTS DES CORPS DE CONTRÔLE DE L’ETAT : Ibrahima Mbow veut en savoir davantage sur le contenu du rapport de la Centif NICOLAS NDIAYE, SG DE LA LD/MPT : «Il nous faut déjà penser à une alternative à ce régime de Pastef» TENSIONS DANS LE SECTEUR DE LA SANTÉ : La F2S dément la levée du mot d’ordre de rétention d’information et annonce une grande marche nationale le 28 janvier ACCUSATIONS DE BLANCHIMENT D’ARGENT CONTRE FARBA NGOM : L’Apr dénonce un acharnement politique, accuse Ousmane Sonko et appelle à la résistance ACCÈS, MAINTIEN DES FILLES À L’ÉCOLE POUR UN ÉPANOUISSENT DANS UN ENVIRONNEMENT SCOLAIRE SÛR, SÉCURE ET INCLUSIF : La Première dame Marie Khone Faye s’engage à bâtir un avenir rayonnant pour les filles INDEMNISATION DES VICTIMES DE FEVRIER 2021 A MARS 2024 : «Nay Ler» dit niet et soupçonne une «récompense des militants d’un parti politique avec l’argent du contribuable» CONTRÔLE DE LA CIRCULATION AÉRIENNE DU SÉNÉGAL : Les contrôleurs aériens préviennent du danger qui guette l'aviation Du Sénégal au Vatican : Serigne Modou Kara Mbacké porte le message de Bamba à l’international OUVERTURE DE LA SESSION ORDINAIRE DE LA VILLE DE DAKAR : Le conseil municipal se passe de Barthélemy Dias et lance les travaux pour le vote de son budget

Leurrer la jeunesse sénégalaise : le paradoxe d’une gouvernance en quête de souveraineté





Depuis l’avènement de ce nouveau régime, présenté comme celui de la rupture et de l’espoir pour une jeunesse qui représente plus de 70 % de la population, le constat est amer. Entre promesses non tenues et incohérences flagrantes, la politique de jeunesse actuelle ne fait qu’aggraver le sentiment d’abandon et d’exclusion d’une génération qui aurait dû être le moteur du développement national.

Aujourd’hui, des contrats de "déportation" de nos frères et sœurs, ces jeunes qui devraient bâtir notre pays, sont signés avec des puissances étrangères, sous les applaudissements du gouvernement. Ces décisions, loin d’être des solutions dignes, reflètent une fuite en avant et une gestion à courte vue des défis structurels auxquels le Sénégal fait face. Est-ce cela la rupture tant promise ? Exporter notre potentiel humain pour renforcer l’économie d’un autre continent, tout en délaissant les secteurs stratégiques nationaux comme l’agriculture et l’innovation ?

D’un côté, nous entendons des discours souverainistes clamant la protection des intérêts nationaux. De l’autre, nous assistons à un encouragement à l’exode massif de nos jeunes, dépeuplés de leurs rêves et contraints d’alimenter des industries étrangères. Cette politique est un échec cuisant, une trahison des principes mêmes de souveraineté.

La jeunesse sénégalaise n’est pas un problème à exporter, mais une richesse à cultiver. Les solutions existent : investir dans l’agriculture locale, encourager l’entrepreneuriat, améliorer les systèmes éducatifs pour répondre aux besoins du marché, et miser sur l’innovation. Mais au lieu de cela, ce régime persiste dans des pratiques archaïques, reproduisant les erreurs d’un passé qu’il prétendait dépasser.

Les émeutes qui ont précédé l’élection de ce régime étaient le cri de détresse d’une jeunesse désespérée. Ce même cri résonne encore aujourd’hui, mais il se heurte à un pouvoir sourd, davantage préoccupé par ses alliances stratégiques que par le bien-être de sa population.

Il est encore temps de changer de cap. Mais cela exige une vision politique claire et une véritable audace, loin des discours populistes et des décisions qui sacrifient notre avenir collectif.

La jeunesse sénégalaise mérite mieux qu’une politique d’exportation de ses forces vives. Elle réclame une opportunité réelle de contribuer au développement de son propre pays. Le Sénégal ne se construira pas sur les bases de la fuite de cerveaux ou de la dépendance extérieure. Il se construira sur l’investissement dans son peuple, dans sa jeunesse, dans son avenir.

Si rien ne change, ce régime risque de n’être qu’un autre chapitre décevant de notre histoire politique. La jeunesse mérite mieux. Le Sénégal mérite mieux.

Aliou Diop Badou, membre du Directoire National du parti des Libéraux et Démocrates/And Suqali, Responsable politique à Dagana.
Mail : badoudiop19891927@gmail.com


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution


LIVE RADIO


Assistance

Du mouron à se faire

Scories

NTJ

Cobaye

Africains

Lutteur Nouba

Mue verte

Magnanimité

Cocagne



SANTE

XEL DU DOY | HEMORROIDES ET TROUBLES DIGESTIFS

La dépression, une maladie encore méconnue qui touche 1,5% de la population sénégalaise

Hémorroïdes : la maladie taboue pour les jeunes avec des préjugés de connard qui stress et font mal au coeur !

TABAGISME : LES FUMEURS QUI ARRÊTENT LA CIGARETTE AVANT 40 ANS PEUVENT ESPÉRER VIVRE AUSSI LONGTEMPS QUE LES NON-FUMEURS

LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS À ZIGUINCHOR : 8 thermoablations et 802 coloscopies pratiquées avec 6 cas de suspension de cancers…