A y regarder de plus près, l’on se rend évidemment compte que Niangal ne s’était pas préparé à quitter le pouvoir en 2024. Et même que les derniers actes qu’il a posés en tant que chef de l’Etat questionnent sur sa frustration à devoir céder le fauteuil. Et au-delà des décrets pris à la va-vite, touchant nombre de secteurs et décriés par les tenants du nouveau pouvoir, c’est un décret qui n’a pas été pris qui nous intéresse ici. La remise fiscale accordée aux entreprises de presse, à la veille de la présidentielle, avait été vue comme un cadeau empoisonné, destiné à faire avaliser par ces médias un coup tordu en téléchargement. Eh bien, patatras, cette promesse n’était qu’un leurre, puisque Kor Marème n’est jamais passé à l’acte. D’où un retour de bâton pour ces entreprises exsangues, que le Fisc rappelle à leurs obligations. Malheureusement, BDF, fiscaliste de formation, connaissant l’illégalité de la mesure prônée par son prédécesseur, oppose un silence aux cris d’orfraie du Cdeps et autre, d’autant que nombre de ces entreprises ont ramé à contre-courant des luttes qui ont abouti à la victoire du « Projet ». Aussi les solutions à ce problème des entreprises de presse ne sortiront pas d’une remise fiscale ponctuelle, mais plutôt d’un traitement du rapport issu des assises de la presse par les autorités et les acteurs.
Waa Ji












