Le ministre qui fait part d’"une forte indignation, doublée d’une peine profonde", estime que "l’attaque (…) du siège du journal ’Les Echos’ et le saccage du matériel de travail par un groupe d’individus" constituent des "actes irresponsables" qui "auraient pu aboutir, autrement, à une situation beaucoup plus grave". ’’Tout en exprimant mon entière solidarité au Directeur de publication et aux travailleurs, je condamne, fermement, de telles dérives qui n’honorent pas leurs auteurs et qui ne peuvent, aucunement, être tolérées", indique Abdoulaye Diop dans un communiqué transmis à l’APS. Le Sénégal "est un Etat de droit où la liberté de presse est un acquis fondamental consacré par la Constitution", rappelle Abdoulaye Diop qui "demeure, par conséquent, convaincu que les suites appropriées seront réservées à la plainte déposée pour que les auteurs de ces actes répréhensibles soient traduits devant la justice". Il en "appelle à la retenue et au sens des responsabilités de tous pour que les efforts de notre pays, résolument déployés vers la lutte contre la Covid 19, ne soient pas affaiblis par des pratiques aussi abjectes". Le quotidien Les Echos avait annoncé, lundi, que Serigne Moustapha Sy, leader des moustarchidines et président du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), avait été "terrassé par la Covid-19" et admis à l’hôpital principal de Dakar.
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