Les Toubabs sont dans un grand dilemme s’agissant de la considération qu’ils doivent porter à notre cher Sunugaal, en la double perspective d’une exploitation prochaine de nos ressources pétrolières et gazières, mais aussi de l’échéance électorale capitale de février 2024. S’ils sont donc aux petits soins avec l’actuel locataire du palais, ils restent quand même dubitatifs quant à une réélection de ce dernier pour un troisième mandat. Entre le marteau de leur propre opinion publique qui verrait d’un mauvais œil un soutien à un forcing de Niangal et l’enclume de dérapages qui feraient basculer Sunugaal dans le lot des pays instables de la sous-région, le risque est gros de perdre un allié traditionnel stratégique, rendu plus important par ses richesses en hydrocarbures et le conflit russo-ukrainien. D’où la nouvelle stratégie de ménager la chèvre et le chou. Comment feront-ils pour que la chèvre, incarnée par Niangal et son régime, ne mange pas le chou, symbolisé par Oscar Sierra ? L’année 2023 est donc partie pour marquer une évolution notable dans la perception que les Occidentaux auront de la situation intérieure sunugaalienne, loin du prisme des canaux officiels.
Waa Ji
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