Ce n’est plus un secret, les États-Unis veulent faire du Sénégal un point stratégique dans le cadre de leur croisade contre le péril djihadiste. Hier, les responsables américains et sénégalais ont inauguré deux scanners corporels et quatre détecteurs de trace d’explosifs au contrôle de passagers pour les vols internationaux à l’aéroport international Blaise Diagne. Cet équipement rentre dans le cadre d’un vaste programme de lutte contre le terrorisme dans les aéroports du Sénégal estimé à 1,4 million de dollars soit 828.474.680 F Cfa.
Dans une sous-région parsemée de fronts, le défi sécuritaire interpelle plus que tout autre. Dans ce contexte, les États-Unis, pays le plus visé par les terroristes depuis les attentats du 11 septembre, a décidé de prendre les devants afin de faire obstacle à la menace partout où elle pourrait se trouver dans le monde.
En Afrique, la région Ouest est devenue depuis quelque temps une zone de prédilection des djihadistes, notamment au Nigeria, au Niger et au Mali. Mais également avec des attaques dans presque tous les pays de la sous-région. Avec cette situation d’insécurité de l’autre côté de ses différentes frontières, le Sénégal est plus que jamais dans l’œil du cyclone et ne droit sa survie qu’à la bonne action préventive des forces de l’ordre. Mais pour continuer ainsi, il faut s’adapter.
C’est dans ce cadre que rentre la subvention accordée par les États-Unis pour renforcer la sécurité au niveau des aéroports du Sénégal. Il s’agit d’un programme intitulé «Programme Assistance antiterrorisme (Ata)» du Département d’État américain.
Hier, les responsables américains et sénégalais ont inauguré deux scanners corporels et quatre détecteurs de trace d’explosifs au contrôle de passagers pour les vols internationaux à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass. Le programme Assistance antiterrorisme (Ata) du Département d’État américain a fourni des informations sur les fonds et les conseils du Bureau de la lutte contre le terrorisme.
La subvention d'équipement, d'une valeur de plus de 800.000 dollars, est la dernière tranche d’un programme d’un coût total de 1, 4 million de dollars.
Toujours dans le cadre du Programme Assistance antiterrorisme, le Département d’État américain a, au printemps dernier, dispensé un encadrement et une gestion de sécurité dans les aéroports et de gestion de patrouilles dans les aéroports aux responsables de la sécurité des aéroports et de l'aviation au Sénégal. Ladite formation organisée au sein du département de la sécurité des transports (Tsa) du département de la sécurité sociale de l'Université d'État, était censée renforcer les acquis du programme Ata qui est un programme de lutte contre le terrorisme présent au Sénégal depuis 1985.
Tout cela entre dans le cadre du «The security of airport and training program» qui a émergé comme un chef de file dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l'Ouest. Il s’agit d’un vaste programme par lequel les agents de sécurité des aéroports veillent à la sécurité des voyageurs en reconnaissant et en prévenant les menaces à la sécurité.
Sidy Djimby NDAO