Le Frapp/France Dégage a jugé insuffisant le budget de 1000 milliards du fonds de solidarité et de résilience Force-Covid-19 pour lutter contre le coronavirus. La plateforme a ainsi demandé que ce montant soit porté à 2000 milliards. Poursuivant, le Frapp a préconisé l’institution d’une taxe Covid-19 appliquée aux entreprises étrangères qui bénéficient de l’essentiel de nos marchés. Le Frapp a également plaidé pour l’application de la stratégie des 2T «Tester massivement et Traiter au plus tôt».
Aux yeux du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp/France Dégage) dirigé par l’activiste Guy Marius Sagna, le budget de 1000 milliards du fonds de solidarité et de résilience Force-Covid-19 pour lutter contre le coronavirus est insuffisant. Ainsi, pour gagner la bataille contre le Covid-19, le secrétariat exécutif national du Frapp demande que ce budget soit porté à 2000 milliards. Poursuivant, Guy Marius Sagna et ses camarades ont marqué leur désaccord sur la politique du chef de l’Etat qu’ils accusent d’avoir contracté des prêts auprès du Fmi (264 milliards) et de la Banque mondiale (138 milliards) dans cette lutte contre le Covid-19, alors que ces institutions de Bretton Woods, ajoutent-ils, ont créé ce chaos sanitaire dans les pays africains. D’autant plus que le Frapp est persuadé que nos pays peuvent avoir un système de santé performant sans l’aide de ces institutions ; et en veut pour preuve Cuba qui est en train, en ces temps de crise, de voler au chevet de pays qui ont plus de moyens après 50 ans d’embargo.
Guy Marius Sagna et Cie préconisent la suppression de certaines institutions de la République
Après avoir demandé que le budget du Force-Covid-19 soit porté à 2000 milliards, le Frapp a plaidé pour «l’institution d’une taxe Covid-19 appliquée aux entreprises étrangères», étant donné que ces entreprises, révèle le Frapp, ont bénéficié de l’essentiel de nos marchés. Ce n’est pas tout, car Guy Marius Sagna et ses camarades ont préconisé la suppression de certaines institutions de la République comme le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), le Conseil économique social et environnemental (Cese), le la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt), etc.
Affaire Diop Sy
Frapp a aussi proposé la mise sur pied d’un dispositif de coordination du Force Covid-19 démocratique, transparent, inclusif et permettant le contrôle citoyen. A cet effet, Frapp propose que les syndicats de la santé et de l’action sociale, Noo Lank et Aar Li Nu Bokk en soient membres. Dans cette logique, Frapp a invité le président de la République à la responsabilité, car il n’acceptera ni du «Corona-business» ni un «Corona-tapalé» encore moins un «Corona-politique». Ainsi, sur l’affaire Diop Sy, Frapp n’a pas manqué d’interpeller le ministre Mansour Faye pour savoir si le député a déposé dans son dossier une autorisation de l’Assemblée nationale.
Tester massivement et traiter au plus tôt
Poursuivant, Guy Marius Sagna et ses camarades se désolent de constater que jusqu’ici, moins de 3500 tests ont été effectués sur 16 millions de Sénégalais. Pourtant Frapp a, depuis le début de cette pandémie, préconisé le dépistage massif. Seulement face à cette demande, le gouvernement a opposé que le Sénégal n’a pas encore une situation exigeant ce dépistage massif. «Combien de malades atteints du coronavirus et combien de morts faut-il attendre pour effectuer ces dépistages massifs ?», interroge Frapp, qui fait remarquer que les pays qui s’en sortent le mieux sont ceux qui dépistent le plus et traitent au plus tôt les malades. Fort de ce constat, Frapp propose la mise en œuvre de la stratégie des 2TT : «Tester massivement et Traiter au plus tôt». A cet effet, Guy Marius invite le chef de l’Etat à réserver entre 250 et 500 milliards au dépistage pour 5 à 10 millions de Sénégalais. Ce schéma, dit-il, est moins coûteux et plus durable que celui en cours qui est défensif et relève d’un pilotage à vue.
Nationalisation de l’Institut Pasteur et de Médis
Le secrétariat exécutif du Frapp a également invité l’Etat, face à l’urgence de cette crise sanitaire, à réquisitionner l’Institut Pasteur et préparer dans la foulée sa nationalisation. A en croire le Frapp, seuls l’institut Pasteur, le franc Cfa, nos espaces publics, entre autres, qui sont là depuis la colonisation, tardent à être nationalisés. Frapp préconise aussi la nationalisation de Médis Sénégal avec l’Etat comme actionnaire majoritaire et les privés sénégalais comme autres actionnaires. En plus de plaider pour la dotation de masques à tous les citoyens par l’Etat.
Frapp applaudit la mesure de préserver les emplois
Par ailleurs, Frapp a salué la première ordonnance prise par le président de la République et invité les organisations patronales, les syndicats des travailleurs, les chambres de commerce, les chambres des métiers… à se mobiliser et à collaborer pour le respect des décisions interdisant les licenciements et obligeant le versement de salaire aux travailleurs mis sous chômage technique. Frapp invite l’Etat, les organisations d’employeurs, de travailleurs, Noo Lank et Aar Li Nu Bokk à mettre sur pied des dispositifs permettant de recevoir, traiter et solutionner les plaintes des travailleurs, des entreprises, des citoyens dans la gestion du Covid-19 en cas de licenciement, de chômage technique sans salaire, de non-réception d’aides…
Moussa CISS
INTERDICTION DE RASSEMBLEMENT EN PERIODE DE COVID-19 La conférence de presse de Frapp interdite par le préfet et dispersée par la police
A la place d’une conférence de presse prévue, hier, le Frapp s’est finalement contenté d’un communiqué envoyé à la presse. Le motif, la rencontre en cette période de crise sanitaire a été tout simplement interdite par le préfet avant d’être dispersée par la police. A en croire Guy Marius Sagna, c’est le commandant de la police de Grand-Yoff qui est venu, peu avant dix heures, empêcher la rencontre, sur demande du préfet qui a d’ailleurs signifié cette décision aux leaders de la plateforme. Ainsi, en dépit des dispositions prises par le Frapp, notamment avec le respect des mesures barrières lors de cette rencontre ; en plus de disposer du gel hydro-alcoolique et de masques pour les journalistes, l’autorité administrative a campé sur sa position, persuadée que la conférence de presse est un rassemblement. Même si le Frapp a décidé de se conformer à la décision du préfet, les policiers venus à bord de deux camionnettes sont intervenus pour disperser les participants.
M. CISS
Aux yeux du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp/France Dégage) dirigé par l’activiste Guy Marius Sagna, le budget de 1000 milliards du fonds de solidarité et de résilience Force-Covid-19 pour lutter contre le coronavirus est insuffisant. Ainsi, pour gagner la bataille contre le Covid-19, le secrétariat exécutif national du Frapp demande que ce budget soit porté à 2000 milliards. Poursuivant, Guy Marius Sagna et ses camarades ont marqué leur désaccord sur la politique du chef de l’Etat qu’ils accusent d’avoir contracté des prêts auprès du Fmi (264 milliards) et de la Banque mondiale (138 milliards) dans cette lutte contre le Covid-19, alors que ces institutions de Bretton Woods, ajoutent-ils, ont créé ce chaos sanitaire dans les pays africains. D’autant plus que le Frapp est persuadé que nos pays peuvent avoir un système de santé performant sans l’aide de ces institutions ; et en veut pour preuve Cuba qui est en train, en ces temps de crise, de voler au chevet de pays qui ont plus de moyens après 50 ans d’embargo.
Guy Marius Sagna et Cie préconisent la suppression de certaines institutions de la République
Après avoir demandé que le budget du Force-Covid-19 soit porté à 2000 milliards, le Frapp a plaidé pour «l’institution d’une taxe Covid-19 appliquée aux entreprises étrangères», étant donné que ces entreprises, révèle le Frapp, ont bénéficié de l’essentiel de nos marchés. Ce n’est pas tout, car Guy Marius Sagna et ses camarades ont préconisé la suppression de certaines institutions de la République comme le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), le Conseil économique social et environnemental (Cese), le la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt), etc.
Affaire Diop Sy
Frapp a aussi proposé la mise sur pied d’un dispositif de coordination du Force Covid-19 démocratique, transparent, inclusif et permettant le contrôle citoyen. A cet effet, Frapp propose que les syndicats de la santé et de l’action sociale, Noo Lank et Aar Li Nu Bokk en soient membres. Dans cette logique, Frapp a invité le président de la République à la responsabilité, car il n’acceptera ni du «Corona-business» ni un «Corona-tapalé» encore moins un «Corona-politique». Ainsi, sur l’affaire Diop Sy, Frapp n’a pas manqué d’interpeller le ministre Mansour Faye pour savoir si le député a déposé dans son dossier une autorisation de l’Assemblée nationale.
Tester massivement et traiter au plus tôt
Poursuivant, Guy Marius Sagna et ses camarades se désolent de constater que jusqu’ici, moins de 3500 tests ont été effectués sur 16 millions de Sénégalais. Pourtant Frapp a, depuis le début de cette pandémie, préconisé le dépistage massif. Seulement face à cette demande, le gouvernement a opposé que le Sénégal n’a pas encore une situation exigeant ce dépistage massif. «Combien de malades atteints du coronavirus et combien de morts faut-il attendre pour effectuer ces dépistages massifs ?», interroge Frapp, qui fait remarquer que les pays qui s’en sortent le mieux sont ceux qui dépistent le plus et traitent au plus tôt les malades. Fort de ce constat, Frapp propose la mise en œuvre de la stratégie des 2TT : «Tester massivement et Traiter au plus tôt». A cet effet, Guy Marius invite le chef de l’Etat à réserver entre 250 et 500 milliards au dépistage pour 5 à 10 millions de Sénégalais. Ce schéma, dit-il, est moins coûteux et plus durable que celui en cours qui est défensif et relève d’un pilotage à vue.
Nationalisation de l’Institut Pasteur et de Médis
Le secrétariat exécutif du Frapp a également invité l’Etat, face à l’urgence de cette crise sanitaire, à réquisitionner l’Institut Pasteur et préparer dans la foulée sa nationalisation. A en croire le Frapp, seuls l’institut Pasteur, le franc Cfa, nos espaces publics, entre autres, qui sont là depuis la colonisation, tardent à être nationalisés. Frapp préconise aussi la nationalisation de Médis Sénégal avec l’Etat comme actionnaire majoritaire et les privés sénégalais comme autres actionnaires. En plus de plaider pour la dotation de masques à tous les citoyens par l’Etat.
Frapp applaudit la mesure de préserver les emplois
Par ailleurs, Frapp a salué la première ordonnance prise par le président de la République et invité les organisations patronales, les syndicats des travailleurs, les chambres de commerce, les chambres des métiers… à se mobiliser et à collaborer pour le respect des décisions interdisant les licenciements et obligeant le versement de salaire aux travailleurs mis sous chômage technique. Frapp invite l’Etat, les organisations d’employeurs, de travailleurs, Noo Lank et Aar Li Nu Bokk à mettre sur pied des dispositifs permettant de recevoir, traiter et solutionner les plaintes des travailleurs, des entreprises, des citoyens dans la gestion du Covid-19 en cas de licenciement, de chômage technique sans salaire, de non-réception d’aides…
Moussa CISS
INTERDICTION DE RASSEMBLEMENT EN PERIODE DE COVID-19 La conférence de presse de Frapp interdite par le préfet et dispersée par la police
A la place d’une conférence de presse prévue, hier, le Frapp s’est finalement contenté d’un communiqué envoyé à la presse. Le motif, la rencontre en cette période de crise sanitaire a été tout simplement interdite par le préfet avant d’être dispersée par la police. A en croire Guy Marius Sagna, c’est le commandant de la police de Grand-Yoff qui est venu, peu avant dix heures, empêcher la rencontre, sur demande du préfet qui a d’ailleurs signifié cette décision aux leaders de la plateforme. Ainsi, en dépit des dispositions prises par le Frapp, notamment avec le respect des mesures barrières lors de cette rencontre ; en plus de disposer du gel hydro-alcoolique et de masques pour les journalistes, l’autorité administrative a campé sur sa position, persuadée que la conférence de presse est un rassemblement. Même si le Frapp a décidé de se conformer à la décision du préfet, les policiers venus à bord de deux camionnettes sont intervenus pour disperser les participants.
M. CISS