Les prestataires de la Senelec ont mis à exécution leur menace de se donner la mort à travers une grève de la faim. Ces derniers, qui réclament depuis des mois maintenant de meilleures conditions de travail, avec le recrutement de tous les 499 prestataires, sont depuis hier sous le pont du cimetière Saint-Lazare de la Vdn.
Hier, ce sont tous les prestataires qui se sont donné rendez-vous sous le pont du cimetière Saint-Lazare de la Vdn. Ces prestataires de l’électricité ont entamé une grève de la faim pour exiger de meilleures conditions de travail. A les en croire, ce sont eux les prestataires qui relèvent, qui coupent les mauvais clients, qui sont dans le réseau électrique, dans les centrales électriques. Mais, quand le Conseil d’administration décide de recruter, les cadres et le Directeur s’agitent pour placer leurs parents.«Ils nous écartent. C’est ahurissant. Nous sommes prêts à tout pour avoir gain de cause. Nous sommes prêts à mourir de faim en martyrs plutôt que de mourir en prestataires. Nous prenons pour responsable le Président Macky Sall de toutes conséquences néfastes qui nous arrivent. Nous voulons la régularisation de ces 499 prestataires», ont indiqué les grévistes. Timothée Coly, coordonnateur national des travailleurs de l’électricité, lâche :«Malgré les marches, malgré les échauffourées avec les forces de l’ordre, ni le Directeur de la Senelec, ni le président de la République, personne n’a pris ses responsabilités. Nous avons déposé une lettre d’audience depuis le 29 juin dernier toujours sans réaction. C’est inadmissible». Ils dénoncent aussi le retard noté dans le paiement de leurs salaires. «Nous, prestataires, avons des soucis pour gérer notre loyer car nous restons sans moyens, sans recevoir nos salaires. Fin 2020, le Directeur m’a appelé personnellement pour me dire qu’il ne peut recruter que 3 personnes. Dites-moi comment je peux faire ? Le ministre de l’Energie nous a reçus par la suite. Il a promis de régler la situation. Depuis lors, il ne nous a présenté de concret sur la table que des promesses verbales», conclut Timothée Coly.
Baye Modou SARR
Hier, ce sont tous les prestataires qui se sont donné rendez-vous sous le pont du cimetière Saint-Lazare de la Vdn. Ces prestataires de l’électricité ont entamé une grève de la faim pour exiger de meilleures conditions de travail. A les en croire, ce sont eux les prestataires qui relèvent, qui coupent les mauvais clients, qui sont dans le réseau électrique, dans les centrales électriques. Mais, quand le Conseil d’administration décide de recruter, les cadres et le Directeur s’agitent pour placer leurs parents.«Ils nous écartent. C’est ahurissant. Nous sommes prêts à tout pour avoir gain de cause. Nous sommes prêts à mourir de faim en martyrs plutôt que de mourir en prestataires. Nous prenons pour responsable le Président Macky Sall de toutes conséquences néfastes qui nous arrivent. Nous voulons la régularisation de ces 499 prestataires», ont indiqué les grévistes. Timothée Coly, coordonnateur national des travailleurs de l’électricité, lâche :«Malgré les marches, malgré les échauffourées avec les forces de l’ordre, ni le Directeur de la Senelec, ni le président de la République, personne n’a pris ses responsabilités. Nous avons déposé une lettre d’audience depuis le 29 juin dernier toujours sans réaction. C’est inadmissible». Ils dénoncent aussi le retard noté dans le paiement de leurs salaires. «Nous, prestataires, avons des soucis pour gérer notre loyer car nous restons sans moyens, sans recevoir nos salaires. Fin 2020, le Directeur m’a appelé personnellement pour me dire qu’il ne peut recruter que 3 personnes. Dites-moi comment je peux faire ? Le ministre de l’Energie nous a reçus par la suite. Il a promis de régler la situation. Depuis lors, il ne nous a présenté de concret sur la table que des promesses verbales», conclut Timothée Coly.
Baye Modou SARR