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Lundi 9 Juin
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LE SÉNÉGAL NOTE A- ET A2 EN MONNAIE LOCALE Le cabinet Bloomfield conforte la résilience de l’économie sénégalaise avec suffisamment de liquidités pour faire face à ses besoins



LE SÉNÉGAL NOTE A- ET A2 EN MONNAIE LOCALE Le cabinet Bloomfield conforte la résilience de l’économie sénégalaise avec suffisamment de liquidités pour faire face à ses besoins
 
 
 
Une économie résiliente qui a les fondamentaux assez solides pour absorber les chocs extérieurs et faire face à ses obligations financières sur le long terme ; le Sénégal a aussi suffisamment de liquidités pour faire face à ses obligations à court terme. C’est ce que renseigne la notation A- et A2 en monnaie locale par le cabinet Bloomfield. Une notation qui devrait baisser le taux d’emprunt du Sénégal sur le marché intérieur.
 
 
 
Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a présidé la cérémonie de restitution de la première évaluation en monnaie locale de l’Etat du Sénégal réalisée par le cabinet Bloomfield Investment. Une notation qui établit, de l’avis du Pdg dudit cabinet, Stanislas Zeze, la vraie qualité de crédit intrinsèque d’un pays liée à sa performance économique. A l’en croire, il s’agit d’un processus «assez rigoureux» au terme duquel deux notes sont établies, une à court terme et une autre à long terme. Pour le long terme, révèle le patron de Bloomfield, le Sénégal a obtenu la note de (A-). Ce qui correspond à «risque faible». En d’autres termes, l’économie du Sénégal est une économie résiliente qui a les fondamentaux assez solides pour absorber non seulement les chocs extérieurs, mais qui a la capacité et la volonté de faire face à ses obligations financières à court, moyen et long terme. Et la note à court terme est de (A2) qui veut dire que le Sénégal a suffisamment de liquidités pour faire face à ses obligations à court terme. Le Sénégal partage cette notation avec la Côte d’Ivoire et le Bénin.
 
Avec cette notation, le taux d’emprunt devrait baisser
 
Ces notes, dit-il, montrent que le Sénégal est un pays qui a une économie résiliente. «On a un pays qui a une dette assez soutenable. Le Sénégal est le pays de l’Uemoa qui a le ratio le plus faible en termes de gestion de la dette ; le service de la dette est raisonnable. Le stock de la dette par rapport au Pib est nettement en dessous de la norme communautaire qui est de 70% - le Sénégal est à 62,8% - donc, le Sénégal a une capacité d’absorption de la dette qui est raisonnable. Sur le court terme, la liquidité est assez importante et la flexibilité financière du Sénégal est avérée», indique le Pdg de Bloomfield qui n’a pas manqué de faire remarquer que les ressources qui seront générées par l’exploitation des hydrocarbures à l’horizon 2023 vont venir consolider la capacité financière à faire face à ses obligations. Poursuivant, Stanislas Zeze révèle qu’avec ce «risque faible» qu’affiche le Sénégal, son taux d’emprunt devrait baisser ; d’autant plus que l’objectif de l’Uemoaest de faire en sorte que les pays empruntent de plus en plus sur le marché local pour réduire de façon significative l’exposition en devises étrangères. «Une note comme celle du Sénégal va permettre de faciliter cet emprunt sur le marché local et va permettre aussi d’aider à l’approfondissement du marché», renchérit le patron de Bloomfield.
 
 
Abdoulaye Daouda Diallo : «les constats de l’étude valident les résultats et l’analyse jusqu’ici présentés par le gouvernement»
 
 
Cet exercice, de l’avis du ministre des Finances et du Budget, vise à améliorer la transparence du marché régional des titres publics, par une information de qualité sur la situation économique et financière des émetteurs, et à favoriser son développement par un élargissement de la base des investisseurs. A l’en croire, cette notation ne fait que refléter la réalisation de certains objectifs constants de la stratégie de dette à moyen terme de notre pays. Ce qui lui fait dire que les constats de l’étude diagnostique auquel s’est attelé le Cabinet Bloomfield valident les résultats et l’analyse jusqu’ici présentés par le gouvernement. Abdoulaye Daouda Diallo a profité de cette occasion pour revenir sur les développements récents de l’économie sénégalaise, notamment avec la mise en œuvre de ses politiques qui ont permis d’atteindre une croissance de 6,2% entre 2015 et 2019. Malheureusement, la pandémie de Covid-19 est venue freiner cette croissance économique. Pour autant, avec une croissance de 1,5% en 2020, le Sénégal fait partie des rares pays à éviter une récession économique.
 
 
L’endettement passe de 47% en 2016 à 62,8% en 2020 et reste contenu
 
Poursuivant, le ministre des Finances de révéler qu’en lien avec l’exécution du Pse, l’endettement du Sénégal a connu une évolution haussière entre 2016 et 2020, passant, dit-il, de 47% à 62,8%. A l’en croire, le ratio d’endettement public reste contenu en dessous du seuil de 70% du Pib imposé par les critères de convergence de l’Uemoa. «L’endettement reste constitué, en grande partie, par des ressources concessionnelles qui permettent à l’Etat de bénéficier de conditions avantageuses, avec un impact maîtrisé sur ses charges financières (coût du service de la dette). Il est à noter qu’à fin 2020, notre dette publique extérieure est à 68.4% concessionnelle et semi concessionnelle, avec un taux d’intérêt moyen de 1,2% et une maturité moyenne de 11,1 ans. De plus, l’impact de cette hausse de la dette en 2020 a été atténuée par les économies réalisées au travers de l’adhésion à l’Initiative de Suspension du Service de la Dette multilatérale (Issd) avec des reports d’échéances qui ont permis à l’Etat de réaffecter ses ressources sur les dépenses urgentes, en lien avec la crise», a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo.
 
Des perspectives encourageantes avec un taux de croissance à deux chiffres dès 2023
 
Par ailleurs, le ministre des Finances et du Budget annonce que le premier m3 de gaz et le premier baril de pétrole attendus en 2023 permettront de renforcer les marges de manœuvre budgétaires, avec de nouvelles recettes fiscales et non-fiscales, et de consolider la position extérieure, avec l’augmentation significative des exportations de gaz naturel liquéfié (Gnl) et la réduction des importations de pétrole, la demande domestique étant satisfaite par notre propre production. «Un taux de croissance à deux chiffres, projeté à 13,7% est attendu dès 2023, avec le début d’exploitation des hydrocarbures. Nonobstant ces belles perspectives, le gouvernement poursuivra sa politique de diversification de l’économie ; la politique budgétaire de gestion des recettes d’hydrocarbures sera transparente et évitera toute dépendance», a indiqué Abdoulaye Daouda Diallo qui précise, dans la foulée, que le Sénégal est résolument sur la voie de l’émergence.
 
Moussa CISS
 
 
 
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