jotaay
jotaay

https://www.facebook.com/flyairsenegal
Le meilleur de l'info au sénégal
BENEFICIAIRES DE LA LOI D’AMNISTIE : Plusieurs détenus sont sortis ; seules environ quatre personnes attendent de humer l’air de la liberté La Bceao injecte 7250 milliards sur le marché de l’Uemoa, le Sénégal refinancé à hauteur de 1124 milliards LOI D’AMINISTIE POUR TOUTE PERSONNE CONCERNEE : Me Ciré Clédor Ly met la pression sur Ousmane Diagne et exige la libération des détenus politiques dès ce week-end 30 ANS DU GENOCIDE DES TUTSIS AU RWANDA : L’ambassade du Rwanda au Sénégal ressuscite les souvenirs douloureux de cent jours de massacre et magnifie le capitaine Mbaye Diagne POUR UNE GESTION COLLEGIALE DES AFFAIRES DE LA CITE : Ousmane Sonko demande à leurs alliés de tout faire pour éviter au Président Diomaye la solitude vécue par le Président Sall GOUVERNEMENT AU SERVICE DU BIEN-ÊTRE PRIMORDIAL DES SÉNÉGALAIS : Le Pm annonce la couleur, des ministres donnent le ton JUSTICE, INTÉRIEUR ET FORCES ARMÉES : Un ancien Cemga, un ancien Haut Comgend et un Procureur aux manettes des ministères de souveraineté DISCOURS A LA NATION:La Communauté africaine note Bassirou Diomaye Faye ABROGATION DU DECRET PORTANT DERNIERES MESURES DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE : Bassirou Diomaye Faye retire le poste de Premier président de la Cour suprême à Abdoulaye Ndiaye 🇸🇳 SPÉCIAL 4 AVRIL | CÉRÉMONIE DE LEVÉE DES COULEURS

LE PROCUREUR EXIGE LE RESPECT DE L'ARRET DE LA COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO: Lassana Diaby se rebelle contre l'executif



LE PROCUREUR EXIGE LE RESPECT  DE L'ARRET DE LA COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO: Lassana Diaby se rebelle contre l'executif
 
Les avocats de la défense ont cru certainement rêver en écoutant le Procureur général faire son réquisitoire. Jamais ils n’ont pensé que Lassana Diaby volerait à leur secours, ou du moins qu’il leur donnerait raison dans leur argumentaire. C’est pourtant ce qui s’est passé. Lanssana Diaby a pris près d’une trentaine de minutes pour développer sur l’arrêt de la Cour de justice Cedeao qui, pour lui, s’impose à nos juridictions nationales. Lassana Diaby a estimé qu’il faut respecter la décision communautaire et que ce respect s’impose à l’Etat. Le juge Demba Kandji, à la suite du Procureur général, a renvoyé les parties à mercredi prochain pour donner son avis tout en demandant à la défense de lui transmettre l’arrêt si elle en dispose entre-temps.  
 
Victoire ne saurait être plus grande pour les avocats de la défense dans cette affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, où ils ont toujours perdu devant les juridictions nationales. Et cette victoire est d’autant plus grande qu’en plus d’avoir obtenu le renvoi à une semaine de l’audience, ils ont désormais le soutien du Procureur général. En effet, sur les arguments qu’ils ont soulevés relativement à l’arrêt de la Cour de justice de la Cedeao, Lassana Diaby leur a donné raison. Une position du patron du Parquet général qui a failli faire tomber des nues les conseils de la défense.
 
 
Lassana Diaby : «ce sont des propos graves de dire qu’il faut mettre cette décision dans la poubelle»
 
 
Dès l’entame de ses observations, le Procureur général a expliqué que s’agissant du droit, «on l’applique ou bien on ne l’applique pas». Lassana Diaby dira qu’il se départit du débat politique, ce qui l’intéresse, c’est le débat judiciaire. Selon le Procureur général, la première leçon qu’il faut retenir dans ce document qui a été produit, notamment l’extrait du plumitif de l’arrêt de la Cedeao, est le respect des leçons communautaires. Parce que, selon lui, le document est signé par un greffier. «La Cour de justice dit que le droit des requérants ont été violés à savoir le droit à un avocat dès l’interpellation, le droit à un procès équitable et la présomption d’innocence», dit-il. Et le Procureur général de s’indigner : «l’arrêt a débouté les requérants du surplus de leur prétention, mais a condamné l’Etat à payer 35 millions de dommages. Ce sont des propos graves de dire qu’il faut mettre cette décision dans la poubelle».
 
«L’Etat a violé le traité de la Cedeao auquel il s’est engagé en lésant un citoyen»
 
De son avis, on ne peut pas contester l’existence de cet arrêt qui émane d’une juridiction. A l’en croire, tout le débat tourne autour d’une requête qui demande une liberté d’office. Pour lui, toute la problématique tourne autour de cela. Lassana Diaby dit être d’accord avec l’un des avocats de l’Etat qui disait que cette Cour ne peut pas ordonner la demande de liberté de Khalifa Sall. Mais, il poursuit en précisant que la Cour africaine des droits de l’homme peut le faire, si la demande lui est soumise. Pour le Procureur général, le contexte et la saisine sont importants. L’Etat, à l’en croire, a violé le traité de la Cedeao auquel il s’est engagé en lésant un citoyen. Et à partir de cet instant, ajoute-t-il, toutes les conséquences peuvent être tirées. Toujours dans son argumentaire, Lassana Diaby explique que ce ne sont pas les juridictions sénégalaises qui sont attraites devant les juridictions africaines des droits de l’homme, mais c’est l’Etat du Sénégal qui a été attrait pour ne pas avoir respecté les droits de ses citoyens.
 
 
Jurisprudence Mamadou Tandja
 
 
Poursuivant, il donne l’exemple de l’affaire du Président nigérien Mamadou Tandja qui avait saisi la Cour de la Cedeao. Cette dernière, rappelle-t-il, a estimé que sa détention était arbitraire avant qu’elle n’ordonne sa libération, après la demande des requérants. Cet arrêt lui parait assez illustratif. «A cet effet, il y a deux cas : soit inviter l’Etat à insérer cette disposition dans nos juridictions, soit modifier sa législation ou voir la jurisprudence de ses tribunaux», dit-il. Ainsi, dès qu’ils sont saisis de l’arrêt de la juridiction communautaire, les tribunaux s’alignent, a-t-il expliqué. Pour lui, il faut inviter l’Etat à modifier la législation.
 
«Nos juridictions n’ont pas respecté l’article 5 du règlement 5 de l’Uemoa»
 
 
Sur la garde-à-vue, le chef du Parquet général a estimé qu’il y a eu beaucoup de tergiversations, mais, à travers cette décision communautaire, nos juridictions n’ont pas respecté l’article 5 du règlement 5 de l’Uemoa en ce qui concerne la présence de l’avocat dès l’interpellation. Ainsi, il a réitéré qu’il faut respecter cette décision communautaire et ce respect s’impose à l’Etat.
Revenant sur l’affaire Tandja, il a rétorqué que la Cour avait ordonné sa libération immédiate et a demandé à la Cour d’appel de l’exécuter. Et à chaque fois que l’Etat est condamné à une libération immédiate précise-t-il, le parquet doit l’appliquer.
Le réquisitoire sonne comme un coup de théâtre pour la défense qui ne s’y attendait pas du tout. Désormais, la balle est dans le camp de Demba Kandji. Le Premier président de la Cour d’appel a donné rendez-vous à mercredi prochain, non sans demander à la défense de produire l’arrêt si elle en dispose.
 
Fatou D. DIONE


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution


La chèvre et le chou

Cafards

Les trois « J »

Démackysation

Le Maodo ressuscité

De l’ombre à la lumière

Exception

Ultime bavure

Cuvée

Prompteur



LIVE RADIO




SANTE

TABAGISME : LES FUMEURS QUI ARRÊTENT LA CIGARETTE AVANT 40 ANS PEUVENT ESPÉRER VIVRE AUSSI LONGTEMPS QUE LES NON-FUMEURS

LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS À ZIGUINCHOR : 8 thermoablations et 802 coloscopies pratiquées avec 6 cas de suspension de cancers…

RÉUSSITE DEUX TRANSPLANTATIONS RÉNALES : UNE PREMIÈRE AU SÉNÉGAL : Macky Sall, satisfait, félicite le professeur et annonce le projet de transplantation oculaire

Envie de suicide avec les crises d'hémorroïdes : symptômes, causes, traitements et prévention

RAPPORT « THE PATH THAT ENDS AIDS»: Onusida montre la possibilité de mettre fin au sida d’ici 2030