Pour «cas de force majeure», British Petroleum (BP) ne pourra pas réceptionner en 2022 le navire flottant devant assurer la production du gaz naturel liquéfié (Fnl) au niveau du projet gazier Grand Tortue Ahmeyim, et annonce un report d’une année. Ce qui veut dire que le Sénégal et la Mauritanie n’auront plus leur première production de gaz en 2022 comme initialement prévu.
Le Sénégal et la Mauritanie devront patienter encore pour voir sortir des profondeurs les premiers mètres cubes du gaz à cheval à leur frontière maritime. Prévue en 2022, l’exploitation risque de prendre un retard d’une année. Du moins si l’on se fie à British Petroleum (BP). En effet, la compagnie britannique a déclaré que la plateforme flottante qui doit assurer la transformation du gaz sous forme de gaz naturel liquéfié (Gnl), en vue de sa commercialisation, ne sera pas réceptionnée en 2022 comme initialement prévu. A en croire BP, pour qui «il n’est pas possible de raccourcir ce délai», le navire flottant ne pourra rejoindre le site dédié, à la frontière maritime sénégalo-mauritanienne, qu’un an plus tard. Pour motiver sa décision, BP évoque «un cas de force majeure» lié à la situation actuelle dans le monde, avec la pandémie du coronavirus qui a impacté beaucoup d’activités économiques et d’entreprises.
l’armateur Golar interpelle Bp
Toutefois, BP aura du mal à convaincre certains de ses partenaires de ce report. C’est le cas de la société Gimis Ms. Contractante, cette filiale de l’armateur Golar qui est en charge du projet de conversion du méthanier (bateau de transport de Gnl en citerne) en plateforme de production de Gnl, qui a saisi BP, veut que la compagnie britannique explique comment un cas de «force majeure», intervenu seulement à la fin du mois de mars 2020, pourrait retarder d’une année entière le calendrier de livraison de l’infrastructure. Ainsi, les deux sociétés ont entamé des discussions pour voir comment gérer au mieux cette situation. En attendant, Gimis Ms est de son côté en train de discuter avec son partenaire Keppel, avec qui il réalise le projet de conversion du méthanier, dans le but de pouvoir revoir à la baisse ses engagements d’investissement qui étaient pris dans le cadre d’une livraison en 2022. Le navire flottant devrait coûter 1,3 milliard de dollars et aura une capacité de production de 2,5 millions de tonnes par an (Mtpa). Le contrat de location avec BP devrait durer 20 ans, à partir de la première production, initialement prévue en 2022, mais désormais reportée pour un an de plus.
Mbaye THIANDOUM
Le Sénégal et la Mauritanie devront patienter encore pour voir sortir des profondeurs les premiers mètres cubes du gaz à cheval à leur frontière maritime. Prévue en 2022, l’exploitation risque de prendre un retard d’une année. Du moins si l’on se fie à British Petroleum (BP). En effet, la compagnie britannique a déclaré que la plateforme flottante qui doit assurer la transformation du gaz sous forme de gaz naturel liquéfié (Gnl), en vue de sa commercialisation, ne sera pas réceptionnée en 2022 comme initialement prévu. A en croire BP, pour qui «il n’est pas possible de raccourcir ce délai», le navire flottant ne pourra rejoindre le site dédié, à la frontière maritime sénégalo-mauritanienne, qu’un an plus tard. Pour motiver sa décision, BP évoque «un cas de force majeure» lié à la situation actuelle dans le monde, avec la pandémie du coronavirus qui a impacté beaucoup d’activités économiques et d’entreprises.
l’armateur Golar interpelle Bp
Toutefois, BP aura du mal à convaincre certains de ses partenaires de ce report. C’est le cas de la société Gimis Ms. Contractante, cette filiale de l’armateur Golar qui est en charge du projet de conversion du méthanier (bateau de transport de Gnl en citerne) en plateforme de production de Gnl, qui a saisi BP, veut que la compagnie britannique explique comment un cas de «force majeure», intervenu seulement à la fin du mois de mars 2020, pourrait retarder d’une année entière le calendrier de livraison de l’infrastructure. Ainsi, les deux sociétés ont entamé des discussions pour voir comment gérer au mieux cette situation. En attendant, Gimis Ms est de son côté en train de discuter avec son partenaire Keppel, avec qui il réalise le projet de conversion du méthanier, dans le but de pouvoir revoir à la baisse ses engagements d’investissement qui étaient pris dans le cadre d’une livraison en 2022. Le navire flottant devrait coûter 1,3 milliard de dollars et aura une capacité de production de 2,5 millions de tonnes par an (Mtpa). Le contrat de location avec BP devrait durer 20 ans, à partir de la première production, initialement prévue en 2022, mais désormais reportée pour un an de plus.
Mbaye THIANDOUM