Pour cette deuxième édition 2024 du Hackathon placée sous le thème « Innover pour l'expérience Fan : solutions technologiques pour engager et immortaliser les moments sportifs », dix groupes seront en compétitions durant 24 heures. La cérémonie de lancement s'est tenue hier à la mairie de Yoff en présence de Malick Diouf de Prim's, promoteur de l'évènement qui a déploré le manque de soutien des services compétents de l'Etat.
Pour le Sénégal Vision 2050 et pour mieux concrétiser la politique du numérique, en synergie avec le sport, il n'y a pas meilleur événement que la compétition du Hackathon lancée par Dakar Sport Summit qui en est à sa deuxième édition. Sans tourner autour du pot, Malick Diouf, Directeur de Prim's qui célèbre une fois de plus l'innovation et l'esprit d'entreprise dans le domaine du sport et du numérique, a déploré l'absence des services compétents qui auraient pu booster l'évènement. "Je déplore l'absence de Sénégal Numérique, de la Fdsut, de l'Artp, de la Der et du 3FPT, qui sont des services publics chargés des questions de l’entreprenariat et du numérique, malgré nos sollicitations. Leur implication est cruciale pour le succès de notre initiative. Nous restons ouverts à toute future collaboration, d’autant plus que ce n’est que le premier événement du Dakar Sport Summit", dit-il. Pour mieux comprendre le coup de gueule de Malick Diouf, il fallait assister à la cérémonie de lancement du Hackathon. Sous le thème « Innover pour l'expérience Fan : solutions technologiques pour engager et immortaliser les moments sportifs », ce Hackathon ambitionne de propulser Dakar comme hub international du sport, en redéfinissant la manière dont les événements sportifs sont gérés, rendus plus attractifs et efficaces. "On ne peut pas parler d’économie du sport sans évoquer l’économie numérique. C'est pourquoi le Dakar Sport Summit a intégré ce volet Hackathon dans son programme. Le Hackathon est un appel à l'écosystème numérique pour qu'il comprenne les enjeux et les opportunités d'investir dans la sportech", dit-il. Et d'ajouter : "notre ambition est de faire de Dakar la Silicon Valley de la sportech en Afrique. Le thème de cette année, « Innover pour l'expérience Fan : Solutions technologiques pour engager et Immortaliser les moments sportifs », est particulièrement pertinent. Le Sénégal, dans sa politique d'infrastructures, cherche à devenir un hub pour les grands événements sportifs, notamment avec les Jeux olympiques de la jeunesse en 2026".
Malick Diouf souligne que l'expérience des fans est un domaine en pleine évolution. "Les nouvelles technologies, telles que les smartphones, la réalité virtuelle et les réseaux sociaux, ont révolutionné la manière dont les supporters interagissent avec les événements sportifs. Par exemple, aux États-Unis, les investissements dans la sportech ont atteint 5,5 milliards de dollars en 2022. Le marché mondial de la sportech est en pleine expansion, avec plus de 10 milliards d'euros d'investissements en 2021, soit une augmentation de 360% en cinq ans. Cette croissance témoigne de l'importance croissante de la technologie dans le sport, que ce soit pour améliorer les performances des athlètes, optimiser l'expérience des fans ou encore réduire l'impact environnemental des événements sportifs" dit-il.
Pour finir Malick Diouf soutient qu'à la veille des Joj 2026, "notre ambition est de promouvoir les startups locales afin qu'elles soient compétitives lors des appels à passation de marché. Nous pouvons nous inspirer des initiatives sportech du gouvernement français, qui a mis en place un plan d'actions ambitieux pour soutenir les startups du secteur", conclut Malick Diouf. Pour cette année, dix équipes seront en compétitions pendant 24 heures.