La chaîne américaine de restauration rapide KFC vient de finaliser un accord d'exploitation de franchise avec le géant sénégalais du poulet Sedima, pour l'ouverture de deux restaurants à Dakar dès 2018. Sur la toile, des compatriotes ont alerté quant aux problèmes de santé que les produits du fast-food américain peuvent occasionner.
L’information sonne comme un dilemme en cela qu’elle suscite à la fois l’appétit et la peur. La chaîne américaine de restauration rapide KFC (Kentucky Fried Chicken) vient, en effet, de finaliser un accord d'exploitation de franchise avec le géant sénégalais du poulet Sedima, de notre compatriote et riche homme d’affaires Pape Babacar Ngom, pour l'ouverture de deux restaurants à Dakar dès 2018.
En effet, selon Jeune Afrique qui donne l’information, c’est cette fois un producteur avicole – et non un distributeur – que la chaîne a choisi pour porter le développement de son enseigne : Sedima, le leader national de la filière poulet, dirigé depuis janvier 2016 par Anta Babacar Ngom. Alors que l’exploitation des KFC ivoiriens sera menée par une coentreprise entre Vivo Energy Côte d’Ivoire et KFC Baobab Côte d’Ivoire, la Sedima sera détentrice à 100% de la franchise sénégalaise.
Cela faisait deux ans que KFC et Sedima avaient entamé les discussions, et les premières ouvertures étaient initialement envisagées pour 2016. Les deux premiers restaurants devraient finalement voir le jour dans le courant de l’année 2018. La longueur de la procédure ayant abouti à la signature du contrat est due à la rigueur et à l’exigence dont a fait montre la partie américaine dans la délivrance de son quitus.
«Il fallait satisfaire à beaucoup de normes et de standards, car il s’agit d’alimentation pour les humains. Les équipes de KFC ont dû auditer tout notre système, notre organisation, nos investissements, nos installations, etc.», a détaillé Anta Babacar Ngom.
La chaîne de fast-food américaine a mis le cap sur l’Afrique francophone et son expansion sur le continent se poursuit à marche forcée. Ainsi, après l’ouverture de son premier établissement à Tunis, le 9 janvier, et l’annonce de cinq autres restaurants dans la capitale tunisienne d’ici la fin de l’année, et la signature d’un contrat avec Vivo Energy en février pour l’ouverture de cinq établissements adossés à des stations-service Shell en Côte d’Ivoire, la voilà qui vient de conclure un nouveau partenariat à Dakar.
Cette arrivée de l’américain à Dakar fait suite à plusieurs demandes que le géant de l’agroalimentaire américain a mises sous le coude, au prétexte que la capitale sénégalaise ne présentaient pas toutes les garanties, notamment dans le domaine hygiénique. Mais, si la nouvelle enthousiasme les plus gourmands, il n’en demeure pas moins que les KFC sont considérés par beaucoup comme de la mauvaise alimentation. D’ailleurs, nombreux sont les Sénégalais qui alertent quant aux problèmes de santé que ces produits peuvent occasionner.
En avril 2016, la justice australienne avait condamné la chaîne de restauration rapide à verser plusieurs millions de dollars à une adolescente de 14 ans, devenue grièvement handicapée, après avoir mangé dans un restaurant du groupe à Sydney. Âgée à l'époque de 7 ans, Monika Samaan avait été atteinte d'encéphalopathie à la salmonellose, qui a provoqué de sérieux handicaps cognitifs, du langage et de la motricité.
Sidy Djimby NDAO
L’information sonne comme un dilemme en cela qu’elle suscite à la fois l’appétit et la peur. La chaîne américaine de restauration rapide KFC (Kentucky Fried Chicken) vient, en effet, de finaliser un accord d'exploitation de franchise avec le géant sénégalais du poulet Sedima, de notre compatriote et riche homme d’affaires Pape Babacar Ngom, pour l'ouverture de deux restaurants à Dakar dès 2018.
En effet, selon Jeune Afrique qui donne l’information, c’est cette fois un producteur avicole – et non un distributeur – que la chaîne a choisi pour porter le développement de son enseigne : Sedima, le leader national de la filière poulet, dirigé depuis janvier 2016 par Anta Babacar Ngom. Alors que l’exploitation des KFC ivoiriens sera menée par une coentreprise entre Vivo Energy Côte d’Ivoire et KFC Baobab Côte d’Ivoire, la Sedima sera détentrice à 100% de la franchise sénégalaise.
Cela faisait deux ans que KFC et Sedima avaient entamé les discussions, et les premières ouvertures étaient initialement envisagées pour 2016. Les deux premiers restaurants devraient finalement voir le jour dans le courant de l’année 2018. La longueur de la procédure ayant abouti à la signature du contrat est due à la rigueur et à l’exigence dont a fait montre la partie américaine dans la délivrance de son quitus.
«Il fallait satisfaire à beaucoup de normes et de standards, car il s’agit d’alimentation pour les humains. Les équipes de KFC ont dû auditer tout notre système, notre organisation, nos investissements, nos installations, etc.», a détaillé Anta Babacar Ngom.
La chaîne de fast-food américaine a mis le cap sur l’Afrique francophone et son expansion sur le continent se poursuit à marche forcée. Ainsi, après l’ouverture de son premier établissement à Tunis, le 9 janvier, et l’annonce de cinq autres restaurants dans la capitale tunisienne d’ici la fin de l’année, et la signature d’un contrat avec Vivo Energy en février pour l’ouverture de cinq établissements adossés à des stations-service Shell en Côte d’Ivoire, la voilà qui vient de conclure un nouveau partenariat à Dakar.
Cette arrivée de l’américain à Dakar fait suite à plusieurs demandes que le géant de l’agroalimentaire américain a mises sous le coude, au prétexte que la capitale sénégalaise ne présentaient pas toutes les garanties, notamment dans le domaine hygiénique. Mais, si la nouvelle enthousiasme les plus gourmands, il n’en demeure pas moins que les KFC sont considérés par beaucoup comme de la mauvaise alimentation. D’ailleurs, nombreux sont les Sénégalais qui alertent quant aux problèmes de santé que ces produits peuvent occasionner.
En avril 2016, la justice australienne avait condamné la chaîne de restauration rapide à verser plusieurs millions de dollars à une adolescente de 14 ans, devenue grièvement handicapée, après avoir mangé dans un restaurant du groupe à Sydney. Âgée à l'époque de 7 ans, Monika Samaan avait été atteinte d'encéphalopathie à la salmonellose, qui a provoqué de sérieux handicaps cognitifs, du langage et de la motricité.
Sidy Djimby NDAO