Khalifa Sall affirme qu’il veut être candidat à la prochaine élection présidentielle. Invité de l’émission «yoonwi» de la Rfm présentée par ElhadjAssaneGuèye, il soutient qu’il est éligible et par conséquent il se présentera.
Khalifa Sall sera candidat à la Présidentielle de 2024. C’est lui-même qui en a fait l’annonce sur les ondes de la Rfm hier dans l’émission «Yoon wi» présentée par le Directeur de la Radio ElhadjAssaneGuèye.«Je n’ai jamais demandé une amnistie ni une grâce. Donc je serai candidat en 2024. L’inéligibilité est une peine selon le code pénal sénégalais et même selon le code pénal français dont le Sénégal s’est inspiré. C’est une peine prononcée par un tribunal qui s’appuie sur des décisions de justice. Pour mon cas, aucun tribunal n’a prononcé cette inéligibilité», a-t-il fait savoir. Khalifa Sall d’assurer : «Incha Allah, rien ne peut m’enlever la volonté d’être candidat à la prochaine élection présidentielle de 2024, parce que c’était la raison même de mon emprisonnement. En 2019, alors que même j’étais en prison, j’ai été candidat. Et s’il plaît à Dieu, je serai candidat en 2024».
«Il existe 15 caisses d’avance au niveau de la mairie de Dakar»
Revenant sur les accusations concernant la caisse d’avance qui lui ont valu plusieurs années d’emprisonnement, Khalifa Sall soutient que personne ne peut prouver sa culpabilité. En effet, dit-il, le rapport de l’Ige qui a été mis sur la table n’a révélé aucune information grave sur sa personne. En outre, ajoute-t-il, la caisse d’avance qui a fait l'objet de son emprisonnement à 5 ans pour faux et usage de faux dans des documents administratifs et de complicité en faux en écriture de commerce ne date pas d’aujourd’hui.«Il existe 15 caisses d’avance au niveau de la mairie de Dakar», a-t-il fait savoir. Apportant des détails, il explique que sur les 15 caisses d’avance existantes, une seule a fait l’objet d’enquête pour qu’on explique pourquoi elle fonctionne ainsi. Mais, pour l’ex maire, ce qui devait être source de questionnement, c’est plutôt «pourquoi chaque année, chaque mois, on renouvèle la caisse d’avance. Pourquoi, chaque année, l’inspection du Trésor et la Finance viennent auditer la caisse d’avance avant de donner un quitus. Pourquoi chaque année, on donne un quitus à la Cour des comptes», demande-t-il.
Avant d’ajouter : «de 1996 jusqu’à aujourd’hui, la caisse d’avance fonctionne de la même manière. Et chaque année, elle a un quitus et une validation et du ministère des Finances et de la Cour des comptes».
«Je ne suis pas opposé, dans le cadre d’un dialogue, qu’on trouve des solutions mais qui respectent le droit»
interrogé sur la volonté du chef de l’état de lui accorder, lui et Karim Wade une amnistie générale après la présidentielle s’il était réélu, Khalifa Sall affirme n’avoir jamais refusé. Ce qu’il souhaite, c’est que la bonne formule soit trouvée sans violation de la loi.
«3e mandat : la Var et les enregistrements sont là. Je pense que ce qu’il avait dit ne changera pas»
Interrogé sur la question du troisième mandat, Khalifa Sall demande au chef de l’État de respecter ses engagements.«Certains disent que Macky veut briguer un troisième mandat. J’ai lu son interview qu’il a accordée à Rfi, disant que ce n’est pas le moment opportun pour s’y prononcer. C’est son droit. Mais il doit rassurer les Sénégalais sur cette question. Lorsqu’il battait campagne en 2016, il avait pris des engagements. La Var et les enregistrements sont là. Je pense que ce qu’il avait dit ne changera pas. La Constitution est claire : nul ne peut briguer plus de deux mandats», a-t-il soutenu.
«Macky Sall et moi entretenons des relations personnelles. J’ai un vécu avec lui»
Le leader de Taxawu Sénégal est revenu sur ses relations avec Macky Sall. Et d’après lui, ils ont de bons rapports. «J’ai toujours dit que la rancœur et la rancune sont des faiblesses. C’est Dieu qui l’a fait ainsi. Macky Sall et moi entretenons des relations personnelles. J’ai un vécu avec le Président Sall. Il est venu me présenter ses condoléances. Il n’était pas obligé de le faire. Chose que j’ai saluée. Chacun a ses perceptions des choses. Il y en a certains qui ne savent pas pardonner ; ce n’est pas mon cas. Comme je dis toujours à mes jeunes camarades de l’opposition, j’ai vécu avec Macky Sall, on ne peut pas changer cela. Je ne peux pas dire du bien d’une personne et revenir dire qu’elle est mauvaise», a déclaré l’ex-maire de Dakar.
Répondant à ceux qui disaient qu’il ne devait pas recevoir pour des condoléances, Khalifa Sall de soutenir qu’il ne regrette rien. «Si je devais le recevoir à nouveau, je vais le refaire. Une personne doit avoir le sens du discernement. C’est ce qui nous différencie des animaux».
Khadidjatou DIAKHATE avec Rfm
Khalifa Sall sera candidat à la Présidentielle de 2024. C’est lui-même qui en a fait l’annonce sur les ondes de la Rfm hier dans l’émission «Yoon wi» présentée par le Directeur de la Radio ElhadjAssaneGuèye.«Je n’ai jamais demandé une amnistie ni une grâce. Donc je serai candidat en 2024. L’inéligibilité est une peine selon le code pénal sénégalais et même selon le code pénal français dont le Sénégal s’est inspiré. C’est une peine prononcée par un tribunal qui s’appuie sur des décisions de justice. Pour mon cas, aucun tribunal n’a prononcé cette inéligibilité», a-t-il fait savoir. Khalifa Sall d’assurer : «Incha Allah, rien ne peut m’enlever la volonté d’être candidat à la prochaine élection présidentielle de 2024, parce que c’était la raison même de mon emprisonnement. En 2019, alors que même j’étais en prison, j’ai été candidat. Et s’il plaît à Dieu, je serai candidat en 2024».
«Il existe 15 caisses d’avance au niveau de la mairie de Dakar»
Revenant sur les accusations concernant la caisse d’avance qui lui ont valu plusieurs années d’emprisonnement, Khalifa Sall soutient que personne ne peut prouver sa culpabilité. En effet, dit-il, le rapport de l’Ige qui a été mis sur la table n’a révélé aucune information grave sur sa personne. En outre, ajoute-t-il, la caisse d’avance qui a fait l'objet de son emprisonnement à 5 ans pour faux et usage de faux dans des documents administratifs et de complicité en faux en écriture de commerce ne date pas d’aujourd’hui.«Il existe 15 caisses d’avance au niveau de la mairie de Dakar», a-t-il fait savoir. Apportant des détails, il explique que sur les 15 caisses d’avance existantes, une seule a fait l’objet d’enquête pour qu’on explique pourquoi elle fonctionne ainsi. Mais, pour l’ex maire, ce qui devait être source de questionnement, c’est plutôt «pourquoi chaque année, chaque mois, on renouvèle la caisse d’avance. Pourquoi, chaque année, l’inspection du Trésor et la Finance viennent auditer la caisse d’avance avant de donner un quitus. Pourquoi chaque année, on donne un quitus à la Cour des comptes», demande-t-il.
Avant d’ajouter : «de 1996 jusqu’à aujourd’hui, la caisse d’avance fonctionne de la même manière. Et chaque année, elle a un quitus et une validation et du ministère des Finances et de la Cour des comptes».
«Je ne suis pas opposé, dans le cadre d’un dialogue, qu’on trouve des solutions mais qui respectent le droit»
interrogé sur la volonté du chef de l’état de lui accorder, lui et Karim Wade une amnistie générale après la présidentielle s’il était réélu, Khalifa Sall affirme n’avoir jamais refusé. Ce qu’il souhaite, c’est que la bonne formule soit trouvée sans violation de la loi.
«3e mandat : la Var et les enregistrements sont là. Je pense que ce qu’il avait dit ne changera pas»
Interrogé sur la question du troisième mandat, Khalifa Sall demande au chef de l’État de respecter ses engagements.«Certains disent que Macky veut briguer un troisième mandat. J’ai lu son interview qu’il a accordée à Rfi, disant que ce n’est pas le moment opportun pour s’y prononcer. C’est son droit. Mais il doit rassurer les Sénégalais sur cette question. Lorsqu’il battait campagne en 2016, il avait pris des engagements. La Var et les enregistrements sont là. Je pense que ce qu’il avait dit ne changera pas. La Constitution est claire : nul ne peut briguer plus de deux mandats», a-t-il soutenu.
«Macky Sall et moi entretenons des relations personnelles. J’ai un vécu avec lui»
Le leader de Taxawu Sénégal est revenu sur ses relations avec Macky Sall. Et d’après lui, ils ont de bons rapports. «J’ai toujours dit que la rancœur et la rancune sont des faiblesses. C’est Dieu qui l’a fait ainsi. Macky Sall et moi entretenons des relations personnelles. J’ai un vécu avec le Président Sall. Il est venu me présenter ses condoléances. Il n’était pas obligé de le faire. Chose que j’ai saluée. Chacun a ses perceptions des choses. Il y en a certains qui ne savent pas pardonner ; ce n’est pas mon cas. Comme je dis toujours à mes jeunes camarades de l’opposition, j’ai vécu avec Macky Sall, on ne peut pas changer cela. Je ne peux pas dire du bien d’une personne et revenir dire qu’elle est mauvaise», a déclaré l’ex-maire de Dakar.
Répondant à ceux qui disaient qu’il ne devait pas recevoir pour des condoléances, Khalifa Sall de soutenir qu’il ne regrette rien. «Si je devais le recevoir à nouveau, je vais le refaire. Une personne doit avoir le sens du discernement. C’est ce qui nous différencie des animaux».
Khadidjatou DIAKHATE avec Rfm