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JOURNALISTE DE L'AFP BRUTALISÉ, MAGATTE GAYE RACONTE SON CALVAIRE :«L’officier m’a donné un coup sur la nuque, je me suis retourné, il m’a donné un autre coup...»



JOURNALISTE DE L'AFP BRUTALISÉ, MAGATTE GAYE RACONTE SON CALVAIRE :«L’officier m’a donné un coup sur la nuque, je me suis retourné, il m’a donné un autre coup...»

 
 
Brutalisés, gazés et même parfois battus, les journalistes qui étaient sur le terrain n'ont pas été ménagés par les forces de l'ordre. En atteste l'agression barbare subie par le correspondant de l'Agence France Presse, Magatte Gaye, avant-hier, lors des manifestations dans la capitale sénégalaise. Ce dernier est revenu sur le calvaire qu'il a vécu.
 
 
Quand est-ce que les journalistes pourront faire leur travail sans pour autant être victimes de barbarie policière ? La question mérite d'être posée après l'agression subie par quelques confrères durant les manifestations de ces trois derniers jours. «Pour ceux qui me demandent ce qui s’est passé… Hier (mercredi), j’ai été agressé - par un officier de police - violenté puis jeté dans un fourgon comme un délinquant», renseigne Magatte Gaye, correspondant de l'Afp. Qui poursuit : «j’étais avec des confrères devant l’Université Cheikh Anta Diop pour la couverture de la manifestation de l’opposition. L’officier est venu nous demander de nous déplacer, de «dégager» - sur un ton digne d’un policier sénégalais - nous reprochant «d’avoir filmé le dispositif», ce qu’aucun journaliste ne faisait à ce moment-là». Alors que nos confrères ont obtempéré, Magatte Gaye fait savoir qu'il a tenté d'échanger avec le policier, mais la suite se passe de commentaires. «Quand je suis arrivé à côté de lui, il a dit : ‘’ce n’est pas aux policiers de vous donner des informations, allez les chercher ailleurs’’, je lui ai rétorqué, avec une grande courtoisie, sur un ton ‘’amical’’ : ‘’non chef, on ne demande pas des infos aux policiers’’. Ce qui s’en est suivi a été d’une brutalité et d’une violence inouïe», raconte le journaliste.
«Devant mes confrères, l’officier m’a donné un coup sur la nuque, je me suis retourné, il m’a donné un autre coup et a demandé à ses ‘’éléments’’ de m’’’embarquer’’. Dans le fourgon, ses ‘’éléments’’ m’ont dit que je ne devais pas ‘’répondre au chef’’, qu’il fallait ‘’obéir aux ordres et la fermer’’. Et comme s’il n’en avait pas assez, le fameux officier m’a retrouvé dans le fourgon et m’a donné une rafale de coups de poing accompagnée d’insultes et d’insanités. Et pour boucler sa séance de boxe, il me dit : ‘’je ferai tout pour te déférer, tu verras’’. Je lui ai dit ‘’in shaa Allah’’. Il m’a laissé avec ses ‘’éléments’’ dans le fourgon qui assuraient la suite du concert d’invectives», dit-il.
Le journaliste, marqué par le calvaire qu'il venait de subir, n'a dû son salut qu’à l'intervention d'un officier plus calme. «Quelques minutes après, un autre officier est venu, m’a demandé ce qui s’est passé, je lui ai tout raconté et il m’a libéré. Pendant toute cette scène, j’avais la fameuse ‘’Carte nationale de presse’’ autour du cou. Décidément, elle n’a servi à rien sur ce coup», dira le journaliste.
Ce dernier renseigne qu'il est allé à l'hôpital et est sorti avec «des contusions musculaires et un certificat médical attestant tout cela. On en est là et on en restera là ! Vous et moi savons que je ne suis pas le premier et je ne serai certainement pas le dernier. Ça restera impuni et on passe : le policier sénégalais a toujours raison». Pour finir il se désole de constater que depuis quelques mois, les forces de l’ordre réservent un traitement odieux aux journalistes sur le terrain. «Nous sommes gazés, intimidés, violentés… et c’est devenu la norme», dit-il.
Samba THIAM
 
 
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