Bara Guèye de Clean Oil, son épouse Seynabou Diène, sa belle-mère Marie Mané, le snapeur Niang Kharagne Lô, le transitaire Mansour Ndao (qui faisait le battré des 5000 francs à Alassane Mbaye qui chantait ses louanges), le griot des VIP Alassane Mbaye, Adja Diallo et la chanteuse Ndèye Diouf ont bénéficié hier de la clémence du procureur. Dans le traitement de l’affaire, Serigne Bassirou Guèye a décidé de les mettre en liberté provisoire. Cependant, le ministère public les poursuit quand même non pas pour violation de la loi sur le couvre-feu, mais plutôt pour violation de l’état d’urgence et participation à un rassemblement. En fait, le représentant de la société a bien tenu compte du fait que dans la célébration du mariage, Bara Guèye et Cie n’étaient pas dehors à l’heure du couvre-feu, mais qu’ils étaient bien dans une maison. Même s’ils sont en liberté provisoire, ils vont comparaitre lundi en audience des flagrants délits.
Lors de leur face-à-face hier avec le procureur, le DG de Clean Oil et son épouse ont été tout de même sermonnés par le représentant du ministère public. «Vous êtes des personnes publiques. Vous vous deviez de sensibiliser les gens, les appeler à éviter ce genre d’attroupement, en résumé, montrer le bon exemple. Mais, au lieu de cela, vous vous permettez d’organiser une cérémonie», leur a fait remarquer le procureur de la République. Ces derniers n’ont eu pour réponse que de reconnaitre leur «erreur». Ils ont soutenu qu’ils ne savaient pas qu’ils étaient en train de violer la loi étant donné qu’ils étaient tous à l’intérieur de la maison.