Le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck arrêté avec plusieurs de ses camarades hier, lors de la manifestation contre le projet de loi sur le parrainage, a recouvré la liberté au petit matin. L’ancien Premier ministre a été placé en garde-à-vue au commissariat du 4 e arrondissement de la Médina puis transféré celui du Plateau, où il a passé la nuit.
Interpellé par nos confrère de RFI, il raconte : « Je suis sorti à pied et à hauteur de l’université de Dakar, un commissaire de police m’interpelle en me disant : votre procession ne saurait se poursuivre. Je lui pose la question de savoir si je décidais de marcher seul, est-ce qu’il n’y aurait plus d’attroupement ? Puisque la solitude exclut l’attroupement. Il ne me répond pas, je continue de marcher seul. Je demande à mes partisans de faire demi-tour. Et au bout de vingt-cinq mètres de marche - seul -, il m’interpelle sans me lire mes droits. Il me met dans sa fourgonnette, il me gaze jusqu’à ce que le chauffeur de sa fourgonnette lui-même ne puisse plus conduire, tellement ses yeux étaient enflammés ».
Kilifeu du collectif Y en a marre, Malick Gackou (Grand Parti), Oumar Sarr (Pds), Thierno Bocoum et une soixantaine de leurs militants ont passé une nuit derrière les barreaux. « Nous n'avons pas été entendus ni interrogés », déplore Thierno Bocoum, le leader du mouvement Agir.
Leral.net
Interpellé par nos confrère de RFI, il raconte : « Je suis sorti à pied et à hauteur de l’université de Dakar, un commissaire de police m’interpelle en me disant : votre procession ne saurait se poursuivre. Je lui pose la question de savoir si je décidais de marcher seul, est-ce qu’il n’y aurait plus d’attroupement ? Puisque la solitude exclut l’attroupement. Il ne me répond pas, je continue de marcher seul. Je demande à mes partisans de faire demi-tour. Et au bout de vingt-cinq mètres de marche - seul -, il m’interpelle sans me lire mes droits. Il me met dans sa fourgonnette, il me gaze jusqu’à ce que le chauffeur de sa fourgonnette lui-même ne puisse plus conduire, tellement ses yeux étaient enflammés ».
Kilifeu du collectif Y en a marre, Malick Gackou (Grand Parti), Oumar Sarr (Pds), Thierno Bocoum et une soixantaine de leurs militants ont passé une nuit derrière les barreaux. « Nous n'avons pas été entendus ni interrogés », déplore Thierno Bocoum, le leader du mouvement Agir.
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