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INVITE DE L’EMISSION YONWI SUR LA RFM: Macky entretient le clair-obscur sur sa 3e candidature, les deux «K» réglés au dialogue



INVITE DE L’EMISSION YONWI SUR LA RFM: Macky entretient le clair-obscur sur sa 3e candidature, les deux «K» réglés au dialogue

 
A ceux qui théorisent son départ du pouvoir, le chef de l’Etat estime que ses détracteurs devraient d’abord dialoguer avec lui avant de décréter le mot d’ordre de «Jamm a Gën 3e mandat». Poursuivant, il a annoncé le règlement des cas Khalifa et Karim lors du dialogue. Quant à la candidature de Idy, la conséquence, c’est de quitter, lui le Cese et ses ministres le gouvernement.
 
 
 
Le président de la République maintient toujours le flou sur son éventuelle troisième candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024. C’est ce qui ressort de son passage à l’émission «Yoon wi» sur la Rfm, le jour de la Korité. «Je ne dirai ni oui, ni non», fait d’emblée remarquer le chef de l’Etat, même s’il dit comprendre l’intérêt que suscite sa position sur cette question pour édifier les Sénégalais. «Tout ce qui intéresse certains, c’est de savoir quand est-ce que le Président va quitter le pouvoir ? D’ailleurs, j’entends des slogans comme ‘’Jamm ma Gën 3e mandat’’, entre autres. Ceux qui portent ces slogans ne cherchent pas la paix. Si on veut la paix, on doit d’abord dialoguer. Malheureusement, ils ont décrété un mot d’ordre pour écarter le chef de l’Etat et ça ne doit pas se passer comme ça. Je compte me prononcer au moment opportun ; peut-être ce sera dans un avenir proche. Mais, le plus important, en ce moment, c’est de poursuivre le travail. J’exerce un mandat et nous avons des responsabilités. J’ai été élu jusqu’au 2 avril 2024, date de la passation de service, donc soyons des démocrates. Maintenant quelqu’un qui prépare sa candidature peut être dans les dispositions d’alimenter la polémique, mais qu’on ne m’impose pas un calendrier», déclare le Président Sall. A la question de savoir s’il a prié pour un troisième mandat lors de son petit pèlerinage à La Mecque, Macky Sall n’a pu dissimuler son appétit de poursuivre l’aventure. A l’en croire, il n’a pas prié spécifiquement pour un troisième mandat, mais que la volonté divine s’accomplisse ; si c’est pour un troisième mandat, tant mieux, dit-il, si ce n’est pas pour un troisième mandat, tant pis.  
 
A Idy : «déclarer sa candidature, c’est poser un acte de rupture…»
 
Le chef de l’Etat est aussi revenu sur la candidature de Idrissa Seck. «C’est son droit de partir ! Quand on veut être candidat alors qu’on appartient à un régime présidentiel, déclarer sa candidature, c’est poser un acte de rupture par rapport au compagnonnage avec la majorité. La conséquence, c’est son départ du Cese et de ses ministres du gouvernement, car les institutions de l’Etat appartiennent à la majorité», tranche Macky Sall qui n’a fait, dit-il, que prendre acte après avoir constaté le départ de Idy. S’agissant d’une supposée promesse de le soutenir en 2024, le chef de l’Etat botte en touche. A l’en croire, s’il a fait appel à lui (Idy), c’est pour travailler ensemble lors de la pandémie du Covid-19 et qu’il était libre, en 2024, de prendre son chemin.
 
Affaire Sonko : «je ne suis au courant d’aucune médiation»
 
Interpellé sur une éventuelle médiation avec le président de Pastef, le chef de l’Etat s’est voulu clair. «Je ne suis au courant d’aucune médiation. Mais, j’ai appelé au dialogue et tout le monde est convié. Il se peut cependant que certains veuillent initier des pourparlers, mais il n’y a pas de médiation». Quid des dossiers judiciaires de Sonko ? «En tant que président de la République, je ne me prononce pas sur un dossier pendant en justice. L’exécutif n’a pas à se prononcer sur un dossier de justice. C’est un principe sacrosaint», précise le chef de l’Etat. Néanmoins, il ne s’est pas retenu pour placer des commentaires politiques. «Je crois que ce n’est pas parce que tu es un homme politique que tu sois dispensé de répondre au tribunal. Nous sommes tous des citoyens et la politique ne donne pas une immunité absolue. En plus, ce ne sont que des accusations et il y a la présomption d’innocence. Ce n’est pas parce que qu’on vous accuse que vous êtes coupable. Je ne dirai pas s’il est coupable ou pas, c’est à la justice de trancher», rappelle le Président Sall.  
 
Le dialogue, passage obligatoire pour Khalifa et Karim pour espérer participer aux élections
 
Accusé souvent par l’opposition de vouloir écarter ses adversaires politiques, Macky Sall dément et estime ces accusations fallacieuses. «Si c’était le cas, je n’allais pas appeler au dialogue, car rien ne m’oblige à le faire. Je le fais juste pour permettre à certains de pouvoir recouvrer leurs droits civiques et politiques afin de participer aux élections. Ce n’est pas une obligation ! Si je ne le fais pas, ils ont beau dire qu’ils seront candidats, mais ils ne le seront pas. Donc respectons cette main tendue du président de la République au lieu de croire à chaque fois qu’il a un dessein inavoué de les écarter ou de les éliminer de la course à la présidence», explique le chef de l’Etat avant de poursuivre : «s’ils ne viennent pas, cela veut dire qu’ils ne veulent pas dialoguer et on en tire les conséquences. Mais, c’est leur intérêt qu’ils viennent participer au dialogue. Il y a d’autres sujets que l’éligibilité. Il y a le sujet sur le parrainage, on peut en discuter s’ils croient que cela pose problème. Ainsi que d’autres sujets, mais dans le respect de l’Etat de droit. Le dialogue ne veut pas dire qu’on va paralyser la justice ou l’Assemblée nationale. Les institutions fonctionneront. Le dialogue concerne la politique», précise le Président Sall. Il révèle ainsi que Khalifa Sall attend certainement l’amnistie, alors que Karim, dit-il, cherche à se faire blanchir par d’autres moyens. «Quoi qu’il en soit, cela ne me pose pas problème dès lors que c’est pour le bien du Sénégal», ajoute le chef de l’Etat.
 
 
«Il n’y a pas de détenu politique au Sénégal»
 
En ce qui concerne les vagues d’arrestations notées ces dernières semaines, Macky Sall estime qu’il n’y a pas de détenu politique au Sénégal. «Le terme détenu politique est impropre. Personne n’a été emprisonné sur la base de son opinion. Mais, il s’agit de personnes qui ont enfreint la loi, commis des saccages et ces actes sont réprimés», rapporte le président Sall. A l’en croire, la justice va jouer son rôle contre tous ceux qui vont à l’encontre de la Charte fondamentale du pays et ce n’est pas, dit-il, la pression des organisations des droits de l’homme - d’où qu’elle vienne – qui va l’en dissuader. Dans cette dynamique, il conteste aussi le délit de presse au Sénégal. «Aucun journaliste n’a été emprisonné pour ses publications si ce n’est qu’il ait outrepassé l’éthique journalistique. Le Sénégal est une démocratie sinon ce qui se passe n’allait pas se passer. Les gens font ce qu’ils veulent, ils insultent le chef de l’Etat, les généraux, les magistrats, etc. N’eut été la tolérance dont on fait montre, ce serait compliqué. Ce n’est pas parce qu’on est épris de paix que certains croient qu’on a peur», martèle Macky Sall menaçant.
 
Restrictions des libertés
 
Les images de la Cité Keur Gorgui bunkerisée n’éveillent aucune compassion chez le président de le République. «Ce qui passe en France est pire ! En Amérique aussi ! Pourquoi cela doit nous poser problème ? Pourquoi au Sénégal, si on brûle des pneus, on pense que c’est la fin du monde ? Le monde a changé avec l’avènement des réseaux sociaux.La violence aussi est montée d’un cran. Ainsi, dans pareille situation, pour maintenir l’ordre public et éviter tout débordement, les forces de l’ordre anticipent certaines situations. C’est le principe de précaution. C’est le travail de la police et de la gendarmerie, pas celui du président de la République», lance le chef de l’Etat. A l’en croire, si chacun joue son rôle, il n’y aura pas de problème. Sur l’interdiction des marches également, il nie en bloc et juge «insensé» l’interdiction de marches pacifiques. « Mais une marche avec des cocktails Molotov, des incendies, des casses, on ne peut le permettre», tranche Macky Sall.
 
 
 
Macky Sall : «dire que l’Etat n’a que 10%, c’est ignorer les règles de fonctionnement du secteur»
 
Par ailleurs, s’agissant de l’impact des ressources naturelles sur la population, le chef de l’Etat est d’avis que les retombées vont changer le visage du Sénégal dans le secteur économique. Avec l’arrivée de cette production, le Sénégal, dit-il, va changer de catégorie. « Avec l’exploitation du pétrole, le Sénégal ne va plus importer du pétrole qui coûte au Sénégal 600 milliards par an. Cet argent, souligne le Président, va contribuer à changer le visage du Sénégal en plus de permettre à notre pays d’être viable, d’avoir la confiance des bailleurs pour lever des fonds à des taux moindres ». Poursuivant, il rappelle que 90% des retombées du pétrole vont au budget de l’Etat et 10% seront logés dans le fonds intergénérationnel. «Ceux qui disent que le Sénégal n’a que 10% des ressources du pétrole ne savent pas. Le Code pétrolier accorde 10% à Petrosen après l’octroi de permis de recherches. Après découverte, on peut aller jusqu’à 20% pour Petrosen pour le pétrole et 18% pour le gaz. Ce qui est différent de la part de l’Etat. La part de Petrosen est aussi celle de l’Etat. L’Etat dans chaque baril perçoit aussi des taxes. Ce qui veut que la part de l’Etat va dépasser celle des compagnies internationales qui exploitent le pétrole ou le gaz. Dire que c’est 10% la part de l’Etat, c’est ignorer les règles de fonctionnement du secteur», indique le Président Sall.
 
Synthèse M. CISS
 
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