L’introduction de l’éducation sexuelle dès la maternelle dans les écoles françaises fait débat en France, depuis la promulgation de la loi Schiappa. En effet, la secrétaire chargée de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes a exigé que la loi qui existe déjà soit réellement mise en œuvre. Ce qui a soulevé une vague d’indignation chez les parents d’élèves en France, mais également au Sénégal, pour ceux dont les enfants fréquentent les écoles privées qui enseignent le programme français. Selon une source, la Directrice de l’école Jeanne d’Arc refuse tout simplement d’appliquer ce programme.
Depuis l’annonce de l’introduction de l’éducation sexuelle dans le programme français, cette année, dès la maternelle, des parents d’élèves sont montés au créneau pour dénoncer l’application de cette loi. Traitant Marlene Schiappa, secrétaire chargée de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes, de tous les noms d’oiseaux sur les réseaux sociaux, ces parents d’élèves estiment qu’enseigner la masturbation à un enfant de 4 ans est tout simplement irresponsable. Une vague d’indignation s’est ainsi soulevée avec des posts et vidéos virulents pour protester contre cette mesure.
Indignation en France, les parents d’élèves au Sénégal inquiets
Ici au Sénégal, c’est le même tollé chez les parents d’élèves dont les enfants fréquentent les écoles privées françaises. Depuis qu’ils ont eu vent de la nouvelle, ils sont submergés par une vague d’inquiétude, puisque nos coutumes ne sont pas en phase avec ces genres de pratiques. D’ailleurs, certains ne manquent pas de le dénoncer. Selon une source, la Directrice de l’école Jeanne d’Arc dit être au courant, mais refuse d’appliquer le nouveau programme. Certains parents vont jusqu’à menacer de retirer leurs enfants, si jamais cela s’appliquait au Sénégal. «Il paraitrait que les écoles privées françaises veulent intégrer l’éducation sexuelle dans le programme des enfants à partir de 4 ans, pour leur apprendre comment se masturber et se donner du plaisir soi-même. Nous qui avons inscrit nos enfants dans les écoles privées catholiques ou franco-sénégalaises, où le programme "français" est enseigné, sachez que les élèves musulmans représentent 97% des effectifs. Il aurait suffi que nous retirions nos enfants, pour protester contre cette mesure, pour que ces établissements retirent de leurs programmes scolaires ces bêtises sans nom», a fait savoir l’un d’entre eux sur les réseaux sociaux, avant de lancer : «il ne suffit pas de s'indigner, il faut agir de façon concertée et sans concession ni reculade. Si nous laissons faire, l'histoire et nos propres enfants nous demanderont des comptes, à juste titre, demain».
Ndeye Khady D. FALL