Suite à la descente musclée des forces de l’ordre au domicile des Gningue à Nietty Mbar pour interpeller deux des membres de cette famille qui n’auraient pas respecté la loi sur le couvre-feu et qui sont présentement en attente de leur procès, le Frapp en compagnie du Collectif contre les violences policières s’est rendue chez la famille «brutalisée» pour apporter leur soutien et dénoncer la «violence inutilement excessive» dont les éléments de la police de Thiaroye ont fait montre.
En attendant le procès des frères Gningue les 12 et le 13 mai prochain – l’un devant le tribunal pour mineurs et l’autre en flagrants délits - pour rébellion, coups et blessures volontaires sur des agents des forces de l’ordre et violation de la loi sur le couvre-feu, une délégation du Front pour une alternative anti-impérialiste, populaire et panafricaine (Frapp) dirigée par l’activiste Guy Marius Sagna et du Collectif contre les violences policières s’est rendue au domicile des Gningue à Nietty-Mbar. Une visite en guise de «soutien» et de «solidarité» à cette famille qui, à les en croire, a vécu un «traumatisme» suite à une «intervention brutale» des éléments du commissariat de Thiaroye dans la nuit du 1er au 2 mai dernier pour interpeller les frères Gningue qui n’auraient pas respecté la loi sur le couvre-feu. «L’intervention des éléments du commissariat de Thiaroye s’est faite avec une violence inutilement excessive, au mépris des droits élémentaires de la personne humaine», se désolent de constater ces deux organisations dans un communiqué conjoint, avant de constater que la famille Gningue est sévèrement affectée par ce choc émotif.
En tout cas, suite à cette bavure policière, le Frapp et le Collectif contre les violences policières ont décidé de porter le combat contre l’impunité et les abus, mais aussi et surtout pour la défense des droits humains. Le Frapp et le Collectif s’érigent ainsi contre les violences policières et appellent les Sénégalais à ne pas tomber dans la banalisation de l’impunité, des abus et autres bavures récurrentes d’éléments de la police. «Au-delà de l’indignation, nous devons agir pour mettre définitivement un terme à tout cela», martèlent ces organisations. A cet effet, le Frapp et le Collectif ont constitué des avocats pour la défense des frères Gningue dans cette affaire pour que les responsabilités soient situées en toute transparence.
M. CISS
En attendant le procès des frères Gningue les 12 et le 13 mai prochain – l’un devant le tribunal pour mineurs et l’autre en flagrants délits - pour rébellion, coups et blessures volontaires sur des agents des forces de l’ordre et violation de la loi sur le couvre-feu, une délégation du Front pour une alternative anti-impérialiste, populaire et panafricaine (Frapp) dirigée par l’activiste Guy Marius Sagna et du Collectif contre les violences policières s’est rendue au domicile des Gningue à Nietty-Mbar. Une visite en guise de «soutien» et de «solidarité» à cette famille qui, à les en croire, a vécu un «traumatisme» suite à une «intervention brutale» des éléments du commissariat de Thiaroye dans la nuit du 1er au 2 mai dernier pour interpeller les frères Gningue qui n’auraient pas respecté la loi sur le couvre-feu. «L’intervention des éléments du commissariat de Thiaroye s’est faite avec une violence inutilement excessive, au mépris des droits élémentaires de la personne humaine», se désolent de constater ces deux organisations dans un communiqué conjoint, avant de constater que la famille Gningue est sévèrement affectée par ce choc émotif.
En tout cas, suite à cette bavure policière, le Frapp et le Collectif contre les violences policières ont décidé de porter le combat contre l’impunité et les abus, mais aussi et surtout pour la défense des droits humains. Le Frapp et le Collectif s’érigent ainsi contre les violences policières et appellent les Sénégalais à ne pas tomber dans la banalisation de l’impunité, des abus et autres bavures récurrentes d’éléments de la police. «Au-delà de l’indignation, nous devons agir pour mettre définitivement un terme à tout cela», martèlent ces organisations. A cet effet, le Frapp et le Collectif ont constitué des avocats pour la défense des frères Gningue dans cette affaire pour que les responsabilités soient situées en toute transparence.
M. CISS