Les journalistes qui se sont déplacés hier pour couvrir l’installation du bureau de la Chambre de commerce de Dakar ont été chassés comme des malpropres. Quant à l’huissier mandaté par la coalition Nay Leer et le Cndes, pour constater l’irrégularité de ce bureau, il a été déclaré persona non grata et prié de sortir de la salle.
Le président Abdoulaye Sow veut se maintenir coûte que coûte à la tête de la Chambre de commerce. Après le décès de son président Lamine Niang, un putsch a eu raison de son intérimaire Daouda Thiam qui assurait la succession. Abdoulaye Sow a vite fait d’organiser un scrutin qui consacrera son élection à la tête de l’institution consulaire. Seulement, cette élection a été invalidée par la Cour d’appel de Dakar par un arrêt, confirmé par la Cour suprême. Hier, le sieur Sow a voulu coûte que coûte procéder à l’installation de ce bureau rejeté par les élus, la coalition Nay Leer et le Conseil national des dirigeants d’entreprises au Sénégal (Cndes). Aux journalistes, il a dit que la presse n’était pas invitée et qu’il n’était pas demandeur d’une couverture médiatique. A l’huissier mandaté par la coalition Nay Leer et le Cndes, il a purement et simplement demandé de quitter la salle. Face au refus catégorique de ce dernier qui lui rétorquera être dans l’exercice de sa mission, les policiers finiront par convaincre le mandataire judiciaire à rebrousser chemin.
Dans cette affaire, c’est plus le mutisme du ministère qui intrigue les élus de la Chambre qui ne comprennent pas que l’élection de ce bureau ayant été invalidée par la Cour d’appel et la Cour suprême, l’autorité de tutelle puisse laisse la situation perdurer.
Khadidjatou DIAKHATE
Le président Abdoulaye Sow veut se maintenir coûte que coûte à la tête de la Chambre de commerce. Après le décès de son président Lamine Niang, un putsch a eu raison de son intérimaire Daouda Thiam qui assurait la succession. Abdoulaye Sow a vite fait d’organiser un scrutin qui consacrera son élection à la tête de l’institution consulaire. Seulement, cette élection a été invalidée par la Cour d’appel de Dakar par un arrêt, confirmé par la Cour suprême. Hier, le sieur Sow a voulu coûte que coûte procéder à l’installation de ce bureau rejeté par les élus, la coalition Nay Leer et le Conseil national des dirigeants d’entreprises au Sénégal (Cndes). Aux journalistes, il a dit que la presse n’était pas invitée et qu’il n’était pas demandeur d’une couverture médiatique. A l’huissier mandaté par la coalition Nay Leer et le Cndes, il a purement et simplement demandé de quitter la salle. Face au refus catégorique de ce dernier qui lui rétorquera être dans l’exercice de sa mission, les policiers finiront par convaincre le mandataire judiciaire à rebrousser chemin.
Dans cette affaire, c’est plus le mutisme du ministère qui intrigue les élus de la Chambre qui ne comprennent pas que l’élection de ce bureau ayant été invalidée par la Cour d’appel et la Cour suprême, l’autorité de tutelle puisse laisse la situation perdurer.
Khadidjatou DIAKHATE