La série de meurtres notée entre les mois de juillet et août inquiète l’autorité. Le ministre de l’Intérieur dénonce et déplore 16 meurtres. Un chiffre énorme qui fait réfléchir l’autorité sur la remise en cause de la sécurité publique.
L’apologie de la violence, la banalisation des crimes et le nombre grandissant et inquiétant de victimes tuées commencent à remettre en cause la sécurité publique. Dans une déclaration, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a annoncé samedi une intensification de la présence des forces de l'ordre pour rétablir la sécurité publique qui est devenue fébrile et rudement agacée par les criminels qui semblent dicter leur loi sur l'ensemble du territoire national. Une précision de taille que le ministre apporte pour rassurer les populations. «Nous allons redoubler d'efforts pour accroître la visibilité des forces de l'ordre sur le terrain. Je rassure que les populations ne doivent pas avoir peur de vaquer à leurs occupations», fait savoir le général Jean Baptiste Tine. Qui donne un chiffre qui donne le tournis. «Seize meurtres, c'est beaucoup, et nous le déplorons vivement» a affirmé le ministre.
Le ministre de l’Intérieur d’assurer que la police, la gendarmerie, en un mot, les forces de l'ordre, ne sont pas restées inactives face à ce phénomène. «L’Etat va combattre farouchement et fermement l'insécurité… Je me réjouis que tous les auteurs de ces meurtres aient été arrêtés dans des délais très courts et traduits devant l'autorité judiciaire», a déclaré le ministre.
AUssi, il a appelé les populations à participer activement à la lutte contre l'insécurité et les agressions. Selon le ministre, les populations doivent informer les forces de l'ordre si possible avant que les actes ne soient commis, ou, le cas échéant, pour élucider les actes répréhensibles.
BMS