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INSECURITE DANS LE TRANSPORT URBAIN DE SAINT-LOUIS: Indiscipline des chauffeurs Tata et surcharge pointés d’un doigt accusateur



INSECURITE DANS LE TRANSPORT URBAIN DE SAINT-LOUIS: Indiscipline des chauffeurs Tata et surcharge pointés d’un doigt accusateur
 
 

Depuis plus d’un an, de nouveaux bus Tata sont mis en service à Saint-Louis du Sénégal. Cette opération entre dans le cadre du programme de modernisation du parc automobile initié par l’Etat et déroulé par le Cetud. L’objectif n’est rien d’autre que de mettre les travailleurs et les usagers dans le confort en assainissant le parc des antiques «cars rapides».

A Saint-Louis comme partout ailleurs, ces véhicules appelés «cars rapides» étaient dans un état de délabrement très avancé. C’est ainsi que ces nouveaux bus de 40 places assises circulent depuis sur des lignes régulières bien établies entre les acteurs avec un prix abordable et ils sont bien adoptés par les populations de Saint-Louis. Mais force est de reconnaitre que ces bus sont en train de porter préjudice à la ville à cause de l’indiscipline notoire des chauffeurs. Le constat est là. Sur les lignes choisies, on note beaucoup d’accidents mortels. Depuis la mise en circulation de ces nouveaux bus et plus précisément sur la ligne de Pikine, près de cinq jeunes enfants ont été tués. Encore ces chauffeurs, dont la plupart ne respectent pas les arrêts. Et pourtant, il a été établi des points d’arrêt un peu partout sur les axes routiers. «Le problème de ces bus est le comportement indiscipliné de leurs chauffeurs, ils font le forcing dans les embouteillages, surtout à l’entrée et à la descente du pont Faidherbe et pire, ils heurtent les véhicules particuliers», note une femme dans l’anonymat. Cette dame, témoin de beaucoup de scènes d’indiscipline de ces chauffeurs, précise que le mal est que ce sont les conducteurs des cars rapides qui ont été redéployés dans les bus Tata. En effet, à l’approche de la mise en circulation de ces bus, ces derniers ont été formés à la va-vite. Ainsi, il se pose avec acuité un problème de professionnalisation des acteurs. Les passagers et usagers ont fait la remarque selon laquelle ces bus ne sont pas contrôlés par les policiers. «Cependant, il y a des policiers qui exigent à certains qui ont surchargé des clients de les faire descendre», a soutenu un sexagénaire. Sur certaines lignes comme celle qui lie les quartiers de Bango, Khor, Cité Vauvert, Darou et autres localités situées au niveau de cet axe routier, les usagers courent un très grand danger sans s’en rendre compte. En effet, le bus Tata qu’ils empruntent quotidiennement est dans une situation d’ancienneté et ne réunit pas toutes les conditions techniques de mise en circulation. Il y a de ces véhicules qui n’ont aucun confort. Ils ont été réformés et mis en circulation. Pire, des bus roulent avec un grand bruit de moteur et dégage une fumée noirâtre qui étouffe les passagers. A cela s’ajoute l’état de délabrement de la carrosserie qui semble pencher vers un côté, difficilement soutenu par 4 pneus d’occasion qui subissent souvent beaucoup de crevaisons sur cet axe. L’intérieur du véhicule laisse également à désirer : les coussins sont tachés, salis et craquelés ; les vitres sont cassées et pire encore, la parebrise à l’arrière du bus qui a volé en éclats est remplacée par une toile noire en plastique collée à l’aide de scotch.
Surcharge dans les bus : la leçon non sue
La leçon du bateau le Joola, qui a sombré dans les eaux gambiennes avec presque 2000 âmes, est manifestement non sue par les Saint-Louisiens en particulier et les Sénégalais en général. Pourtant, la surcharge a été la principale cause de cette catastrophe maritime. Aujourd’hui, la mauvaise pratique est quotidienne sur les lignes de la ville de Saint-Louis, surtout en cette période scolaire. Dans la cité ancienne, on continue de pratiquer ce phénomène dans les bus Tata. Ces voitures sont bondées de passagers. Remplies comme une boîte de sardines. Elles circulent à Saint- Louis et constituant un danger public. Seulement loin de trouver un remède à ce danger, chauffeurs de bus et usagers se rejettent la responsabilité. Un tour à la place Faidherbe en face du camp du Gmi, à deux pas de la statue de celui dont l’espace public porte le nom, permet de recueillir l’avis des acteurs. Il était 13 heures passés, les usagers attendant que les bus des lignes 2, 3 et autres se remplissent. Interrogés sur ce phénomène anormal, les chauffeurs assis au volant disent que ce sont les voyageurs qui leur imposent la surcharge. «Quand on ne les prend pas aux arrêts, ils nous insultent. De ce fait, on est obligé de les laisser embarquer, même s’il ne reste plus de places. Ce qui crée la surcharge», explique Papa Ndiaye. Trouvé assis confortablement dans un car de la ligne 2, Maodo Sarr pense que même si ce phénomène est dangereux, il s’impose à eux et devient difficile à éradiquer. «Il n’y a pas assez de cars et les populations augmentent chaque jour, la demande devient de plus en plus forte avec la conjoncture. Aujourd’hui, de nombreux automobilistes bâchent leurs véhicules à partir du 10 de chaque mois pour se rabattre sur les Tata. C’est la demande qui est de loin supérieure à l’offre», dit-t-il. Assis à côté de lui, un autre passager estime que l’Etat aura beau sensibiliser, mais le problème sera toujours présent. D’autant plus que, souligne-t-il, les gens ont la mémoire courte. «Au lendemain du naufrage du Joola, les populations semblaient avoir pris conscience. Mais quelques mois après, ils ont tous oublié que la surcharge a causé le naufrage du bateau. Mais tout le monde sait que la manière dont sont surchargés les Tatas est très inquiétante», déclare ce dernier. En attendant que d’autres bus arrivent à Saint-Louis, il urge que les acteurs du transport fassent une séance thérapeutique pour trouver solution aux différents problèmes.
Alassane Mbaye


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