La gestion des carrières dans l’administration publique, où le lien hiérarchique est si marqué, doit répondre à une exigence d’équité pour ne pas susciter des frustrations au sein d’un même corps. Et cela est encore plus valable quand il s’agit des forces de défense et de sécurité. Or, aujourd’hui que ces dernières sont de plus en plus sollicitées dans des tâches de sécurisation du territoire face à des menaces multiples et variées, dont la plus pernicieuse est le terrorisme, la grogne prend pied dans les rangs de la Police nationale. Relativement à une injustice dont les conséquences sont susceptibles de bouleverser la hiérarchie. Quand l’ordre d’avancement n’est pas respecté, le risque est grand de voir des subordonnés passer devant leurs supérieurs. Alors, il y a lieu de vite rétablir le bon ordre des choses afin de désamorcer les récriminations de ces hommes dont a besoin la République pour sa stabilité. Et c’est dans la même veine qu’il faut aussi traiter le malaise qui s’installe entre limiers et pandores, suite au traitement de l’affaire des passeports diplomatiques dans laquelle des gendarmes ont été auditionnés à la Dic. Il est grand temps de gommer cette compétition entre les deux corps.
Waa Ji
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