L’une des révélations majeures de cette 3ème vague, c’est que le variant Delta s’attaque à toutes les catégories d’âge, mais semble avoir un penchant pour les jeunes. Les autorités sanitaires n’ont pas arrêté d'attirer l’attention de la population sur les cas de décès de patients de plus en plus jeunes, mais aussi leur nombre important dans les services de réanimation. Le virus mutant Delta n’épargne pas non plus les enfants. L’hôpital Albert Royer a déjà enregistré 4 décès dus au Covid-19 sur les 15 cas graves hospitalisés.
On n’a[[CM1]]url:#_msocom_1 pas fini d’être choqué par le nombre de jeunes atteints de Covid-19 durant cette 3e vague, que l’on nous dise que les enfants aussi y passent. Le variant Delta, qui rythme cette nouvelle poussée épidémique, semble déconstruire toutes les croyances amassées sur la maladie depuis la 1ère vague. Le chef de Service pédiatrie de l’hôpital Albert Royer a pris part hier à la présentation du point du jour quotidien pour faire le point de la situation dans sa structure. Ainsi, selon Pr Ousmane Ndiaye, l’hôpital Albert Royer, qui est un bon baromètre de l’identification de la gravité des cas, a dû aménager une structure dédiée pour pouvoir prendre correctement en charge les cas graves d’enfants atteints de Covid-19. «Au cours de la 1ère vague, compte tenu du fait que nous dépistions systématiquement les maladies chez l’enfant, nous avions tenu à y adjoindre les dépistages du Covid-19 ; très peu de cas ont été détectés et naturellement très peu de cas graves. Et ces quelques rares cas graves étaient référés au centre de traitement dédié au Covid-19», a affirmé le Pr Ousmane Ndiaye.
«Parmi les 4 décès, 2 étaient drépanocytaires et les 2 autres avaient des pathologies graves»
Poursuivant, le chef de service pédiatrie de l’hôpital Albert Royer soutient qu’actuellement, il y a une augmentation très importante des cas et il en est de même pour les cas graves. «A ce jour, nous avons recensé au niveau de l’hôpital 15 cas hospitalisés pour les signes de gravité. Nous avons dû aménager une structure adaptée pour les prendre en charge à l’hôpital même puisque les centres de traitement dédiés au coronavirus sont débordés», renseigne le Pr Ndiaye.
Parmi ces 15 jeunes patients dont un bébé de 8 mois, souligne-t-il, il y a eu 4 décès liés au Covid-19 dont deux étaient drépanocytaires, les deux autres n’avaient pas de comorbidité, mais avaient des pathologies graves, selon le Pr Ousmane Ndiaye. Fort de ce constat, le chef de Service pédiatrie de l’hôpital Albert Royer estime que les enfants doivent être plus que jamais protégés contre le virus. Et pour ce faire, il faut mettre en place d’après lui des stratégies au niveau de la communauté, mais aussi des familles, puisqu'actuellement, il n’y a que le vaccin pour combattre le Covid-19 et malheureusement, il n’y a pas encore de vaccin pour les moins de 18 ans. «Il faut renforcer les mesures barrières à tous les niveaux et faire vacciner la majorité de la population pour limiter la transmission afin de sauver les enfants», conclut-il.
Ndèye Khady DIOUF
On n’a[[CM1]]url:#_msocom_1 pas fini d’être choqué par le nombre de jeunes atteints de Covid-19 durant cette 3e vague, que l’on nous dise que les enfants aussi y passent. Le variant Delta, qui rythme cette nouvelle poussée épidémique, semble déconstruire toutes les croyances amassées sur la maladie depuis la 1ère vague. Le chef de Service pédiatrie de l’hôpital Albert Royer a pris part hier à la présentation du point du jour quotidien pour faire le point de la situation dans sa structure. Ainsi, selon Pr Ousmane Ndiaye, l’hôpital Albert Royer, qui est un bon baromètre de l’identification de la gravité des cas, a dû aménager une structure dédiée pour pouvoir prendre correctement en charge les cas graves d’enfants atteints de Covid-19. «Au cours de la 1ère vague, compte tenu du fait que nous dépistions systématiquement les maladies chez l’enfant, nous avions tenu à y adjoindre les dépistages du Covid-19 ; très peu de cas ont été détectés et naturellement très peu de cas graves. Et ces quelques rares cas graves étaient référés au centre de traitement dédié au Covid-19», a affirmé le Pr Ousmane Ndiaye.
«Parmi les 4 décès, 2 étaient drépanocytaires et les 2 autres avaient des pathologies graves»
Poursuivant, le chef de service pédiatrie de l’hôpital Albert Royer soutient qu’actuellement, il y a une augmentation très importante des cas et il en est de même pour les cas graves. «A ce jour, nous avons recensé au niveau de l’hôpital 15 cas hospitalisés pour les signes de gravité. Nous avons dû aménager une structure adaptée pour les prendre en charge à l’hôpital même puisque les centres de traitement dédiés au coronavirus sont débordés», renseigne le Pr Ndiaye.
Parmi ces 15 jeunes patients dont un bébé de 8 mois, souligne-t-il, il y a eu 4 décès liés au Covid-19 dont deux étaient drépanocytaires, les deux autres n’avaient pas de comorbidité, mais avaient des pathologies graves, selon le Pr Ousmane Ndiaye. Fort de ce constat, le chef de Service pédiatrie de l’hôpital Albert Royer estime que les enfants doivent être plus que jamais protégés contre le virus. Et pour ce faire, il faut mettre en place d’après lui des stratégies au niveau de la communauté, mais aussi des familles, puisqu'actuellement, il n’y a que le vaccin pour combattre le Covid-19 et malheureusement, il n’y a pas encore de vaccin pour les moins de 18 ans. «Il faut renforcer les mesures barrières à tous les niveaux et faire vacciner la majorité de la population pour limiter la transmission afin de sauver les enfants», conclut-il.
Ndèye Khady DIOUF