Les populations de la banlieue dakaroise commencent à payer un lourd tribut aux travaux du projet du Train express régional. Elles ont perdu deux des leurs en moins d’une semaine, dans des circonstances pour le moins tragiques et horribles (Voir texte par-ailleurs). Ainsi, elles ont crié leur ras-le-bol et exigé la sécurisation immédiate du périmètre des travaux du projet Ter. «Nous voudrions que les chantiers du Ter soient sécurisés dans les plus brefs délais. On en a assez des morts d’homme causés par ce projet. Ce Ter-là a causé la mort cruelle de deux individus en l’intervalle de moins d’une semaine. Ainsi, on exige la sécurisation des chantiers, qui ne répondent à aucune norme de sécurité. Les gens sont exposés à longueur de journée», a hurlé hier M. Gomis.
«L’Apix interpellée, le sous-préfet des Niayes qualifié de «Médecin après la mort»
M. Gomis poursuit : «l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix) est interpellée dans ce sens. Tout comme le sous-préfet de l’arrondissement des Niayes. Ce dernier doit cesser de jouer au médecin après la mort. Ou plutôt attendre que le malheur survienne pour aller présenter des condoléances aux familles éplorées. Il devrait prendre ses responsabilités et convoquer l’entreprise en charge des travaux du projet Ter, aux fins de sécuriser le périmètre des travaux». Et d’avertir : «autrement, nous allons bloquer les travaux du projet», a tonné Louis Gomis.
V. P. NDIAYE
«L’Apix interpellée, le sous-préfet des Niayes qualifié de «Médecin après la mort»
M. Gomis poursuit : «l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix) est interpellée dans ce sens. Tout comme le sous-préfet de l’arrondissement des Niayes. Ce dernier doit cesser de jouer au médecin après la mort. Ou plutôt attendre que le malheur survienne pour aller présenter des condoléances aux familles éplorées. Il devrait prendre ses responsabilités et convoquer l’entreprise en charge des travaux du projet Ter, aux fins de sécuriser le périmètre des travaux». Et d’avertir : «autrement, nous allons bloquer les travaux du projet», a tonné Louis Gomis.
V. P. NDIAYE