Coup de théâtre. C’est comme si on jouait dans ce pays avec la liberté des gens. Les neuf membres de Nittu Deug, Sénégal Notre Priorité, Gilets Rouges… qui ont été interpellés le 31 décembre dernier et conduits au commissariat central, sont libres. Et pourtant, ils ont été déférés hier au Parquet après avoir fait l’objet d’un retour de Parquet. Mais, alors qu’on craignait le pire, l’ouverture d’une information judiciaire, par exemple, vers 20 heures 30 minutes, on leur a ouvert les portes des violons du commissariat central pour les sommer de rentrer chez eux. Ils avaient même du mal à comprendre ce changement de situation. Tout joyeux tout de même de recouvrer la liberté dont on les avait privée après 48 heures, Alioune Sèye, Thierno Sall, Amidou Sow ; Mouhamed Rassoul Sène, Sega Sy, Mouhamadou Malal Diallo, Baba Top, Ibrahima Diédhiou et El Mar Diagne Fallou ont pris la peine de… prendre des photos avant de rentrer auprès de leurs familles.
Restons avec les activistes pour dire que selon nos informations, il était très compliqué pour le Parquet d’ordonner des poursuites puisqu’ils n’ont pas facilité la tâche aux enquêteurs. En effet, ils n’ont voulu répondre à aucune question qui leur a été posée, se contentant juste de décliner leur identité et leur filiation avant de… garder le silence. Rien à écrire, les enquêteurs n’ont pu dresser de procès-verbal. Conséquence : ils ont été conduits au palais de justice sans Pv. C’est par la suite qu’une fois retournés au commissariat central, ils ont été relâchés. Estimant leur arrestation abusive, ils n’excluent pas de poursuivre l’Etat du Sénégal et demander réparation pour le préjudice causé.
Restons avec les activistes pour dire que selon nos informations, il était très compliqué pour le Parquet d’ordonner des poursuites puisqu’ils n’ont pas facilité la tâche aux enquêteurs. En effet, ils n’ont voulu répondre à aucune question qui leur a été posée, se contentant juste de décliner leur identité et leur filiation avant de… garder le silence. Rien à écrire, les enquêteurs n’ont pu dresser de procès-verbal. Conséquence : ils ont été conduits au palais de justice sans Pv. C’est par la suite qu’une fois retournés au commissariat central, ils ont été relâchés. Estimant leur arrestation abusive, ils n’excluent pas de poursuivre l’Etat du Sénégal et demander réparation pour le préjudice causé.