L’impact de la crise sanitaire liée au coronavirus sera très fortement ressenti pour la fête de la Tabaski. Avec tout un monde quasiment à l’arrêt et les restrictions sur les déplacements transfrontaliers, l’approvisionnement du pays en mouton pour les besoins du sacrifice d’Abraham fait nourrir des craintes aux autorités.
En marge d’une rencontre avec les acteurs du secteur, le ministre de l’Elevage et des productions animales, Samba Ndiobène Kâ, a ainsi tiré la sonnette d’alarme pour alerter la communauté musulmane. Pour le ministre, les fidèles feraient mieux de se procurer un mouton le plus tôt possible, même si 810 000 têtes sont espérées d’ici à fin juillet.
« J’invite les populations à acheter tôt leur mouton. S’ils attendent à deux jours de la Tabaski pour le faire, croyant que les prix vont baisser, ça risque de poser des problèmes. Qu’ils prennent leurs dispositions pour acheter leur mouton. S’ils achètent tôt par exemple à une semaine de la Tabaski et qu’il est senti qu’il y a plus de rush sur le marché, il sera possible pour les opérateurs d’aller à nouveau à l’intérieur du pays et même hors de nos frontières pour aller chercher les moutons », a détaillé le ministre, qui tient toutefois à ce que l’offre nationale soit d’abord suffisamment mobilisée et prévoit, en ce sens, « une tournée nationale auprès des grands points de convergence pour mobiliser l’offre nationale et stimuler également les importations »
Toutefois, pour rassurer les fidèles musulmans, M. Kâ a donné des gages que l’Etat prendra les dispositions requises pour assurer un approvisionnement correct du marché, entre exonération des droits et taxes liés à l’importation du bétail, réduction des mesures de contrôle aux frontières et la hausse du Fonds d’appui à la stabulation (Fonstab) dont une partie est destinée à la Tabaski 2020. « L’année dernière, on avait pu financer que pour 63 millions FCFA. Cette année, au moment où je vous parle, on a pu financer jusqu’à 1,337 milliard F CFA, correspondant à plus de 700 projets pour l’opération Tabaski ».
En marge d’une rencontre avec les acteurs du secteur, le ministre de l’Elevage et des productions animales, Samba Ndiobène Kâ, a ainsi tiré la sonnette d’alarme pour alerter la communauté musulmane. Pour le ministre, les fidèles feraient mieux de se procurer un mouton le plus tôt possible, même si 810 000 têtes sont espérées d’ici à fin juillet.
« J’invite les populations à acheter tôt leur mouton. S’ils attendent à deux jours de la Tabaski pour le faire, croyant que les prix vont baisser, ça risque de poser des problèmes. Qu’ils prennent leurs dispositions pour acheter leur mouton. S’ils achètent tôt par exemple à une semaine de la Tabaski et qu’il est senti qu’il y a plus de rush sur le marché, il sera possible pour les opérateurs d’aller à nouveau à l’intérieur du pays et même hors de nos frontières pour aller chercher les moutons », a détaillé le ministre, qui tient toutefois à ce que l’offre nationale soit d’abord suffisamment mobilisée et prévoit, en ce sens, « une tournée nationale auprès des grands points de convergence pour mobiliser l’offre nationale et stimuler également les importations »
Toutefois, pour rassurer les fidèles musulmans, M. Kâ a donné des gages que l’Etat prendra les dispositions requises pour assurer un approvisionnement correct du marché, entre exonération des droits et taxes liés à l’importation du bétail, réduction des mesures de contrôle aux frontières et la hausse du Fonds d’appui à la stabulation (Fonstab) dont une partie est destinée à la Tabaski 2020. « L’année dernière, on avait pu financer que pour 63 millions FCFA. Cette année, au moment où je vous parle, on a pu financer jusqu’à 1,337 milliard F CFA, correspondant à plus de 700 projets pour l’opération Tabaski ».