Les difficultés que rencontrent certains fonctionnaires de l’Etat s’accentuent notamment en période de fêtes. A près d’un mois de la célébration de la tabaski (Aïd el kébir), Modou Thiam, enseignant en service à l’IEF Thiès-Ville s’exprime au nom de ses pairs pour interpeller le Président de la République.
« À la veille de la fête de Tabaski, je reprends ma plume, cette fois pour vous rappeler une deuxième fois, une vieille doléance d’une bonne frange des agents de la fonction publique. Je réserve évidemment une part belle aux vaillants soldats du savoir, en l'occurrence les enseignants. Il s'agit en effet d’une brave et courageuse corporation, qui a reçu récemment de vous et de votre généreuse épouse, un vibrant hommage », tient-il à rappeler dans une note reçue.
« Monsieur le Président, savez-vous que les enseignants reçoivent cinquante mille francs (50.000 Fcfa) comme avance tabaski ? Excellence, je réitère une demande que je vous avais adressée l'année dernière mais cette fois-ci j’ose espérer qu'elle sera la bonne, en ce qui concerne sa prise en compte. Il s'agit de vous demander de revoir à la hausse cette AVANCE TABASKI », insiste Modou Thiam.
« Inutile de vous rappeler Monsieur le Président, que cinquante mille francs ne peuvent pas payer un bon mouton de Tabaski. C'est pourquoi Excellence, nous souhaitons une fois de nouveau, une suite favorable à notre demande qui, Monsieur le Président de la République, peut véritablement soulager cette frange de la fonction publique qui, à chaque veille de la fête de Tabaski, vit un véritable calvaire, surtout dans un contexte de pandémie cette année », conclut l’enseignant.