La migration, si elle est faite dans le bon sens, dans le bon ordre, elle peut bénéficier au migrant, au pays de départ et au pays d'accueil du migrant. Tel est l'avis du chef de mission de l’Organisation internationale pour les Migrations au Sénégal (OIM), Bakary Doumbia.
Selon les chiffres de l'Oim, concernant la migration régulière au niveau de l'Afrique de l'ouest et du centre, 11,9 millions de migrants sont dans d'autres pays, soit 66%.
9,5 millions de migrants vivent en Afrique de l'ouest et du centre, soit 82%.
Mais la migration irrégulière attire plus l'attention de l'Oim du fait qu'il y a beaucoup de violations de droits de l'homme et beaucoup de pertes en vies humaines.
Par rapport à cette forme de migration, les routes changent en fonction du temps. Ainsi, de 2014 jusqu'en 2017, le flux de migrants qui passaient vers le Mali pour aller vers l'Europe était plus constitué des ressortissants de la Gambie et du Sénégal.
Après 2017, le plus grand nombre venait de la Guinée, puis du Mali.
En fonction du temps, le flux change, les routes aussi. C'est ainsi que de 2013 à aujourd'hui, les routes étaient le Sénégal et le Mali. Les migrants passaient du Mali vers le Niger, du Niger vers la Libye et de la Libye pour monter vers l'Europe.
Bakary Doumbia explique : " le circuit a été longtemps utilisé mais quand le Niger a augmenté les contrôles au niveau des frontières, il a été constaté que la route a changé légèrement. Du Mali, les migrants passaient vers l'Algérie, puis de l'Algérie vers la Libye contournant le Niger".
Il confie que quand il y a eu le problème de la vente de migrants au niveau de la Libye, la route a changé.
"Au lieu d'aller vers la Libye, les migrants ont commencé à privilégier le Maroc. Depuis deux à trois ans, le Maroc était devenu le pays principal de trafic de migrants avant d'aller en Europe. Le Maroc ayant durci depuis quelques temps les contrôles au niveau de ses frontières, nous avons vu que la route de l'Atlantique a commencé à être utilisée. Cette route de l'Atlantique a repris mais c'était la route principale utilisée entre 2006 et 2007. Avec la Covid, toutes les frontières étaient fermées. Avec le problème de l'emploi, le nombre de migrants qui prennent la mer a augmenté".
Selon M. Doumbia, les passeurs jouent un rôle important dans la migration irrégulière.
"Ils déterminent les routes, influencent les familles. Ils changent les routes en fonction des différents contrôles. Beaucoup de migrants ne connaissent pas les difficultés auxquelles ils seront confrontés. Ils savent que la migration irrégulière est difficile mais ils ne connaissent pas le degré de difficulté", se désole Bakary Doumbia.
Profils des migrants
Selon l'Oim, les migrants sont jeunes et viennent de l'Afrique de l'ouest et du centre et leur âge moyen est de 30 ans (hommes à 82%, 18% de femmes).
Les migrants qui partent vers l'Europe sont âgés entre 26 ans chez 92% d'hommes et 8% de femmes.
53% de ceux qui sont en afrique de l'ouest et du centre sont mariés alors que 11% de ceux qui partent en Europe sont mariés.
Pour endiguer le phénomène de l'immigration clandestine, d'après Bacary Doumbia, il faut lutter contre "le système des passeurs et sensibiliser les migrants et leurs parents sur les risques".
Selon les chiffres de l'Oim, concernant la migration régulière au niveau de l'Afrique de l'ouest et du centre, 11,9 millions de migrants sont dans d'autres pays, soit 66%.
9,5 millions de migrants vivent en Afrique de l'ouest et du centre, soit 82%.
Mais la migration irrégulière attire plus l'attention de l'Oim du fait qu'il y a beaucoup de violations de droits de l'homme et beaucoup de pertes en vies humaines.
Par rapport à cette forme de migration, les routes changent en fonction du temps. Ainsi, de 2014 jusqu'en 2017, le flux de migrants qui passaient vers le Mali pour aller vers l'Europe était plus constitué des ressortissants de la Gambie et du Sénégal.
Après 2017, le plus grand nombre venait de la Guinée, puis du Mali.
En fonction du temps, le flux change, les routes aussi. C'est ainsi que de 2013 à aujourd'hui, les routes étaient le Sénégal et le Mali. Les migrants passaient du Mali vers le Niger, du Niger vers la Libye et de la Libye pour monter vers l'Europe.
Bakary Doumbia explique : " le circuit a été longtemps utilisé mais quand le Niger a augmenté les contrôles au niveau des frontières, il a été constaté que la route a changé légèrement. Du Mali, les migrants passaient vers l'Algérie, puis de l'Algérie vers la Libye contournant le Niger".
Il confie que quand il y a eu le problème de la vente de migrants au niveau de la Libye, la route a changé.
"Au lieu d'aller vers la Libye, les migrants ont commencé à privilégier le Maroc. Depuis deux à trois ans, le Maroc était devenu le pays principal de trafic de migrants avant d'aller en Europe. Le Maroc ayant durci depuis quelques temps les contrôles au niveau de ses frontières, nous avons vu que la route de l'Atlantique a commencé à être utilisée. Cette route de l'Atlantique a repris mais c'était la route principale utilisée entre 2006 et 2007. Avec la Covid, toutes les frontières étaient fermées. Avec le problème de l'emploi, le nombre de migrants qui prennent la mer a augmenté".
Selon M. Doumbia, les passeurs jouent un rôle important dans la migration irrégulière.
"Ils déterminent les routes, influencent les familles. Ils changent les routes en fonction des différents contrôles. Beaucoup de migrants ne connaissent pas les difficultés auxquelles ils seront confrontés. Ils savent que la migration irrégulière est difficile mais ils ne connaissent pas le degré de difficulté", se désole Bakary Doumbia.
Profils des migrants
Selon l'Oim, les migrants sont jeunes et viennent de l'Afrique de l'ouest et du centre et leur âge moyen est de 30 ans (hommes à 82%, 18% de femmes).
Les migrants qui partent vers l'Europe sont âgés entre 26 ans chez 92% d'hommes et 8% de femmes.
53% de ceux qui sont en afrique de l'ouest et du centre sont mariés alors que 11% de ceux qui partent en Europe sont mariés.
Pour endiguer le phénomène de l'immigration clandestine, d'après Bacary Doumbia, il faut lutter contre "le système des passeurs et sensibiliser les migrants et leurs parents sur les risques".