
En rendant les armes sur les terrains du Maroc et d’Egypte, les U17 et U20 sunugaaliens ont également restitué les trophées chèrement remportés, dans le sillage de leurs ainés qui nous avaient gratifiés d’un première étoile à la Can 2022. C’est aussi dans le même sillage du revers de ces derniers en Côte d’Ivoire 2024 que ces jeunes pousses ont trébuché dans la défense de leurs titres. Le règne n’ayant pas été long, peut-on parler d’épiphénomène ou de feu de paille ? Assurément, ces réussites ont été le travail de longue haleine de techniciens et d’administratifs au service de la formation des jeunes footballeurs. Néanmoins, il faut reconnaitre que nous n’avons pas su consolider les acquis. Les U20 triomphants n’ont pas accédé pour la plupart à l’équipe A vieillissante, même s’ils ont eu des contrats au Nord. Les U17 ayant remporté la Can au Maroc auraient dû être l’âme de cette équipe U20 qui a plié devant les Nigérians en quart hier. Si le coach, lui, a fait la transition, l’on ne comprend pas l’absence du maitre à jouer Amara Diouf. Une équipe, quelle qu’elle soit, a besoin d’un patron. Et finalement, la mobilisation derrière ces jeunes n’a pas été à la hauteur des enjeux. Car s’il est difficile d’arriver au sommet, s’y maintenir l’est encore beaucoup plus.
Waa Ji