Au terme des neuf premiers mois de 2020, l’exécution budgétaire fait ressortir un solde global en déficit de 1195,4 milliards contre 562,2 milliards, un an auparavant. Cette situation s’est traduite par une exécution soutenue des dépenses publiques associée à un repli des ressources mobilisées sur la période. En effet, les dépenses sont évaluées à 3092,4 milliards, augmentant de 596,1 milliards (+23,9%), en glissement annuel. Quant aux ressources mobilisées, elles sont établies à 1897 milliards, soit une baisse de 37,1 milliards (-1,9%).
Le point mensuel de conjoncture du mois de novembre de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) fait ressortir une baisse des ressources budgétaires à fin septembre 2020. Les ressources (1897 milliards) sont composées de recettes budgétaires (1717,5 milliards), de dons (159,3 milliards) et de recettes exceptionnelles (20,2 milliards). En glissement annuel, les ressources se sont contractées de 1,9% en liaison avec une baisse des recettes budgétaires (-5,1%), atténuée par une hausse des dons (+28,9%). La baisse des recettes budgétaires est attribuable aussi bien aux recettes fiscales qu’aux recettes non fiscales qui se sont contractées respectivement de 4,8% et 10,9% pour s’établir à 1617,3 milliards et 100,3 milliards. Le repli des recouvrements des recettes fiscales est induit par la baisse de l’impôt sur les revenus, l’Irvm/Irc, la Tva intérieure pétrole, les taxes spécifiques et les droits de timbre qui ont affiché des baisses respectives de 9,6 milliards, 3,2 milliards, 6 milliards, 10,6 milliards et 4,5 milliards pour s’établir à 288,5 milliards, 32,2 milliards, 8,6 milliards, 143,6 milliards et 50,4 milliards.
De même, les droits et taxes mobilisés par la Douane, notamment, la Tva import (295,3 milliards) et les droits de porte (194,5 milliards) se sont inscrits dans cette dynamique de baisse et se sont repliés au même rythme de 12,9%. En revanche, l’impôt sur les sociétés (213,3 milliards), la Tva intérieure (hors pétrole) (239,3 milliards) et le Fsipp (34,3 milliards) ont atténué cette tendance baissière avec des hausses respectives de 0,7 milliard (+ 0,3%), 17,3 milliards (+7,8%) et 20,8 milliards (+154,2%).
Exécution soutenue des dépenses publiques
S’agissant des dépenses budgétaires, elles sont évaluées à 3092,4 milliards à fin septembre 2020 contre un montant de 2496,3 milliards, un an auparavant, soit une hausse de 596,1 milliards (+23,9%). Cette situation résulte des augmentations respectives de 26,1% et 22,6% des dépenses d’investissement et celles courantes. L’augmentation des dépenses courantes est portée par la masse salariale et «les transferts et subventions». La masse salariale s’est conforté de 14,7% pour atteindre 619,6 milliards. A cet effet, le ratio masse salariale sur recettes fiscales est estimé à 38,3%, soit au-delà du critère de l’Uemoa (35%).
S’agissant des transferts et subventions, ils ont augmenté de 77% pour atteindre 839,6 milliards. Cette forte progression est essentiellement expliquée par les prises en charge des dépenses liées au plan de contingence de la pandémie de Covid-19. Toutefois, cette orientation est atténuée par la réduction des intérêts sur la dette qui se sont repliés de 11,2 milliards pour s’établir à 237,6 milliards. Concernant les dépenses d’investissement, elles sont estimées à 1147 milliards, en hausse de 26,1%, à la faveur des investissements financés sur ressources intérieures (660,4 milliards) et ceux sur ressources extérieures (486,6 milliards).
M. CISS
MONNAIE ET CREDIT
Une progression de la masse monétaire notée en aout
Reflétant l’évolution de ses contreparties, la masse monétaire a progressé de 11,5 milliards, en variation mensuelle, pour atteindre 5949,8 milliards, à fin août 2020. Cette évolution est perceptible à travers les dépôts transférables qui ont augmenté de 20,7 milliards pour s’établir à 2774,4 milliards. Quant à la circulation fiduciaire, elle est ressortie en baisse de 93,8 milliards pour se situer à 1409,8 milliards. Pour leur part, les autres dépôts inclus dans la masse monétaire ont augmenté de 84,6 milliards pour se situer à 1765,6 milliards, à fin août 2020. Sur un an, la liquidité globale de l’économie est en expansion de 625,9 milliards ou 11,8%, à fin août 2020. Par contre, les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts se sont situés à 1830,6 milliards à fin août 2020, en baisse de 13,1 milliards ou 0,7% par rapport à la fin du mois précédent. Cette situation est imputable aux banques primaires qui ont enregistré une baisse de 14,1 milliards de leurs actifs extérieurs nets pour s’établir à 607,9 milliards. Concernant la Banque centrale, sa position extérieure nette s’est améliorée de 1 milliard (1222,7 milliards à fin août 2020). Comparativement à fin août 2019, les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts ont augmenté de 167,5 milliards ou 10,1%, à fin août 2020. Cependant, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est renforcé de 50,8 milliards, entre fin juillet et fin août 2020, pour se chiffrer à 5552,8 milliards, du fait des crédits nets à l’administration centrale (+80,4 milliards) qui se sont situés à 1201,3 milliards. Quant aux créances sur l’économie (-29,6 milliards) elles se sont établies à 4351,5 milliards, à fin août 2020. En glissement annuel, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est renforcé de 481 milliards ou 9,5%, à fin août 2020.
M. C
Le point mensuel de conjoncture du mois de novembre de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) fait ressortir une baisse des ressources budgétaires à fin septembre 2020. Les ressources (1897 milliards) sont composées de recettes budgétaires (1717,5 milliards), de dons (159,3 milliards) et de recettes exceptionnelles (20,2 milliards). En glissement annuel, les ressources se sont contractées de 1,9% en liaison avec une baisse des recettes budgétaires (-5,1%), atténuée par une hausse des dons (+28,9%). La baisse des recettes budgétaires est attribuable aussi bien aux recettes fiscales qu’aux recettes non fiscales qui se sont contractées respectivement de 4,8% et 10,9% pour s’établir à 1617,3 milliards et 100,3 milliards. Le repli des recouvrements des recettes fiscales est induit par la baisse de l’impôt sur les revenus, l’Irvm/Irc, la Tva intérieure pétrole, les taxes spécifiques et les droits de timbre qui ont affiché des baisses respectives de 9,6 milliards, 3,2 milliards, 6 milliards, 10,6 milliards et 4,5 milliards pour s’établir à 288,5 milliards, 32,2 milliards, 8,6 milliards, 143,6 milliards et 50,4 milliards.
De même, les droits et taxes mobilisés par la Douane, notamment, la Tva import (295,3 milliards) et les droits de porte (194,5 milliards) se sont inscrits dans cette dynamique de baisse et se sont repliés au même rythme de 12,9%. En revanche, l’impôt sur les sociétés (213,3 milliards), la Tva intérieure (hors pétrole) (239,3 milliards) et le Fsipp (34,3 milliards) ont atténué cette tendance baissière avec des hausses respectives de 0,7 milliard (+ 0,3%), 17,3 milliards (+7,8%) et 20,8 milliards (+154,2%).
Exécution soutenue des dépenses publiques
S’agissant des dépenses budgétaires, elles sont évaluées à 3092,4 milliards à fin septembre 2020 contre un montant de 2496,3 milliards, un an auparavant, soit une hausse de 596,1 milliards (+23,9%). Cette situation résulte des augmentations respectives de 26,1% et 22,6% des dépenses d’investissement et celles courantes. L’augmentation des dépenses courantes est portée par la masse salariale et «les transferts et subventions». La masse salariale s’est conforté de 14,7% pour atteindre 619,6 milliards. A cet effet, le ratio masse salariale sur recettes fiscales est estimé à 38,3%, soit au-delà du critère de l’Uemoa (35%).
S’agissant des transferts et subventions, ils ont augmenté de 77% pour atteindre 839,6 milliards. Cette forte progression est essentiellement expliquée par les prises en charge des dépenses liées au plan de contingence de la pandémie de Covid-19. Toutefois, cette orientation est atténuée par la réduction des intérêts sur la dette qui se sont repliés de 11,2 milliards pour s’établir à 237,6 milliards. Concernant les dépenses d’investissement, elles sont estimées à 1147 milliards, en hausse de 26,1%, à la faveur des investissements financés sur ressources intérieures (660,4 milliards) et ceux sur ressources extérieures (486,6 milliards).
M. CISS
MONNAIE ET CREDIT
Une progression de la masse monétaire notée en aout
Reflétant l’évolution de ses contreparties, la masse monétaire a progressé de 11,5 milliards, en variation mensuelle, pour atteindre 5949,8 milliards, à fin août 2020. Cette évolution est perceptible à travers les dépôts transférables qui ont augmenté de 20,7 milliards pour s’établir à 2774,4 milliards. Quant à la circulation fiduciaire, elle est ressortie en baisse de 93,8 milliards pour se situer à 1409,8 milliards. Pour leur part, les autres dépôts inclus dans la masse monétaire ont augmenté de 84,6 milliards pour se situer à 1765,6 milliards, à fin août 2020. Sur un an, la liquidité globale de l’économie est en expansion de 625,9 milliards ou 11,8%, à fin août 2020. Par contre, les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts se sont situés à 1830,6 milliards à fin août 2020, en baisse de 13,1 milliards ou 0,7% par rapport à la fin du mois précédent. Cette situation est imputable aux banques primaires qui ont enregistré une baisse de 14,1 milliards de leurs actifs extérieurs nets pour s’établir à 607,9 milliards. Concernant la Banque centrale, sa position extérieure nette s’est améliorée de 1 milliard (1222,7 milliards à fin août 2020). Comparativement à fin août 2019, les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts ont augmenté de 167,5 milliards ou 10,1%, à fin août 2020. Cependant, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est renforcé de 50,8 milliards, entre fin juillet et fin août 2020, pour se chiffrer à 5552,8 milliards, du fait des crédits nets à l’administration centrale (+80,4 milliards) qui se sont situés à 1201,3 milliards. Quant aux créances sur l’économie (-29,6 milliards) elles se sont établies à 4351,5 milliards, à fin août 2020. En glissement annuel, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est renforcé de 481 milliards ou 9,5%, à fin août 2020.
M. C