
Les ressources globales (hors dons en capital) estimées provisoirement à 305,5 milliards au mois de janvier 2025, ont enregistré une hausse de 43,1%, en glissement annuel. Une performance de la mobilisation des ressources qui s'explique par les recettes fiscales qui sont passées de 189,7 milliards en janvier 2024 à 298,3 milliards en janvier 2025. Quant aux dépenses publiques (hors dépenses d'investissement financées sur ressources extérieures), elles ont baissé de 4,2% pour se situer à 430,1 milliards.
Au mois de janvier 2025, la gestion budgétaire a été caractérisée par une progression soutenue de la mobilisation des ressources associée à un repli des dépenses. C’est ce qui ressort du Point mensuel de conjoncture de la Dpee publié hier. S'agissant des ressources (hors dons en capital), elles sont composées de 298,3 milliards de recettes fiscales et de 7,2 milliards au titre des recettes non fiscales, soit 305,5 milliards, le montant total des ressources mobilisées. En effet, les dons budgétaires n'ont pas été mobilisés au courant du mois de janvier 2025. La performance des ressources est expliquée par la bonne tenue des recettes fiscales qui passent de 189,7 milliards en janvier 2024 à 298,3 milliards, soit une hausse de 108,6 milliards (+57,3%) en janvier 2025, sous l'impulsion des recouvrements des taxes sur biens et services intérieurs, de l'impôt sur le revenu, et de la Tva à l'importation qui ont évolué respectivement de 31,4 milliards, 23,1 milliards et 20,1 milliards pour se retrouver à 91,5 milliards, 62,0 milliards et 54,6 milliards. Cette progression est confortée par le bon niveau de recouvrement de l'Irvm ainsi que le relèvement des recettes non fiscales de 5,2 milliards en janvier 2025, à la faveur des recettes collectées sur l'exploitation pétrolière.
Baisse de 18,8 milliards des dépenses en rythme annuel
Concernant les dépenses publiques (hors celles financées sur ressources extérieures), elles ont été exécutées à hauteur de 430 milliards à fin janvier 2025 contre un montant de 448,9 milliards un an auparavant, soit une baisse de 18,8 milliards. Le repli des dépenses est expliqué, en grande partie, par les baisses enregistrées sur les dépenses de fonctionnement (fournitures, entretien), les intérêts sur la dette extérieure et les transferts et subventions qui ont baissé respectivement de 50,7%, 23,7% et 12,9% pour ressortir à 11,7 milliards, 33,8 milliards et 159,3 milliards en janvier 2025. Ce dynamisme est atténué par la progression des intérêts sur la dette intérieure, la rémunération des salaires et les dépenses d'investissement financées sur ressources intérieures qui ont augmenté, respectivement, de 16,7 milliards, 5,9 milliards et 4,3 milliards au mois de janvier 2025.
M. CISS